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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 00:01
  962
Sceau impérial d'Otton Ier (968)
Othon Ier se fait sacrer empereur par le pape Jean XII à Rome, début de l'Empire romain germanique.

{{{légende}}}

 

Biographie de Jean XII sur l'Encyclopédie catholique

 

1789

Blason de Étienne-Charles de Loménie de Brienne

Image de Étienne-Charles de Loménie de Brienne

Le ministre Loménie de Brienne, banni de France, reçoit à Nice le chapeau de cardinal et fait d’abondantes aumônes au milieu de la disette générale.

 

Étienne-Charles de Loménie de Brienne

 

né le 9 octobre 1727 à Paris

mort le 19 février 1794 à Sens

 

homme d'Église et homme politique français

 

Berretta cardinalizia.png cardinal et ministre.

 

Le prélat 

Issu de la famille de Loménie, originaire de Flavignac en Limousin, et dont on peut remonter la lignée jusqu’au XVe siècle, il fait des études brillantes et entre dans les ordres. En 1751, en dépit d'une thèse peu orthodoxe à son goût, il obtient le titre de docteur en théologie et, l'année suivante il est nommé grand vicaire de l'archevêque de Rouen. En 1760, après une visite à Rome, il est fait évêque de Condom et, en 1763, archevêque de Toulouse, où il entreprend de grands travaux publics qui transforment la ville. En 1771, il scelle la suppression du vicariat de la maison de l’Inquisition de Toulouse, prononcé par le chapitre national des Prêcheurs français, sur son intervention. De 1766 à 1769, il est abbé du Mont Saint-Michel. Parmi ses amis, aussi célèbres que nombreux, on compte Turgot, André Morellet et Voltaire. Il est élu membre de l'Académie française en 1770. Il est trois fois rapporteur à la Commission des Réguliers de l'Assemblée du clergé et s’intéresse aussi aux questions politiques et sociales du jour. Il adresse ainsi à Turgot plusieurs mémoires sur ces sujets, dont un particulièrement remarquable où il étudie les causes de la misère.

Le ministre 

En 1787, il est nommé président de l'Assemblée des notables, et c’est en cette qualité qu’il attaque la politique fiscale de Calonne, auquel il succède comme contrôleur général des finances, le 1er mai 1787, avec l'appui de la reine Marie-Antoinette. Une fois au pouvoir, il réussit à faire enregistrer par le parlement de Paris des décrets établissant le libre-échange à l’intérieur du pays et prévoyant l'instauration d'assemblées provinciales ainsi que le rachat des corvées. Lorsque les parlementaires refusent d'enregistrer les décrets qu’il propose d'appliquer au droit de timbre et au nouvel impôt foncier général, il persuade Louis XVI de tenir un lit de justice pour les y contraindre. Le 18 août 1787, les parlementaires sont exilés à Troyes et ne sont rappelés à Paris qu'après avoir consenti à étendre l'impôt direct à toutes les formes de revenus. Une nouvelle tentative visant à contraindre le parlement à enregistrer un décret autorisant un emprunt de 120 millions de livres rencontre une opposition déterminée. La lutte du parlement contre la politique de Brienne prend fin le 8 mai : il accepte sa propre dissolution, mais à condition que soient convoqués des États généraux pour porter remède aux désordres de l'État.

Brienne, qui a été nommé entre-temps archevêque de Sens, se trouve dès lors confronté à une opposition quasi-générale ; il est contraint de suspendre la Cour plénière qu’il destinait à remplacer le parlement et de promettre la tenue d'États Généraux. Mais ces concessions ne suffisent pas à le maintenir au pouvoir et, le 25 août 1788, il doit se retirer, laissant un trésor vide. Le 15 décembre, il est fait cardinal et se rend en Italie, où il passera deux ans.

Pendant la Révolution 

Il revient en France à la Révolution et prête serment à la constitution civile du clergé en 1790. Devenu évêque constitutionnel de l'Yonne en 1791, il est désavoué par le pape et doit renoncer à la barrette de cardinal sur ordre de Pie VI. Sa conduite passée aussi bien que sa conduite présente l'ayant rendu suspect aux révolutionnaires, il est arrêté à Sens, le 9 novembre 1793, et détenu à domicile. De nouveau arrêté en 1794, il meurt la nuit même, victime soit d’une attaque d’apoplexie, soit d'un empoisonnement. Il est le frère de Louis-Marie-Athanase de Loménie, comte de Brienne, secrétaire d'État à la Guerre, guillotiné en 1794.

(en) « Étienne-Charles de Loménie de Brienne », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [détail de l’édition] [lire en ligne]

 

 

1808 

Papal States.gif Emblem of the Papacy.svg

Invasion des États pontificaux par Napoléon Ier.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 00:00
Archevêques de Milan (Milano)
Andrea Carlo Ferrari
Image illustrative de l'article Andrea Carlo Ferrari
Bienheureux Andrea Carlo Ferrari

(Lalatta di Palanzano, 13 août 1850 - Milano, 2 février 1921)

Evêque de Guastalla (1890)
puis Evêque de Côme (1891)
puis Archevêque de Milan (1894)
Cardinal-Prêtre (1894), puis Cardinal de Sainte-Anastasie (1894)
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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 00:00

A l'occasion de la Journée mondiale de la vie consacrée, Benoît XVI célèbre une messe dans la basilique Saint-Pierre.

 

Jean-Paul II fut à l'initiative de la première journée mondiale de la vie consacrée en 1997, célébrée lors de la fête liturgique de la Présentation du Seigneur au temple. Benoît XVI célèbre une messe et non des vêpres comme il le fait le plus souvent.

 

Cette messe se tient en présence de nombreux religieux et religieuses présents à Rome, ainsi que des laïcs membres d'instituts de vie consacrée.

 

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 00:00
Conclave - 1922

02 Février 1922 à 06 Février 1922

 

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 00:00
Evêques de Langres

http://a398.idata.over-blog.com/4/28/22/68/Zamet.jpg

Sébastien Zamet


(Paris, 1587 – Mussy-sur-Seine, 2 février 1655)


Abbé de Juilly, de Saint-Vincent de Senlis


Aumônier du Roi


Evêque-Duc de Langres et Pair de France (1615)

 

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 00:00

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Albert de Cuyck

 

prince-évêque de Liège, décédé en 1200.


Originaire d'une famille noble de Liège, Albert de Cuyck fut archidiacre et prévôt de Saint-Paul.

Précédé par
Simon de Limbourg
Prince-évêque de Liège
LuikVlag.svg
11951200
Suivi par
Hugues de Pierrepont
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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 00:00

Le pape Benoît XVI nomme Mgr Jean Legrez archevêque du diocèse d’Albi

archeveque

Le pape Benoît XVI a nommé archevêque d’Albi, siège vacant par suite de la désignation de Mgr Pierre-Marie Carré comme archevêque coadjuteur de Montpellier, Mgr Jean Legrez était jusqu’à présent évêque de Saint-Claude dans le Jura.


L’équipe du Service diocésain de la communication (catholique-tarn)

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 00:00

Election du 29 Janvier au 02 Février 1119


(Callistus II)

(Calixte II)


  Le pape Gélase II est décédé le 29 Janvier 1119

 

 

  Mgr Guy de Bourgogne de la Vienne, la France, pas un cardinal, a été élu à Cluny, France, le 2 Février, 1119.

 

  Neuf cardinaux ont pris part à l'élection.  

 

La plupart des autres cardinaux ont été à Rome.  

 

  Le nouveau pape, qui prit le nom Calliste II, a été couronné à Vienne le 9 Février, 1119 et entra à Rome le 3 Juin, 1120.


- Lamberto Scannabecchi , Can. - Lamberto Scannabecchi , Can. Reg. Reg. of Saint Augustine, bishop of Ostia, dean of the Sacred College of Cardinals. de Saint Augustin, évêque d'Ostie, doyen du Sacré Collège des Cardinaux.
- Kuno von Urach , Can. - von Urach Kuno , Can. Reg. Reg. of Arrouaise, bishop of Palestrina. d'Arrouaise, évêque de Palestrina.
- Giovanni da Crema , title of S. Crisogono. - Giovanni da Crema , le titre de S. Crisogono.
- Guido , OSB, title of S. Balbina. - Guido , OSB, le titre de S. Balbina.
- Gregorio Papareschi , seniore , Can. - Gregorio Papareschi , seniore, Can. Reg. Reg. Lat., protodeacon of S. Angelo in Pescheria. Lat., Protodiacre de S. Angelo in Pescheria.
- Aldo da Ferentino , deacon of Ss. - Aldo da Ferentino , diacre de SS. Sergio e Bacco. Sergio e Bacco.
- Pietro Pierleoni , OSBClun., deacon of Ss. - Pietro Pierleoni , OSBClun., diacre de SS. Cosma e Damiano. Cosma e Damiano.
- Crisogono Malcondini , deacon of S. Nicola in Carcere. - Crisogono Malcondini , diacre de S. Nicola in Carcere.
- Roscemanno Sanseverino , OSBCas., deacon of S. Giorgio in Velabro. - Roscemanno Sanseverino , OSBCas., diacre de S. Giorgio in Velabro.

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 00:00

Blason de Andrea Carlo Ferrari

 Andrea Carlo Ferrari
http://4.bp.blogspot.com/_GzQnzaF4k-o/SK__MBFC46I/AAAAAAAAEl0/mFtyBleMJ24/s400/bl+cardinal+ferrari.jpg

né le 13 août 1850 à Lalatta dans le diocèse de Parme

 mort le 2 février 1921

 cardinal italien
archevêque de Milan
 fondateur de la Compagnie de Saint Paul.

 Il a été béatifié le 10 mai 1987 par le pape Jean Paul II.
sa fête a été fixée au 2 février.

Vie et œuvre 

Il ajouta ultérieurement le prénom de Carlo en l'honneur de Charles Borromée.

 

Après avoir fait ses études au séminaire, il est ordonné prêtre en 1873 et enseigne les mathématiques et la physique au séminaire de Parme, dont il devient vice-recteur, puis recteur.

 

Il est nommé évêque de Guastalla en 1890 puis de Côme.

 

En 1894, le pape Léon XIII le crée cardinal, et le nomme archevêque de Milan, fonction qu'il occupera pendant 27 ans.

Il assuma sa charge pastorale avec ardeur, allant au-devant des fidèles lors de multiples visites aux églises éloignées. Parallèlement, il a une activité sociale importante, et participe à répandre les principes énoncés dans l'encyclique Rerum Novarum.

 

Andrea Carlo Ferrari, aidé de son secrétaire Giovanni Rossi, est à l'origine d'une fondation La Compagnie de Saint Paul, appelée aussi Œuvre Cardinal Ferrari, rassemblant des cantines pour les ouvriers, des maisons du peuple, des institutions pour accueillir les jeunes filles en difficulté, des pèlerinages et un journal catholique. Le premier noyau de l'œuvre est tourné vers les activités sociales, tandis qu'une autre branche travaille dans le domaine culturel, d'où naîtra l'université catholique [1]. Toutes ces initiatives ont encore de nombreux prolongements à l'heure actuelle dans le monde entier, selon le vœu de leur fondateur : « Sortez des sacristies, allez sur les places ». [2]


Il meurt le 2 février 1921. C'est Mgr Achille Ratti, futur pape sous le nom de Pie XI, qui lui succède à l'archevêché de Milan.

 

  • (it) article de Giuseppe Gottardo, dans Santi verso il Giubileo, Éditions Messaggero Padoue, 2001
  • Osservatore Romano : 1987 n.20
  • Documentation Catholique : 1987 p.690
  • Prions en Eglise, Éditions Bayard

Bibliographie 

  • Vers une biographie définitive du cardinal Ferrari, C. Snider, éditions Neri Pozza - Vicenza, 1981
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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 00:00

Armoiries pontificales de Clément XIII


Clément XIII

(Carlo della Torre Rezzonico)
 pape

{{{légende}}}

Carlo della Torre di Rezzonico

 

Venise, 7 mars 1693

Rome, 2 février 1769

 

élu pape le 6 juillet 1758 sous le nom de Clément XIII

(en latin Clemens XIII, en italien Clemente XIII)

 

Biographie

Accession au pontificat 

Éduqué par les Jésuites à Bologne, il fit des études de droit canonique et commença sa carrière en 1716, à la Curie romaine, comme référendaire au Tribunal suprême de la Signature apostolique. En 1725, il fut promu auditeur de la Rote romaine pour la république de Venise. Il fut nommé cardinal-diacre en 1737. En 1747 il fut consacré évêque de Padoue. Il succéda sur le trône de Pierre à Benoît XIV, et fut le prédecesseur de Clément XIV. La même année la famille de Rezzonico célébrait le mariage de Ludovico Rezzonico avec une épouse de la puissante famille des Savorgnan. Fils de l'homme qui avait acheté le palais inachevé sur le Grand Canal (maintenant Ca' Rezzonico) et achevé sa construction, le nouveau pontife romain avait mauvaise réputation pour son népotisme effréné.

La question des Jésuites 

Malgré l'humilité et l'affabilité de son caractère droit et modéré, pudique à l'excès (il avait fait recouvrir de feuilles de figuier fabriquées en série les sculptures classiques du Vatican) et généreux avec sa vaste fortune personnelle, le pontificat de Clément XIII fut troublé par les pressions continuelles que tentaient de faire sur lui les milieux français influencés par l'esprit des Lumières, pour qu'il supprimât les Jésuites. Clément XIII mit à l'Index l'Encyclopédie de d'Alembert et Diderot, mais c'est une action qui aurait été plus efficace au siècle précédent. Une résistance plus inattendue vint des cours les moins portées au progrès, celles d'Espagne, des Deux-Siciles et du Portugal. En 1758, le ministre réformateur de Joseph Ier de Portugal (1750-1777), le Marquis de Pombal, expulsa les Jésuites du Portugal et les expédia en masse à Civitavecchia, comme « cadeau pour le Pape ». En 1760, Pombal renvoya à Rome le nonce apostolique et rappela l'ambassadeur du Portugal. Une brochure intitulée Brève Relation représenta les Jésuites comme ayant fondé en Amérique du Sud sous leur propre souveraineté un royaume pratiquement indépendant où ils tyrannisaient les Indiens, le tout pour servir leur insatiable ambition et leur avarice ; que cela fût vrai ou non (et c'était très clairement faux au sujet des Indiens, pour lesquels la sollicitude des Pères de la Compagnie est bien connue), c'était un coup très grave pour les Jésuites.

En France, le Parlement de Paris, dominé par la haute bourgeoisie et qui affichait des sympathies jansénistes, commença au printemps 1761 à faire pression pour expulser les Jésuites de France ; on publia des extraits de textes écrits par des Jésuites, ces affirmations étaient prises peut-être en dehors de leur contexte, mais cela nourrit la cause anti-jésuite. Quoiqu'une congrégation d'évêques réunie à Paris en décembre 1761 recommandât de ne rien faire, Louis XV (1715-1774) promulgua un ordre royal qui ne permettait à la Société de rester dans le royaume, que si certains changements étaient apportés dans leur constitution pour la conformer aux souhaits du Parlement et si l'on créait un vicaire-général des Jésuites français qui serait indépendant du général résidant à Rome. Le 2 août 1762, le Parlement supprima les Jésuites en France, en imposant des conditions inacceptables à chacune de leurs demandes de rester dans le pays, Clément XIII répondit par une protestation contre la violation des droits de l'Église et cassa l'arrêt, mais les ministres de Louis XV ne pouvaient permettre qu'on annulât ainsi une loi française et le Roi finalement expulsa les Jésuites en novembre 1764.

Clément XIII soutint énergiquement l'ordre dans une bulle papale Apostolicum pascendi, le 7 janvier 1765, où il repoussait comme des calomnies les critiques contre les Jésuites et louait l'utilité de l'ordre. En 1766, il rédigea la bulle Christianæ reipublicæ salus, contre les Lumières. Face à la France et au Portugal, il refusa de modifier les Constitutions de la Compagnie de Jésus. Tout cela fut presque partout ignoré : en 1768 les Jésuites avaient été expulsés de France, des Deux-Siciles et de Parme. En Espagne, ils se croyaient en sûreté, mais Charles III d'Espagne (1759-1788), impressionné par ce qu'on affirmait en France, choisit finalement d'agir encore plus énergiquement : dans la nuit du 2 au 3 avril 1767, toutes les maisons des Jésuites en Espagne furent soudainement encerclées, et ceux qui s'y trouvaient furent arrêtés, expédiés vers les ports dans les vêtements qu'ils portaient sur eux et entassés sur des bateaux qu'on envoya à Civitavecchia. Dans une lettre à Clément XIII, le Roi prévint que son allocation annuelle de 100 piastres serait retirée pour l'ordre entier si n'importe lequel de ses membres s'avisait à un moment quelconque d'écrire une justification quelle qu'elle fût ou de critiquer les motifs de leur expulsion, motifs qu'il refusait et refuserait toujours de discuter.

C'est pratiquement le même sort qui les attendait dans les territoires du duc de Parme et Plaisance, un Bourbon que conseillait le ministre libéral Guillaume du Tillot. En 1768, Clément XIII publia une protestation énergique (Monitorium) contre la politique du gouvernement de Parme. La question de l'investiture de Parme accrut les ennuis du Pape. Les Rois Bourbon soutinrent la cause de leur cousin, occupèrent Avignon, Bénévent et Pontecorvo et présentèrent conjointement une demande péremptoire pour la suppression totale des Jésuites (janvier 1769). Poussé dans ses derniers retranchements, Clément XIII consentit à convoquer un consistoire pour examiner la question, mais il mourut la veille même du jour où celui-ci devait se réunir (2 février 1769), non sans qu'on soupçonnât le poison, pour lequel, au vrai, il semble n'y avoir aucune preuve convaincante.

Selon le Registre Annuel pour 1758 : le Pape Clément XIII était « l'homme le plus honnête du monde; un ecclésiastique des plus exemplaires; pratiquant la morale la plus pure ; dévot, posé, cultivé, zélé... »

 

(en) « Clément XIII », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [détail de l’édition] [lire en ligne]

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