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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 23:00
blason
Louis Belmas
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/47/Belmas.jpg/200px-Belmas.jpg

Baron de l'Empire

Commandeur de la Légion d'honneur sous la Monarchie de Juillet

 Né le 11 août 1757 à Montréal (Aude)

Décédé le  21 juillet 1841

 homme d'église français des XVIIIe siècle et XIXe siècle.

Biographie 

Louis Belmas naquit à Montréal en Languedoc.

 

Son père, quoiqu'il fût commerçant, jouissait de l'estime et de la considération publiques.

 

Louis, à peine âgé de quatre ans et demi, perdit cet excellent père et sa mère, la plus douce et la plus pieuse des mères, dans l'espace de six semaines. Ils laissaient huit enfants et une fortune très bornée. 

 

Belmas fut adopté par son parrain qui le reçut dans sa maison, et se chargea de l'élever.

 

Il fut envoyé d'abord dans les écoles de sa petite ville natale, et commença bientôt ses études de latin au collège de Carcassonne.

 

Là, depuis la sixième jusqu'à la rhétorique au collège de l'Esquille à Toulouse, ses succès furent brillants.

 

On le nomma presque toujours le premier dans les concours publics.

 

À la fin de 1772, il fut tonsuré par M. l'évêque de Carcassonne, qui lui donna, deux ans après, une bourse dans le séminaire de Toulouse.

 

Les prêtres de l'Oratoire dirigeaient cette maison avec leur habileté connue.

 

Il fit chez eux sa philosophie et sa théologie, toujours avec distinction, et reçut le grade de bachelier.

 

Il retourna ensuite à Carcassonne, et fut ordonné prêtre le 22 décembre 1781.

 

Nommé vicaire de Saint-Michel de Carcassonne, il remplit ces fonctions avec tant de succès qu'en 1782 il fut gratifié d'une prébende dans la collégiale Saint-Vincent de Montréal, et appelé par l'évêque, M. Chastenet de Puységur, à la direction du séminaire de Carcassonne.

 

En 1786, ce prélat le nomma promoteur général du diocèse, et lui confia, sur la demande de Belmas, la cure de Carlipa.

 

M. Belmas fut appelé par le vœu général de la succursale de Carlipa à la cure de Castelnaudary, capitale du Lauraguais.

 

Dans ce nouveau poste, il s'attira l'attachement et la confiance de ceux dont il partageait les opinions et protégea les démissionnaires contre l'exaltation des esprits.

 

On l'appelait à Castelnaudary le Bon curé.

 

Sa réputation de bonté s'étendit avec celle de ses talents supérieurs pour l'administration et pour la chaire, à ce point même qu'on le jugea bientôt digne de l'épiscopat.

 

Il avait quarante-trois ans. M. Guillaume Besancel, évêque constitutionnel de l'Aude, que ses infirmités et son grand âge mettaient dans l'impuissance de remplir ses fonctions, témoigna le désir d'avoir un coadjuteur.

 

Suivant le régime en vigueur, il eut recours aux suffrages populaires qui tous se portèrent sur Belmas.

 

Besancel mourut le 6 février 1801 et Belmas qui avait adhéré à la constitution civile du clergé devint évêque constitutionnel de l'Aude le 26 octobre 1800.

 

Il fut sacré à Carcassonne durant la tenue d'un concile provincial où se trouvaient réunis onze évêques.

 

M. Belmas assista au concile dit national de Paris en 1801 : il y prit le titre d'évêque de Narbonne, ville qui, dans la démarcation de l'assemblée constituante, devait être la résidence de l'évêque de l'Aude. M. Belmas prononça à la fin du concile un discours au sujet des conférences qui avaient été indiquées avec le clergé insermenté.

 

Après le concordat de 1802, Fouché le fit comprendre dans le nombre des douze évêques constitutionnels qui furent nommés à de nouveaux sièges.

 

On sait que plusieurs de ces prélats refusèrent de signer une rétractation que le légat leur demandait : ils déclarèrent seulement qu'ils renonçaient à la constitution civile du clergé, condamnée par le Saint-Siège. M. Belmas fut de ce nombre.

 

Lorsqu'enfin, grâce aux soins combinés du pape Pie VII et du Premier Consul Napoléon Bonaparte, le schisme de France se trouva éteint, Louis Belmas fut nommé, le 11 avril 1802, au siège de Cambrai redevenu simple évêché, soumis à la métropole de Paris.

 

Il prêta serment le 18 du même mois, et fit son entrée à Cambrai le 6 juin suivant.


Cambrai ne ressemblait plus à ce qu'elle était autrefois.

 

Alors qu'une foule d'édifices religieux l'embellissaient et qu'elle était habitée par un clergé nombreux, la ville n'avait plus de pontife et la cathédrale était en ruines.

 

Ses premiers soins furent d'organiser son diocèse qu'il trouva dénué de tout, et complètement à refaire : l'œuvre était immense et presque impossible : point d'union et de discipline dans son clergé, pas un seul établissement sacerdotal, nulles ressources pécuniaires.

 

Loin de décourager le prélat, les obstacles donnèrent à son zèle plus d'activité et de puissance, il en appela de son désespoir à la charité des fidèles, et, sans aucun subside du gouvernement, conduisit ses projets à bonne fin.

 

Belmas fit de l'abbatiale Saint-Aubert (depuis appelée église Saint-Géry), conservée pour un usage profane, sa cathédrale : mais, peu de temps après, il conféra ce titre à l'église du Saint-Sépulcre, et établit lui-même sa demeure dans l'ancienne abbaye de ce nom. Mgr Belmas apporta tous ses soins et toute sa sollicitude à réorganiser le culte divin, à réunir, à diriger, à soutenir ses prêtres dispersés.

 

Il fut bientôt en état de construire, quoiqu'à grands frais, une vaste maison dont il fit le séminaire diocésain ; et plus tard, par des additions et des dispositions nouvelles, disposa l'ancien collège des jésuites pour devenir à son tour le grand séminaire et laisser place dans le premier édifice à l'école secondaire ecclésiastique.

 

Lorsque le Pape vint à Paris pour le couronnement de Napoléon (2 décembre 1802), M. Belmas donna une nouvelle garantie de ses sentiments, en signant un écrit qui lui fut présenté de la part de S.S. Pie VII, portant adhésion pleine et entière aux jugements du Saint-Siège sur les affaires ecclésiastiques de France.

 

En 1804, le tombeau qui renfermait le corps de Fénelon ayant été retrouvé, les magistrats de Cambrai résolurent de transférer ces restes dans la chapelle de l'hospice de Sainte-Agnès.

 

Or, la cérémonie qui fut projetée ressemblait plus à une fête païenne qu'à une solennité catholique : l'évêque déclara que ni lui ni son clergé ne pouvaient accepter la place qu'on leur avait assignée dans ce cortège si peu assorti à la dignité archiépiscopale.

 

Il adressa ses réclamations à l'Empereur qui, après avoir pris connaissance de l'affaire, ordonna d'ajourner indéfiniment la cérémonie.

 

Ce fut assez pour attirer sur le prélat le ressentiment et les injures, on essaya même de l'attaquer.

 

Le tombeau, retardé par des difficultés sans nombre, ne fut terminé qu'à la seconde Restauration, et l'inauguration du monument eut lieu le 7 janvier 1826, sous la présidence de Monseigneur Belmas qui prononça en cette occasion un discours remarquable.

 

Lorsque Napoléon Ier, qui s'était acquis une gloire réelle par le rétablissement du culte, arrêta et fit déporter à Savone Sa Sainteté Pie VII, un concile fut convoqué à Paris en 1811, pour apporter quelque remède aux maux que souffrait la religion en France.

 

Mgr Belmas assista à ce concile, mais il ne parait pas avoir pris une part active aux conférences.


Belmas fut maintenu évêque de Cambrai à la première Restauration et pendant les Cent-Jours.

 

M. Belmas appelait Napoléon son bienfaiteur, lequel l'avait fait baron de l'Empire. Il n'est pas étonnant alors de le trouver parmi les premiers à la cérémonie du Champ-de-Mai (1er juin 1815)

 

Louis XVIII, revenu une seconde fois dans son royaume, fit son entrée à Cambrai le 26 juin 1815, mais le souvenir de la cérémonie du Champ-de-Mai, auquel le prélat avait assisté tout récemment, empêcha le monarque de descendre au palais épiscopal, il s'établit dans la maison d'un particulier.

 

M. l'évêque de Cambrai s'était rendu à Paris pour solliciter la mise en liberté de quelques ecclésiastiques de son diocèse gravement compromis dans les Cent-Jours : grâce, sans doute, à son dévouement connu, il obtint ce qu'il désirait, et sa joie fut d'autant plus vive, qu'il arrachait les victimes à d'atroces vengeances.

 

De pressantes instances lui furent faites pour l'engager à se démettre de son siège : pressions auxquelles il resta sourd.

 

Lord Wellington avait pour M. Belmas une estime toute particulière.

 

On prétend que le vainqueur de Waterloo soutint très efficacement le courage et les droits du prélat dans lesdites circonstances. Un témoignage pareil n'était point suspect, Louis XVIII l'accueillit avec bonheur.

 

Deux ans après, par lettres apostoliques, en date du 6 des calendes d'août 1817, le siège de Cambrai fut de nouveau, sur la demande de Louis XVIII, érigé en archevêché.

 

Ces lettres faisaient suite au concordat du 11 juin 1817 qui résolu d'ériger Cambrai en archevêché, mais la cour de Rome ne voulait point récompenser M. Belmas, en lui conférant un titre plus élevé.

 

On lui proposa de se démettre : il n'y consentit qu'à condition qu'on lui donnerait un titre d'archevêché in partibus. Le pape ne souscrivit point à cette idée, et l'érection de l'archevêché de Cambrai fut ajournée (bulle d'octobre 1822)

 

En 1827, Charles X, visitant les provinces du nord, arriva à Cambrai le 4 septembre, et voulut être logé au palais épiscopal. Le digne évêque ne négligea rien pour donner à son hôte des témoignages de respect et de dévouement.

Mgr Belmas adhéra sans hésitation la révolution de 1830.

 

Le roi Louis-Philippe Ier, se trouvant à Cambrai en 1852, accorda à notre évêque les insignes de Commandeur de la Légion d'honneur.

 

Le Roi des Français lui proposa même l'archidiocèse d'Avignon. Le fidèle évêque de Cambrai refusa cette promotion.

 

Jusqu'au dernier jour, Mgr Belmas traita les affaires de son diocèse avec la présence d'esprit, la facilité de travail qui le caractérisaient.

 

Peu avant sa mort, il entendit encore la lecture de sa correspondance et il indiqua les réponses à faire.

 

Il s'occupa des prochaines ordinations et fit expédier une lettre pour que sa mort n'apportât aucun retard à ceux qui dévoient être ordonnés.

 

 

Une maladie longue, rendue plus grave par la vieillesse, l'emporta le 21 juillet 1841, après un épiscopat qui dura près de quarante ans.

 

C'est M. le docteur Lenglet qui procéda à l'autopsie du corps de Mgr Belmas. Le cœur était dans un état tout à fait anormal.

 

Des tuméfactions énormes, des désordres affreux se faisaient remarquer autour de ce viscère.

 

Cependant, chose étrange, jamais le malade ne s'était plaint d'aucune douleur dans la région du cœur.

 

Son oraison funèbre fut prononcée à Cambrai par M. Wicart, alors curé-doyen de Sainte-Catherine de Lille, depuis évêque de Fréjus.

 

Cambrai offrit toutes les images d'un grand deuil, par suite du décès de Mgr Belmas. Trois fois par jour, à six heures du matin, à midi et à six heures du soir, toutes les cloches de la cathédrale et de l'église Saint-Géry sonnaient à grandes volées.

 

D'heure en heure, un coup de canon fut tiré.

 

Au palais épiscopal, se pressaient les fidèles qui venaient contempler une dernière fois les traits du prélat et prier pour lui.

 

À la mort de Louis Belmas, le siège épiscopal de Cambrai est à nouveau érigé en archevêché par bulle du pape Grégoire XVI du 1er octobre 1841[1] au profit de Pierre Giraud.

Règlement d'armoiries 

« De sable, à un olivier terrassé d'or, le fût tortillé d'un serpent d'argent, au chef du second, chargé de trois étoiles d'azur ; au canton des barons évêques brochant[2] »
Bibliographie 



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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 23:00
dit le cardinal Guillermus

neveu de Clément VI et cousin de Grégoire XI


Évêque de Carcassonne (1371-1371) 

Évêque de Béziers (1349-1371)

 

Il fut ordonné prêtre le 22 septembre 1368


chanoine de Rouen et archidiacre de Paris


cardinal-diacre de Sainte-Marie à Cosmedin


puis cardinal-prêtre au titre de Saint-Clément, (1342-1374)

 

Né au hameau de La Jugie, dans la paroisse d’Eyrein, près de Rosiers-d’Égletons.


Décédé le 13 juillet 1371 à Avignon (84)

Parents

 

Son frère Fichier:02 Pierre de La Jugie.jpg Pierre (1319-1376) fut lui aussi cardinal. Archevêque de Saragosse, Narbonne et Rouen, cardinal de Sainte-Marie in Cosmedin (1375-1376), dit le cardinal de Narbonne.

 

Clément VI nomme son neveu cardinal

Il devint chanoine du chapitre cathédral de Rouen le 22 septembre 1332, puis chanoine et archidiacre de Notre-Dame de Paris.

 

Lors du consistoire du 20 septembre 1342, son oncle Clément VI lui remit le chapeau de cardinal avec le titre de cardinal-diacre de Sainte-Marie in Cosmedin.

 

Il fit son entrée à la curie d’Avignon le 12 octobre 1342

 

Ses légations en Italie et en Espagne

Devenu archidiacre de Transylvanie en 1345, il fut envoyé, en 1350, en tant que légat pontifical dans le royaume de Naples en compagnie des cardinaux Annibal de Ceccano et Guy de Boulogne.


Sa seconde légation se déroula en Espagne cinq ans plus tard.

 

Il quitta Avignon le 22 juillet 1355, avec titre de légat a latere.

 

Le 24 novembre, il arriva devant Tora assiégée par Pierre le Cruel, roi de Castille.

 

Innocent VI l’avait mandaté pour exiger la libération de l’évêque de Siguenza emprisonné par le roi.

 

Pour le faire céder, le cardinal dut menacer de jeter l’interdit sur la Castille.


Il réussit ensuite à mettre un terme à la guerre Pierre le Cruel faisait à Pedre IV le Cérémonieux.

 

Mais quand elle prit fin, les deux monarques recommencèrent les hostilités en dépit des exhortations du cardinal.

Les fiefs du Languedoc

En 1348, en pleine Peste Noire, le roi de France Philippe VI fut sollicité par le cardinal, pour accorder son aval à l’achat des châteaux de Ferrals-les-Corbières et la seigneurie de la Livinière, en Languedoc


Les héritiers du cardinal Pietro Colonna, effrayés par l’épidémie, avaient hâte de s’en débarrasser.

 

L’autorisation royale fut obtenue, mais la vente dut attendre la fin de la peste.

 

Elle ne fut conclue qu’en 1350 au nom de Nicolas de La Jugie, frère aîné du cardinal.

Sa Livrée avignonnaise

La Livrée du cardinal de La Jugie se trouvait entre les actuelles rues Félix Gras et Joseph Vernet.

 

Elle jouxtait, au Plan-de-Lunel, la Vinea Vespalis.


Sans quitter Avignon, il reçut la charge d’archiprêtre de Saint-Pierre de Rome entre 1362 et 1365 puis le titre de cardinal-prêtre de Saint-Clément le 22 avril 1368

 


Il décéda dans sa Livrée le 28 avril 1374 et fut, à sa demande, inhumé dans l’église abbatiale de la Chaise-Dieu où il rejoignit son oncle Clément VI

Fichier:La-Chaise-Dieu JPG0 (6).JPG

L'abbaye de la Chaise-Dieu, lieu d'inhumation du cardinal Guillaume de La Jugie

 

(La statuaire du tombeau de Clément VI, à La Chaise-Dieu, représentait un certain nombre des membres de sa famille dont Guillaume et Pierre de La Jugie)

 

 

Il s'était rendu de Béziers à Avignon, pour visiter le Pape et mourut dans cette dernière ville

 

Liens externes

 

 

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 23:00
http://www.wiki-narbonne.fr/images/thumb/0/00/A_Dillon2.jpg/200px-A_Dillon2.jpg

mainteneur de l'Académie des Jeux Floraux


Commandeur de l'ordre du Saint-Esprit (reçu le 1er janvier 1776)


Il se distingua par ses talents et son éloquence à l'Assemblée des notables de 1787

 

Abbé d'Elan, primat de Narbonnaise et président né des États de Languedoc, abbé de Saint-Jean des Vignes

 

Archevêque de Toulouse (1758-1762)

 

Évêque d'Evreux (1753-1758)

 

Archevêque de Narbonne (1762-1790)

 

Abbé de Caen (1777-1790)

 



Parents
  • Arthur, Comte Dillon gentilhomme irlandais devenu Lieutenant-Général dans l'armée de Louis XIV Né en 1670 - Décédé le 5 février 1733 au château royal de Saint-Germain-en-Laye (78, Yvelines)   à l'âge de 63 ans
  • Christina Sheldon Fille d'honneur de la reine d'angleterre Décédée le 5 août 1757
 il était l'oncle d'Arthur et Théobald Dillon, apparenté à la comtesse de Boigne par la mère de celle-ci, née Éléonore Dillon ainsi qu'à la marquise de La Tour du Pin née Henriette Lucy Dillon.

Carrière 

Diplômé en Sorbonne, il entra dans le sacerdoce et fut successivement abbé commendataire d’Élan près de Mézières, vicaire général de Pontoise (1747) puis évêque d'Évreux (1753), archevêque de Toulouse (1758)[3], enfin archevêque de Narbonne et primat de la Gaule narbonnaise (1762), et, grâce à cette charge, président-né des États de Languedoc.

 

Il obtint en 1777 Saint-Étienne de Caen (la prestigieuse abbaye aux Hommes), et en fut le dernier abbé commendataire.

 


Fait commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit par Louis XVI en 1776, il présida en 1788 l'assemblée du clergé.

 

Archevêque de Toulouse, il avait été élu mainteneur de l'Académie des Jeux floraux (1761).

Réalisations 

Administrateur visionnaire et entreprenant, en relation avec les physiocrates et les encyclopédistes, grand seigneur[4], il se consacra beaucoup moins à la direction spirituelle de son diocèse qu'à son bien-être temporel.

 

Il fit réaliser de nombreux travaux d'utilité publique, des ponts, des canaux, des routes, des ports, etc ; il créa des chaires de chimie[5] (confiées à Chaptal) et de physique à Montpellier et à Toulouse et il essaya de réduire la pauvreté, en particulier à Narbonne.


Il a laissé son nom à une promenade de la ville de Toulouse qu'il avait fait aménager : le cours Dillon.

 

Sur son intervention, les États de Languedoc décidèrent le 17 février 1776 la mise à exécution du vieux projet élaboré par Vauban en 1684 et qui consistait à « joindre le canal de Narbonne à celui de communication des mers », c'est-à-dire unir la Robine au canal du Midi par la création du canal de Jonction. Il fit dresser en 1788 un projet pour l'achèvement de la cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur[6]


Il fit aussi publier le dernier missel narbonnais en 1778, d'inspiration néo-gallicane, fortement influencé par celui de Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc pour l'Église de Paris, en faisant disparaître une grande partie de la liturgie propre à l'Église de Narbonne[7]

Du pouvoir à l'exil 

Peu présent dans sa métropole[8], il ne jouit pas d'une bonne réputation auprès de son clergé, avec qui il entra en conflit dès son installation sur le siège épiscopal, lorsqu'il avait tenté de lui imposer comme grand archidiacre un membre d'une famille irlandaise exilée en France.

 

Ce manque de popularité explique qu'en 1789 il ne fut pas élu député aux États généraux.


A la suite de ce qu'il ressentit comme un affront, il quitta Narbonne pour Paris et son domaine de Hautefontaine.

 

Bien que peu après l'adoption de la Constitution civile du clergé les Narbonnais eussent obtenu (contre Carcassonne) que l'évêque du département de l'Aude siégeât dans leur ville, et qu'ils pressassent leur pasteur de les rejoindre, Dillon s'y refusa[9]


Il n'accepta pas plus de prêter le serment constitutionnel et dut finalement émigrer à Coblence en 1791.

 

À Narbonne, il fut remplacé par un évêque constitutionnel, Guillaume Beseaucèle.

 

Peu après, il se rendit à Londres, où il vécut jusqu'à sa mort, en 1806, en refusant le Concordat qui avait supprimé son siège archiépiscopal.

 

Il s'éteignit semble-t-il réconcilié avec sa foi chrétienne « et en demandant pardon de ses péchés »[10]


Ses restes, à l'origine inhumés en Angleterre, puis exhumés lors de travaux pour le métro de Londres[11], furent transférés à Narbonne le 16 mars 2007 dans un caveau de la chapelle Saint-Martin, à l'intérieur de la cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur, à l’issue de cérémonies officielles en présence du cardinal Lustiger[12]


Œuvres 

  • Discours des députés de l'Assemblée du clergé au Roi / [par M. l'archevêque de Narbonne], 178? : [3]
  • Discours prononcés à la dernière séance de l'Assemblée des notables tenue à Versailles le 25 mai 1787, dans lesquels on verra le précis & le résultat de toutes les questions qui y sont discutées, & les intentions de Sa Majesté, 1787 : [4]

Bibliographie 

  • Audibret L., Le dernier président des États de Languedoc, Mgr Arthur Richard Dillon, archevêque de Narbonne, Bordeaux, 1868.
  • Comtesse de Boigne, Mémoires, Mercure de France, Paris, 1971.
  • Devic C., Vaissète J., Histoire générale de Languedoc, tome IV, Toulouse, Privat, 1876[13]
  • Marquise de La Tour Du Pin, Mémoires, Mercure de France, Paris, 1989, pp. 38 sq.
  • Michaud J., Cabanis A., Histoire de Narbonne, Privat, Toulouse, 1981, pp.219-220.
  • Michelet J., La Révolution française.
  • Sabarthès (Abbé Antoine Auguste), Arthur Richard Dillon, dernier archevêque de Narbonne, 1943.
  • Sapori J., Qu'est devenue la bibliothèque de l'archevêque Dillon ?, Annales historiques compiègnoises, n°83/84, automne 2001.
  • Burke's genealogical and heraldic history of the Peerage, baronetage and knightage (...), 1953, p. 629.

Iconographie

  • Anonyme, Portrait de Arthur Richard Dillon, archevêque de Narbonne, peinture, XVIIIe s. Conservée dans l'ancienne cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Narbonne. Classée monument historique.
  • Anonyme, Portrait de Arthur Richard Dillon, archevêque de Narbonne, peinture (huile sur toile), XVIIIe s. Conservée au Musée d'art et d'histoire de la ville de Narbonne.
  1. La date du 14 septembre est donnée par Rémy Cazals, Daniel Fabre (s.d.), Les Audois, Dictionnaire biographique, Association des Amis des Archives de l'Aude, Fédération Audoise des Œuvres Laïques, Société d'Études Scientifiques de l'Aude, Carcassonne, 1990 (ISBN 2-906442-07-0) 
  2. Denis-François Gastelier de La Tour, Armorial des États de Languedoc, Imp. Vincent, Paris, 1767, p.31. Les communes audoises d'Alaigne, de Bize-Minervois, de Gruissan, de Pieusse et de Routier, toutes anciens fiefs de l'archevêque de Narbonne, ont gardé les armoiries de leur dernier seigneur, Arthur Richard Dillon.
  3. Dillon était archevêque de Toulouse lorsqu'éclata l'affaire Calas, mais il semble n'y avoir joué aucun rôle.
  4. Dans ses Mémoires (éd. Bouquins, 2007, p.137) Talleyrand le cite en exemple comme un de ces hommes du clergé de la fin d'Ancien régime « mettant (...) une certaine gloire à quitter les formes de leur état pour vivre en gentlihommes » et note aussitôt : « M. de Dillon, archevêque de Narbonne, avait une terre près de Soissons, où il passait six mois de l'année à la grande chasse. Cette terre se nommait Haute-Fontaine ». Quant à la comtesse de Boigne (Mémoires, éd. E. Paul, Paris, 1921-23, tome I, p.23) elle rapporte que « L'archevêque de Narbonne (Dillon) (...) se porta aussi protecteur actif des nouveaux époux [les parents de Mme de Boigne], les attira à la campagne chez lui, dans une terre en Picardie, nommée Hautefontaine, où il menait une vie beaucoup plus amusante qu'épiscopale ». Sur la vie à Hautefontaine, voir aussi pp.45-47.
  5. « La fin de la session des États de 1784 fut marquée par quelques fondations utiles. L'assemblée provinciale avait précédemment établi à Montpellier une chaire de « chimie docimatique » en faveur de Chaptal. Le succès de cet enseignement inspira la pensée de l'étendre. Le diocèse de Toulouse sollicitait pareille création. L'archevêque de Narbonne soutint la requête. Il exposa (...) que les montagnes des diocèses de Saint-Papoul, de Lavaur, de Rieux, de Mirepoix, de Couserans, de Comminges & de Pamiers renfermaient des mines de toute espèce ; que les rivières prenant leur source dans ces diocèses, la Garonne, le Salat & l'Ariège, charriaient de l'or assez abondamment pour faire croire à l'existence de riches veines de ce métal (...). On désigna Chaptal pour occuper cette nouvelle chaire, en attendant qu'il eût formé à Toulouse des sujets capables de le suppléer. Le professeur devait partager son temps entre ces deux villes. » Devic C., Vaissète J., Histoire générale de Languedoc, tome XIII, Toulouse, Privat, 1877, pp.1330-1331.
  6. Jean-Marie Pérouse de Montclos, Languedoc-Roussillon, le guide du patrimoine, Hachette, Paris, 1996 (ISBN 2-01-242333-7) , p.360.
  7. Michaud J., Cabanis A., Histoire de Narbonne, Privat, Toulouse, 1981, pp.216.
  8. « L'archevêque avait huit cent mille livres de rentes de biens du clergé. Il allait tous les deux ans à Narbonne passer quinze jours, et présidait les États à Montpellier pendant six semaines. Tout ce temps-là, il avait une grande existence, très épiscopale, et déployait assez de capacité administrative dans la présidence des États. Mais, le jour où ils finissaient, il remettait ses papiers dans ses portefeuilles pour n'y plus penser jusqu'aux États suivants, non plus qu'aux soins de son diocèse. » ; comtesse de Boigne, Mémoires, éd. E. Paul, Paris, 1921-23, tome I, p.45.
  9. Ils lui mandent : « Venez recueillir au milieu de vos concitoyens les fruits de vos longs et pénibles travaux », à quoi il répond : « Quelque empressement que j'aie de me rendre à Narbonne, vous jugez aisément qu'un dépouillement subit et qui pis est, rétrograde de plus de cent mille écus de rente, entraîne nécessairement des difficultés de tout genre ... ». Quelques mois plus tard, il leur écrit encore : « Quiconque osera en vertu d'une élection non autorisée par l'Église s'asseoir sur mon siège, méritera le double reproche d'intru et de schismatique ». Le procureur syndic du département réplique à la municipalité de Narbonne : « Il est temps de remplacer ce prêtre orgueilleux qui ose calomnier avec la dernière impudence les représentants de la Nation et ériger en droit sacré le despotisme qu'il exerçait autrefois dans la ci-devant province de Languedoc ». In Michaud J., Cabanis A., Histoire de Narbonne, Privat, Toulouse, 1981, pp.219-220.
  10. Phrase citée sans référence par J. Michaud in Michaud J., Cabanis A., Histoire de Narbonne, Privat, Toulouse, 1981, p.219.
  11. Voir un court article sur l'analyse de son dentier retrouvé à cette occasion (en anglais) : [1] [archive]
  12. Voir à ce sujet (avec un portrait de Dillon) : [2] [archive]
  13. L'Histoire générale de Languedoc a deux courtes notices sur Arthur Richard Dillon, dans la liste des archevêques de Narbonne (p. 260) et dans celle des archevêques de Toulouse (p.364), toutes deux par Émile Mabille. On constate étrangement des divergences sur les dates, une erreur manifeste dans la notice de Narbonne (Mabille fait mourir Dillon en 1790) et éventuellement une autre, lui faisant présider l'assemblée du clergé non en 1788 mais en 1785. On doit donc prendre avec prudence les renseignements qui y sont donnés, en particulier qu'il a été fait abbé commendataire de Saint-Jean-des-Vignes en 1766, et de Signi en 1787.
Précédé par Arthur Richard Dillon Suivi par
Charles Antoine de La Roche-Aymon Archevêque de Narbonne Suppression du siège de Narbonne
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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 23:00
(Carcassonne, 24 juin 1562 – Avignon, 23 août 1615)

Abbé de Marmoutier, de Saint-Florent de Saumur, de Fécamp, de Saint-Sernin de Toulouse, du Mont-Saint-Michel, de Chambons, de Glandèves, de Saint-Michel de Pontoise

Archevêque de Narbonne (1581)

puis Archevêque de Toulouse (1588)

puis Archevêque de Rouen (1604)

Cardinal-Prêtre (1583)

puis Cardinal de Saint-Sylvestre (1585)

puis Cardinal de Sainte-Trinité-du-Mont (1587)

puis Cardinal de Saint-Pierre-en-Vicoli (1594)

puis Cardinal-Evêque de Sabine (1604)
Image de François de Joyeuse
par Pierre-Paul Rubens

 4ème duc de Joyeuse

(1599-1615)


Ecclésiastique et homme politique français

 

Archevêque de Toulouse (1588-1614)

 

Archevêque de Rouen (1610-1614)

 

Archevêque de Narbonne (1582-1600)

 

Abbé commendataire de Fécamp (1603-1615)

Parents

Biographie 

Il est le second fils (après Anne de Joyeuse), de Guillaume de Joyeuse et de Marie de Batarnay.

 

Étant le cadet, il est destiné à une carrière ecclésiastique.

 

Grâce à l'influence de son frère Anne, il obtient la barrette de cardinal le 23 janvier 1584, à l'âge de 22 ans, au titre cardinalice San Silvestro in Capite.

 

François de Joyeuse est nommé « Protecteur des affaires de France en cour de Rome » le 16 février 1587 : à ce titre, il représente les intérêts des sujets français établis à Rome, mais, également, les intérêts du roi de France auprès du pape Sixte Quint.

 

Après la mort d'Henri III, le cardinal François de Joyeuse retourne à Toulouse et participe aux actions de la Ligue.


Toutefois, dès 1593, il préfère se rallier à Henri IV.

 

De nouveau à Rome, il obtient l'absolution du roi par le pape Clément VIII, le 17 septembre 1595.

 

François de Joyeuse négocie également l'annulation du mariage de Henri IV avec Marguerite de Valois, le 17 décembre 1599.

 

En 1607, il sert de médiateur entre le Saint-Siège et la République de Venise aboutissant au retrait de l'interdit que le pape Paul V a jeté sur la Sérénissime.

 

Le 13 mai 1610, il sacre Marie de Médicis, à Saint-Denis.

 

Toutefois, après l'assassinat d'Henri IV, le cardinal perd son influence sous la régence de Marie de Médicis.

 

En route pour Rome, il meurt en chemin, à Avignon, le 23 août 1615, à l'âge de 53 ans.

Liste de ses bénéfices ecclésiastiques 

  • Archevêque de : Narbonne (à partir de 1581); Toulouse (à partir de 1584) ; Rouen (à partir de 1604)
  • Abbé de : Marmoutier (à partir de 1584); Saint-Florent d'Angers (à partir de 1587); Mont-Saint-Michel (à partir de 1588); Fécamp (à partir de 1589) ; La Daurade (à partir de 1591); Eaunes (à partir de 1591); La Grasse (à partir de 1593); Bolbone (à partir de 1597, échangée contre l'abbaye de La Daurade); Saint-Sernin (à partir de 1597); Saint-Géraud d'Aurillac (à partir de 1603); Grandselve (à partir de 1612); Saint-Martin de Pontoise (à partir de 1612); Juilly (à partir de 1613); Saint-Martin de Cauchenne (à partir de 1614)
  • Abbé commandataire de Notre-Dame-de-Chambons.
  • Prieur d'Auzat, Naussac, Ruoms, Saint-Cirgues, Montbazens.
  • Cardinal en 1584
  • Doyen du Collège des cardinaux en 1611.
  • Églises et évêchés attribués à François de Joyeuse en tant que cardinal : Saint-Sylvestre (1585-1587) ; Trinité-des-Monts (1587-1594) ; Saint-Pierre-aux-liens (1594-1604); Sainte-Sabine (1604-1611); Ostie (1615, en qualité de doyen des cardinaux)

Liste succincte de son patrimoine familial 

  • Duc de Joyeuse
  • Baron d'Arques, Couiza, Puivert (baronnie vendue en 1610) Chalabre, Laudun, Descours, Rochemaure.
  • Seigneur de Linières, Secourrieu, Lésignan, Lafitte.
  • Par arbitrage, le comté de Batarnay échut en 1602 à Françoise de Batarnay, dame de Montrésor et tante maternelle du cardinal de Joyeuse.
Précédé par François de Joyeuse Suivi par
Anne duc de Joyeuse
Chateauneuf-Randon de Joyeuse Saint-Didier.svg
Antoine
Scipion
450è anniversaire de la naissance de François de Joyeuse, cardinal de Joyeuse, un grand serviteur de l'Église et de l'État.
Il était né le 24 juin 1562 à Carcassonne, le deuxième des sept fils de Guillaume II de Joyeuse, vicomte de Joyeuse, seigneur de Saint-Didier, de Laudun, de Puyvert et d’Arques, et de Marie Éléonore de Batarnay.
Il suivit ses études à Toulouse puis au collège de Navarre à Paris et ensuite à l'université d'Orléans.
Conseiller privé du roi Henri III de France, il fut par lui presenté et promut archevêque de Narbonne Primat de la Gaule narbonnaise en 1581.
Le pape Grégoire XIII lé créa cardinal-prêtre de Saint-Silvestre-au-Chef au consistoire du 12 décembre 1583.
Il échangea ce titre pour celui de la Trinité-au-Mont.
En 1588, le pape Sixte Quint lui donna le siège archiépiscopale de Toulouse, l'accumulant à Narbonne.
Après la mort du roi Henri III, Joyeuse participa aux actions de la Ligue, mais suivant la conversion du roi Henri IV, il se rallia à lui et en devint un servituer dévoué.
Cardinal-prêtre de Saint-Pierre-aux-Liens au consistoire tenu en 1594 par Clément VIII, il travailla auprès de ce Pontife pour l'absolution du Roi, puis il négocia l'annulation de son mariage avec la reine Margot.
En 1604, toujours sous Clément VIII, le cardinal de Joyeuse opta le siège suburbicaire de Sabine en 1604 et fut confirmé comme archevêque de Rouen et primat de Normandie.
En 1610 il sacra la reine Marie de Médicis à Saint-Denis. Enfin, en 1611 il réçut le siège d'Ostie et celui de Velletri et devint ainsi doyen du Sacré Collège.
Ce gran prélat dédia ses dernières années à l'applications de décrets du concile de Trente en France.
Il décéda en route pour Rome, en chemin, de dysenterie, au collège d'Avignon, le 23 août 1615, à l'âge de 53 ans.
Il fut enterré dans l'église Jésuite de Pontoise (qui se déplacera à Rouen)
Son cœur fut déposé au collège d'Avignon.
François de Joyeuse est aujourd'hui enterré dans une chapelle de l'église Saint-Louis du lycée Corneille de Rouen.

 

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 23:01
 

Haut Moyen Âge

eveque00

St Hilaire

 Hilaire


v.550 (VIème siècle)

(fêté le 4 juin)


premier des 98 évêques de Carcassonne


Hilaire fut, semble-t-il, le premier évêque de Carcassonne, au 6ème Siècle, alors que sévissait en Gaule Narbonnaise sous la domination des Wisigoths l'hérésie arienne

Pour la combattre, il s'employa à nourrir son peuple de la Parole de Dieu

Il mourut à l'endroit où il avait coutume de se retirer pour vaquer à la prière avec quelques compagnons et où fut érigé ensuite un monastère portant son nom

Il a été enterré dans la chapelle de Saint Sernin, près de l'autel qu'il avait sans doute lui-même consacré

En 978, le comte de Carcassonne Roger, sous l'épiscopat de France, tira de la poussière les ossements du saint pontife et recueillit les reliques qui, depuis lors, sont vénérées avec ferveur


Le Diocèse de Carcassonne recouvre actuellement le Département de l'Aude (300.000 habitants) regroupant (à la suite du Concordat de 1801) les anciens diocèses de

- Narbonne, créé au IIIème siècle par saint Paul-Serge, premier évêque de Narbonne, et supprimé le 21 décembre 1801, comptant onze diocèses suffragants: Béziers, Nîmes, Lodève, Uzès, Agde, Carcassonne, Elne, Montpellier, Saint-Pons, Alet et Alès,

- Carcassonne, créé au VIème siècle par saint Hilaire, premier évêque de Carcassonne, formé depuis 1801 par le département de l'Aude et, jusqu'en 1823, par celui des Pyrénées Orientales

Les origines de l’abbaye bénédictine de Saint Hilaire sont incertaines. Sa première mention textuelle remonte semble-t-il à l’an 825, date à laquelle elle détient d’après la tradition, le corps de St Hilaire.


Au début du 9e siècle, une charte de Louis le Débonnaire confirme à l’Abbé de St Hilaire, Monellus, les donations de Charlemagne et autorise les moines à élire leur abbé, se conformant ainsi à la règle bénédictine.


En 970 a lieu la translation des reliques de Saint Hilaire, sous l’abbatiat de Benoît, en présence de Roger 1er, comte de Carcassonne, et de sa femme, de l’évêque Francon de Carcassonne et de l’abbé de St Michel de Cuxa.

Le combat du Lauquet et la Légende de Saint Hilaire

L’origine de la protection de l’Abbaye de Saint Hilaire par les Comtes de Carcassonne vient probablement de l’histoire du Combat du Lauquet qui eut lieu à la fin du 10e siècle. Cette bataille opposant Roger 1er, comte de Carcassonne, et Oliba Cabreta, comte de Cerdagne venu envahir la région, donna naissance à une légende.


En effet, on raconte que les troupes de Roger 1er, inférieures en nombre et peut-être moins assoiffées de bataille, étaient sur le point de perdre le combat et de s’enfuir ou d’être massacrées. Alors, le Comte de Carcassonne ne sachant plus à qui s’adresser, se tourna vers Dieu : il se mit à genoux et commença à prier. Il invoqua même Saint Hilaire et lui demanda de l’aider à protéger le village des envahisseurs. Et c’est alors que le miracle se produisit : Saint Hilaire, vêtu d’une robe éclatante, apparut à la tête d’une armée qui repoussa et extermina les troupes d’Oliba.

Pour remercier Saint Hilaire de son intervention miraculeuse, Roger 1er s’engagea à vêtir les moines chaque année, à faire régulièrement des dons à l’abbaye et avec sa femme Adélaïde, il s’engagea à respecter les principes de la Règle Bénédictine. De plus, le couple carcassonnais choisit le monastère comme lieu de sépulture.

 

Bienvenue à l'Abbaye de St Hilaire (Aude)

English version Versión española

 

 

Création du site: Evelyne Serrano avec l'aide de Sonia Benoit

Sépulture des Comtes de Carcassonne

et berceau de la Blanquette de Limoux.

A 15 minutes de la Cité Médiévale de Carcassonne, au cœur du Pays Cathare, dans un paysage de vignobles,
l'Abbaye de Saint Hilaire a traversé 10 siècles d'histoire…


Fondée au 8e siècle sous le règne de Charlemagne, elle connut une période de fastes et de richesses mais le 14e siècle marqua
le début de son déclin. Elle ferma donc ses portes au 18e siècle, peu avant la Révolution française.
http://www.licencephoto.com/mini_photos/noyL2DGPzk/Caves-Cellars.jpg

Caveau de st hilaire

 


l'Aude:

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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 23:00

Les armes de Mgr de Bonnechose D'argent à trois têtes de sauvages arrachées de sable, posées 2 en chef et 1 en pointe"

 

Sa devise "Fide ac virtute"

succède à Mgr de Saint-Rome Gualy

Parents

Eléments de biographie


Il passa sa jeunesse à Bruxelles puis à Nimègue où son père avait été nommé sous préfet.

 

La chute de l'Empire le conduit à Yvetot et il fait ses études à Rouen puis à Paris.

 

Son éducation religieuse avait été fort négligée et ce n'est qu'à 18 ans qu'il fait sa première communion.

 

Après la licence en droit obtenue à Paris le 29 juillet 1822 il est nommé substitut aux Andelys en janvier 1823 mais quitte cette ville pour exercer les mêmes fonctions à Rouen.

 

Le 4 mars 1826 il devient procureur du roi à Neufchâtel puis est nommé substitut du procureur général à la Cour royale de Bourges le 24 janvier 1827.

 

Il n'y reste que quelques mois pour devenir Avocat général à la Cour de Riom le 17 septembre 1827.

 

Le 10 juin 1829 grâce à l'archevêque Mgr de Rohan-Chabot il entre à la Cour de Besançon comme premier avocat général ; il donna sa démission le 9 septembre 1830 pour entrer dans la communauté de l'abbé Bautain à Strasbourg.

 

Le 18 décembre 1830 il est ordonné sous-diacre et reçoit le diaconat le 17 décembre 1831.

 

Le 21 décembre 1833 il devient prêtre et célèbre sa première messe le 29 décembre dans l'église Saint-Pierre-le-Vieux.

 

Il fut évêque de Carcassonne du 17.01.1848 (nommé le 16.11.1847) au 23.03.1855

 

puis évêque d'Évreux (nommé le 01.11.1854)

 

et archevêque de Rouen du 20.02.1858 à sa mort en 1883.

 

 


Berretta cardinalizia.pngCréé cardinal le 21.12.1863

 

il fut également de ce fait sénateur, selon les lois du second Empire.

 

 

Source: Hervé Balestrieri ( Divers sites Web dont article Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_de_Bonnechose ) 02.05.2007
Il fut nommé par le gouvernement de Louis Philippe évêque de Carcassonne.
Préconisé dans le consistoire du 17 janvier 1848, il est sacré le 31 janvier de la même année dans l'élise de Saint-Louis-des-Français, par le cardinal Orioli, et fait son entrée solennelle dans le département de l'Aude, le 26 mai 1848.
Il divise son diocèse en archidiaconés, archiprêtrés et doyennés.
Il unifie les registres de catholicité dans toutes les paroisses, réorganise les fabriques, fonde la maîtrise de la cathédrale.
Il prend part aux travaux du concile en 1850 à Toulouse et dès 1854, il rétablit la liturgie romaine dans son diocèse.
le 1 er novembre 1854, il est nommé au siège d'Evreux sur les instances personnelles de Pie IX et de Napoléon III.
Préconisé le 23 mars 1855, il est intronisé le 31 mai  1855 dans cette ville.
Pie IX le créé cardinal dans le consistoire du 21 décembre 1863.
Il est regrettable qu'on ne puisse consulter les comptes rendus de ses  visites dans les églises de son diocèse.
Mgr de Bonnechose quittera à regrets Carcassonne pour  Rouen ou en 1880 il aura comme vicaire général l'abbé Félix Arséne Billard qu'il recommandera personnellement pour le siége de Carcassonne laissé vacant après le départ de Mgr Leuillieux pour Chambèry  en 1881
Les trois anciennes cités épiscopales: 
  
  NARBONNE (Narbo-Narbonna)
L'église de Narbonne fondée par l'Evêque Saint-Paul, fut la métropole de la Narbonnaise première; au moment de sa suppression (21 Novembre 1801) elle comptait onze églises suffragantes: Béziers, Nîmes, Lodève, Uzés, Agde, Carcassonne, Elne, Montpellier, Saint-Pons, Alet et Alés.
 
  ALET (Electum)
ancien monastère érigé en évêché par le Pape Jean XXII, en 1318.
  SAINT-PAPOUL (S. Papulus)
ancien monastère du diocèse de Toulouse puis de Pamiers (1295) érigé en évêché par le Pape Jean XIII en 1317.

   Le diocèse  est divisé en deux Archidiaconés, quatre Archiprêtrés, trente deux doyennés, sept cures de première classe, trente cures de  deuxième classe, 376 succursales, 5 Chapelles vicariales, 30 aumôneries et 72 vicariats.

Sa population en 1882 était de 327.942 habitants

Le siège de Carcassonne, suivant la Gaule Chrétienne, à été occupé par quatre-vingt-neuf Prélats.



 



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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 23:00
CARCASSONNE
L'annonce de la mort du Roi

http://img.over-blog.com/279x300/2/92/60/16/photos/henri-IV/mort-du-roi.jpg

L'annonce de la mort du Roi

© Photo Christophe Barreau

 

21 mai 1610


François Ravaillac, un catholique fanatique, vient d'assassiner notre monarque respecté Henri IV


L'affreuse nouvelle vient de parve nir dans notre bonne ville si attachée à son souverain Henry quatrième du nom , par la grâce de dieu roi de France et de Navarre.

On savait depuis quelques jours que le roi avait été blessé dans son carrosse alors qu'il venait d'entendre la messe ; un Angoumois lui avait donné un coup de couteau le vendredi quatorzième de ce mois de mai.


Notre estimé évêque Hier, on apprenait dans la Cité la triste nouvelle de sa mort, grâce aux courriers expédiés par monseigneur Christophe de Lestang au juge mage : le roi n'avait pas résisté à ses blessures.

 

 

 

On sait combien notre évêque se trouve constamment en Cour puisque le défunt roi l'avait nommé membre de son conseil privé et grand maître de sa chapelle de musique.

Certains pouvaient même affirmer que le prélat avait prêté une somme de 18 000 livres au roi qui lui avait alors signé une promesse de remboursement et lui avait confié des papiers officiels et son épée.

Le bon roi l'honorait d'une estime particulière et le faisait participer à toutes les affaires concernant le clergé du royaume.

Les États de Languedoc lui avaient recommandé les principales interventions de notre province.


La nouvelle de la mort Dès l'arrivée des courriers, Messire Philippe de Roux, président et juge mage, fit hâte pour prévenir les édiles et tous les grands personnages de notre ville. Informé par le lieutenant général de cette province de Languedoc, Mgr le duc de Ventadour, le conseil général de la communauté s'est réuni aussitôt.

Le premier consul, Maître Guillaume Starquin, a représenté avec émotion le principal sujet de la réunion : il convenait de prendre garde à la sécurité de la ville, car depuis l'avènement de notre regretté souverain, nos régions avaient su profiter de quelque repos après tant d'années de guerres civiles.


Ensuite, messire de Roux a insisté sur la perte inestimable que le royaume ressentait et sur l'entente qui devait régner entre les habitants dès cette année 1610.

Il a exhorté l'assemblée "à vouloir être bons amis pour ensemble s'entr'aimer comme bons citoyens et ne s'épargner en rien" pour le bien général de la ville.


Les dernières paroles convainquirent les présents déjà pénétrés par l'émotion : "le bon Henri, quatrième du nom, de très heureuse mémoire, que nous devons appeler le restaurateur de la France, la merveille de tous les rois et le roi des merveilles"


Jean-Louis Bonnet
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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 23:00
Evêques de Toulouse 
Pierre de La Chapelle-Taillefert
(La Chapelle-Taillefert, ? - Avignon, 16 mai 1312)

Prévôt d'Eymoutiers
Chanoine de Paris
Evêque de Carcassonne (1291)
puis Evêque de Toulouse (1298-1305)
Cardinal-Prêtre de Saint-Vital (1305)
puis Cardinal-Evêque de Palestrina (1306)

Pierre de La Chapelle-Taillefert (ou Petrus de Capella) est un ecclésiastique né au XIIIe siècle (date de naissance inconnue) à La Chapelle-Taillefert (Limousin) et mort le 16 mai 1312 à Avignon.
En 1305, il ordonné cardinal-prêtre du titre de Saint-Vital par Clément V et promu l'année suivante cardinal-évêque de Palestrina.

Biographie

Il débute comme prévôt du chapitre de la collégiale Saint-Étienne d'Eymoutiers puis devient chanoine du chapitre de la Cathédrale Notre-Dame de Paris.

 

Il sera aumônier du roi de France, Philippe IV le Bel, de 1285 à 1315.


Le 19 mai 1291, il est nommé évêque de Carcassonne par le pape Nicolas IV, fonction qu'il assure jusqu'en 1298.

 

Le 25 octobre de cette même année il est transféré par Boniface VIII à l'évêché de Toulouse.

 

Il quitte cette ville en 1305, date où il ordonné cardinal-prêtre du titre de Saint-Vital par Clément V.

 

Il sera promu l'année suivante cardinal-évêque de Palestrina.


Outre ses charges dans les ordres, il fut également professeur de droit romain à Orléans dans les années 1270, ayant parmi ses élèves le futur pape Clément V qui érigera plus tard Orléans en ville universitaire.

 

Pierre de la Chapelle-Taillefert fut également l'oncle de Roger le Fort, évêque d'Orléans de 1321 à 1327 puis évêque de Limoges de 1328 à 1343.

Le tombeau

En 1312, Pierre de La Chapelle-Taillefert est inhumé dans le chœur de la collégiale de son village natal qu'il a fondé l'année précédant sa mort.

 

Son tombeau, en cuivre (ou en bronze suivant les sources), en partie doré et orné d'émail champlevé, serti de pierreries, est démonté en 1767 pour être transporté à Guéret.

 

Disparu après la Révolution française, il ne nous en reste que les descriptions et les croquis de Beaumesnil que celui-ci réalisa en 1770.

 

Il s'agit d'un tombeau à gisant, où Pierre de La Chapelle-Taillefert est représenté en tant qu'évêque et non en tant que cardinal.

 

Ce tombeau fut commandé bien avant la mort de l'ecclésiastique, fait rare à l'époque.


http://www.heraldique.org/

 

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 23:00
Fichier:Blason duche fr Bourbon (moderne).svg
« Auctor ego audendi »
Fichier:Cardinal-bourbon.jpg
cardinal Charles de Bourbon, dit "Charles X" sous la Ligue
Date XVIe siècle

Charles Ier de Bourbon

Commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit (1579)

Évêque de Saintes (1545-1550)

Archevêque de Rouen (1550 à sa mort en 1590)

Évêque de Nevers (5 juin 1540 - 32 janvier 1545)

Évêque de Nantes (1550-1554)

Évêque de Carcassonne (1550-1553 et 1565-1567)

Évêque-comte de Beauvais (1569-1575)

Évêque de Bayeux (1586-1590)

Abbé commendataire de Saint-Germain-des-Prés (1562-1590)


le 22 décembre 1523 à La Ferté-sous-Jouarre

Décédé le 9 mai 1590 à Fontenay-le-Comte à l'âge de 66 ans

Parents



frère puîné d'Antoine de Bourbon, père d'Henri IV (il est donc son oncle)

 Il est le fils de Charles IV, duc de Vendôme, et de Françoise d'Alençon.

Filleul: Carlo I Gonzaga, duc de Nevers 1580-1637

Témoin au mariage de Charles, baron d'Arpajon +1579/ et de Françoise de Montal 1544-1632/

Témoin au mariage de Charles de Lorraine, duc de Mayenne 1554-1611 et de Henriette de Savoie-Villars, marquise de Villars 1542-1611

Biographie


Portrait par François Clouet en 1573, il a cinquante ans

Évêque de Nevers à l'âge de dix-sept ans (1540-1545), puis de Saintes en 1544,

 

Berretta cardinalizia.pngil est créé cardinal le 9 janvier 1548 par le pape Paul III


puis devient archevêque de Rouen en 1550.

 

Il est de plus évêque de Nantes de 1550 à 1554, évêque de Carcassonne de 1550 à 1553 et à nouveau de 1565 à 1567 et légat du pape à Avignon de 1565 à 1590.

 

En 1551, il est nommé lieutenant-général du gouvernement de Paris et Ile-de-France, pourvu de tous les bénéfices du cardinal de Châtillon.

 

Il est l'abbé de l'Abbaye de Saint-Wandrille de 1569 à 1578 et de l'abbaye de Bourgueil[1]

 

Il est nommé évêque de Beauvais en 1572.

 

Il se démet de cet évêché en 1575 par échange avec Nicolas Fumée, abbé de la Couture.

 

Le 18 août 1572, c'est lui qui unit Henri de Navarre et Marguerite de Valois à Notre-Dame de Paris.

 

Il est le premier commandeur de l’ordre du Saint-Esprit, lors de la première promotion, le 31 décembre 1578.

 

En 1584, à la mort du duc d'Alençon, les ligueurs le considèrent comme l'héritier du trône de France, excluant de la succession tous les protestants.


Henri III le fait arrêter et, en 1589, lorsque les ligueurs le proclament roi de France sous le nom de Charles X, il était toujours emprisonné à Fontenay-le-Comte.

 

Il finit par renoncer lui-même à cette royauté, et reconnaît la légitimité de son neveu Henri IV.

 

Il meurt l'année suivante.


  1. Revue de l'Anjou et de Maine et Loire, p.132.

Bibliographie 

  • Eugène Saulnier, Le rôle politique du cardinal de Bourbon (Charles X), 1523-1590, Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, Bibliothèque de l'École des Hautes Études publiée sous les auspices du Ministère de l'Instruction publique, Sciences historiques et philologiques, cent quatre-vingt-treizième fascicule, 1912, 324 p.
  • Frederic J. Baumgartner, « The Case for Charles X », in The Sixteenth Century Journal, Vol. 4, No. 2 (oct. 1973), pp. 87-98.


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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 23:00
(1621-1652)
  • le 23 avril 1588 à Malezieu, diocèse de Mende
  • Décédé le 30 septembre 1652 au château de Villalier (11) à l'âge de 64 ans
  • Inhumé en 1679 dans l'église-cathédrale Saint-Nazaire à Carcassonne (11)
Père
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