né à Rome
pape du 12 juin 816 jusqu'à sa mort le 24 janvier 817 à Rome.
Il sacra Louis le Débonnaire empereur à Reims
Gélase II (Giovanni Coniulo ou Giovanni de Gaète)
né vers 1060 à Gaète, dans le Latium
religieux italien du Moyen Âge
161e pape de l'Église catholique, pendant une année, du 24 janvier 1118 au 28 janvier 1119.
Né dans une famille aisée, il est élevé à l'abbaye du Mont-Cassin, puis entre en 1088 au service d'Urbain II.
La même année, il est ordonné diacre.
Peu de temps après, Urbain II le nomme cardinal-diacre de Santa Maria in Cosmedin et chef de la chancellerie pontificale. Après la mort d'Urbain II, il se range aux côtés de Pascal II face à l'antipape Clément III.
Il partage sa captivité en 1111, puis le soutient lors du synode du Latran de 1116.
Deux jours après la mort de Pascal II, le 24 janvier 1118, Giovanni Coniulo est élu à Rome sous le nom de Gélase II. Il est aussitôt capturé par le clan Frangipani, puis libéré par la foule menée par le préfet urbain et le clan Pierleoni.
Les troubles empêchent néanmoins sa consécration et il doit quitter Rome au début du mois de mars, poursuivi par les troupes de l'empereur Henri V, lequel exige que la consécration se fasse en sa présence. Face au refus de Gélase II, Henri V suscite l'antipape Grégoire VIII. Gélase II, réfugié dans sa ville natale, se fait ordonner prêtre, puis évêque. Au mois d'avril, il excommunie l'antipape et Henri V.
Il revient à Rome au début de juillet 1118, après le départ d'Henri V, pour trouver la ville aux mains des Frangipani, qui soutiennent Grégoire VIII. Il doit de nouveau fuir et cherche protection en France auprès de Louis VI le Gros.
Alors qu'il se dirige vers Vézelay pour rencontrer le roi, il tombe malade et meurt à l'abbaye de Cluny, où il est enterré.
Selon la tradition, il aurait recommandé sur son lit de mort le cardinal Conon de Préneste, légat en Allemagne puis, devant le refus de ce dernier, celui qui devait devenir Calixte II.
Sa tombe est profanée durant la Révolution française
Jeanne d'Arc, surnommée la Pucelle d'Orléans, est une figure emblématique de l'histoire de France. Au début du XVe siècle, elle mène victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, levant le siège d'Orléans, conduisant le dauphin Charles au sacre à Reims et contribuant ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent Ans.
Finalement capturée par les Bourguignons à Compiègne, elle est vendue aux Anglais par Jean de Luxembourg pour la somme de 10 000 livres, et condamnée au bûcher en 1431 après un procès en hérésie. Entaché de nombreuses et importantes irrégularités, ce procès est cassé par le pape Calixte III en 1456, et un second procès en réhabilitation conclut à son innocence et l'élève au rang de martyre. Elle est béatifiée en 1909 et canonisée en 1920. Elle est l'une des trois saintes patronnes de la France.
Surnom | La Pucelle |
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Naissance | 5 ou 6 janvier 1412 Domrémy |
Décès | 30 mai 1431 (à 19 ans) Rouen |
Origine | Lorraine |
Allégeance | Royaume de France |
Service | 1428 - 1430 |
Conflits | Guerre de Cent Ans |
Faits d’armes | Siège d'Orléans Bataille de Jargeau Bataille de Meung-sur-Loire Raid sur Reims Bataille de Patay |
Famille | Fille de Jacques d'Arc, 5 frères et sœurs dont Jean et Pierre |
Né dans une famille noble originaire de Toscanella aujourd'hui Tuscania dans la région du Lazio (le cardinal le niera et prétendra dans ses mémoires que ses origines sont à Pise) et ayant relevé au XVIIIe siècle le nom de Consalvi (son véritable nom étant Brunacci), Ercole entre à l'âge de 14 ans au séminaire de Frascati, où il éveille l'intérêt du cardinal d'York, évêque du diocèse. Il poursuit ensuite des études d'histoire ecclésiastique et de droit à l'Académie des nobles ecclésiastiques. En 1783, il entre dans la Curie romaine comme chambellan privé. Il y fait une carrière brillante, devenant en 1790 prélat votant (votante) du Tribunal suprême de la Signature apostolique et en 1792 auditeur de la Rote romaine.
En 1796, il est nommé assesseur de la commission militaire chargée de prévenir les troubles révolutionnaires. Quand Berthier entre dans Rome à la tête des troupes françaises, le 15 février 1798, Consalvi est arrêté et jeté dans les geôles du château Saint-Ange. Exilé ensuite dans la campagne italienne, il rejoint Naples. Après avoir tenté en vain de rejoindre Pie VI en exil, il s'installe à Venise.
C'est là que se tient à partir du 1er décembre 1799 le conclave. Consalvi, âgé de 42 ans, est choisi comme secrétaire du conclave. Alors que celui-ci s'enlise pendant plus de trois mois, notamment à cause de l'exclusive de l'empereur d'Autriche contre le cardinal Gerdil, Consalvi rallie les cardinaux sur le nom du cardinal Chiaramonti, évêque d'Imola, qui est élu le 14 mars 1800 sous le nom de Pie VII. Le lendemain, le nouveau pape nomme Consalvi pro-secrétaire d'État; il l'élèvera à la dignité de cardinal, et de secrétaire d'État, le 15 août suivant.
Consalvi a alors les mains libres pour réorganiser les États pontificaux, malmenés par la tourmente révolutionnaire. Il s'entoure de prélats progressistes et constitue quatre commissions cardinalices chargées de réfléchir à la réforme des institutions.
Parallèlement à ces réformes, il signe après 13 mois de négociations un concordat avec la France puis un autre avec la République cisalpine. En 1804, il persuade Pie VII d'accepter de couronner Napoléon Bonaparte. Pourtant, Napoléon le croit son ennemi et par l'intermédiaire du cardinal Fesch, demande avec insistance son renvoi. En 1806, Pie VII finit par céder : le 17 juin, Consalvi quitte la secrétairerie d'État.
Quand la France envahit à nouveau les États pontificaux le 17 mai 1809, Consalvi est contraint de quitter Rome. Il se retire à Paris où il vit dans la discrétion, refusant la pension offerte par le gouvernement. En 1810, il refuse d'assister au mariage de Napoléon et de Marie-Louise d'Autriche, au motif que le pape ne s'est pas prononcé sur l'invalidité de la première union de l'empereur avec Joséphine de Beauharnais. Furieux, Napoléon ordonne que les biens de Consalvi et des 12 autres cardinaux dans le même cas soient confisqués, et qu'eux-mêmes soient privés de leur rang. Consalvi et les autres prélats doivent alors se vêtir de noir comme de simples prêtres, gagnant ainsi le surnom de « cardinaux noirs ». Le 11 juin, il est exilé à Reims, où il commence à rédiger ses mémoires.
Libéré en 1813, il rejoint Pie VII. Après l'abdication de Napoléon en 1814, il gagne Rome où il est aussitôt nommé secrétaire d'État.
La première tâche de Consalvi est alors diplomatique. Il développe les relations du Saint-Siège au-delà de leur cercle habituel, rencontrant ainsi Alexandre Ier de Russie en 1814, puis le prince-régent d'Angleterre, futur George IV. Il prend part au Congrès de Vienne où il obtient la restitution des États pontificaux dans les limites pré-révolutionnaires, à l'exception d'Avignon et du Comtat Venaissin. Il y gagne l'admiration de lord Castlereagh, ambassadeur de Grande-Bretagne, qui écrit « c'est notre maître à tous ».
Il reprend également son effort de réforme, en abolissant les privilèges de la noblesse dans les cités pontificales, en promulguant un nouveau code civil et pénal, en réorganisant l'éducation et assainissant les finances. Il lutte également contre le carbonarisme.
Parallèlement, il conclut des concordats avec la France, la Bavière et la Sardaigne (1817), la Prusse (1821), le Hanovre (1823).
À la mort de Pie VII en août 1823, il quitte la secrétairerie d'État, et devient le nouveau préfet de la congrégation de la propagande fide jusqu'à sa mort. Il meurt peu après. Son corps est enseveli à San Marcello, dans la Via del Corso, tandis que son cœur repose au Panthéon à coté de la tombe du peintre Raphaël.
Il lègue toute sa fortune à la Propagande fide prétendant n'avoir plus aucune famille (ce qui était faux). Un célèbre procès opposant ses héritiers à la congrégation devait commencer, que la dite congrégation gagnera.
Decio Carafa exerce des fonctions au sein de la curie romaine, notamment comme référendaire au tribunal suprême de la Signature apostolique et collecteur général du Portugal.
Il est élu archevêque titulaire de Damasco en 1606 et envoyé comme nonce apostolique en Flandre puis en Espagne de 1607 à 1611.
Le pape Paul V le crée cardinal lors du consistoire du 7 août 1611.
Le cardinal Carafa est transféré à l'archidiocèse de Naples en 1613.
Il participe au conclave de 1621, lors duquel Grégoire XV est élu pape et au conclave de 1623 (élection d'Urbain VIII).
né à Inowrocław en Pologne le 18 décembre 1929
décédé à Varsovie le 23 janvier 2013 à l'âge de 83 ans
cardinal polonais, archevêque émérite de Varsovie depuis 2006.
Le cardinal Jozef Glemp, ancien primat de Pologne et président de la Conférence des évêques polonais pendant 23 ans, est mort mercredi après-midi dans un hôpital de Varsovie à l'âge de 83 ans.
Benoît XVI a salué jeudi avec une chaleur particulière la mémoire du cardinal Glemp, dont il a souligné le rôle "d'apôtre de la concorde contre l'affrontement", notamment à l'époque de l'état de siège en Pologne.
Benoît XVI: " Le Cardinal Glemp fut un apôtre de l'unité dans la division"
Dans un message adressé à l'archevêque de Varsovie, Kazimierz Nycz, Benoît XVI écrit avoir vu en lui un "apôtre de l'unité contre la division, de la concorde face à l'affrontement, de la coopération dans la construction d'un avenir heureux sur la base des belles et douloureuses traditions de l'Eglise et du peuple polonais"
"Il a résolu avec prudence nombre de problèmes de la vie politique, sociale et religieuse de son pays", a ajouté le pape, qui dit avoir "toujours apprécié sa bonté sincère, sa simplicité, son sens de l'ouverture et sa totale consécration au bien de l'Eglise de Pologne"
"C'était un juste et cette justice fut source d'inspiration et de force dans sa mission de guider l'Eglise durant une période de grandes mutations socio-politiques de la Pologne et de l'Europe", a ajouté le pape, selon lequel Mgr Glemp a été "en constante communion spirituelle avec Jean-Paul II"
Il était atteint d'une tumeur au poumon
Ce très proche collaborateur de Jean-Paul II souffrait d'une tumeur au poumon, mais participait toujours activement à la vie de l'Eglise polonaise, en suivant par exemple en août dernier la visite à Varsovie du patriarche orthodoxe russe Kirill.
Avec le président de l'épiscopat polonais, l'archevêque Jozef Michalek, ils avaient signé une lettre invitant les fidèles russes et polonais à la réconciliation. Sa mort a été annoncée par l'actuel évêque de la capitale de la Pologne, le cardinal Kazimierz Jycz.
Né le 18 décembre 1929 à Inowroclaw, dans le centre du pays, dans une famille modeste et très croyante, Jozef Glemp est contraint durant la guerre de travailler dans une ferme pour le compte d'occupants allemands.
Il n'entame ses études qu'après la libération, entre au séminaire en 1950, avant d'être sacré évêque en 1979.
Une voix contre la dictature communiste
Monseigneur Jozef Glemp a été créé cardinal par le pape Jean-Paul II en 1981. Jusqu'en 2004, il est président de l'Episcopat polonais et a occupé de 1981 à 2009 la fonction de primat de Pologne.
Parmi les faits qui marquent l'histoire de la Pologne, restera son appel public, en décembre 1981, quand le général Wojciech Jaruzelski impose la loi martiale pour réprimer le syndicat Solidarnosc, fondé par l'ancien président polonais Lech Walesa.
"Je vous le demande, même si je dois le faire à pieds nus et à genoux : ne commencez pas à vous entretuer", affirme alors Monseigneur Glemp.
Le cardinal Glemp restera une voix influente lors des difficiles années de la dictature communiste.
(Le cardinal Jozef Glemp à Varsovie en avril 2010)