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20 avril 2014 7 20 /04 /avril /2014 23:00

Transaction entre les précédents sur l'arrêt du Parlement

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19 avril 2014 6 19 /04 /avril /2014 23:00

Un dimanche pascal à la Cité

Monseigneur de la Soujeolle a célébré la messe pascale en la basilique Saint-Nazaire. Monseigneur de la Soujeolle a célébré la messe pascale en la basilique Saint-Nazaire.

Un alléluia résonne dans la nef majestueuse de la basilique Saint-Nazaire.

 

En ce jour de célébration de la Résurrection du Christ, la messe pascale célébrée par Monseigneur de la Soujeole réunit fidèles carcassonnais et touristes venus de Castille, de Toscane ou d'ailleurs.

 

L'odeur d'encens se répand dans la basilique.

 

La messe peut débuter tandis que des curieux apprécient les icônes de Myrielle Audoin-Pons, installées sous l'orgue.


Ce dimanche, pluvieux et gris, s'est poursuivi pour beaucoup dans les rues de la Cité où les artisans du marché d'art et les producteurs de Pays tenaient le haut du pavé.


C'était jour de fête, un dimanche pascal à la Cité.

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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 23:00

Le Roi assiste à la grand'messe célébrée par l'évêque de Carcassonne,

Image illustrative de l'article Louis-Joseph Adhémar de Monteil de Grignan Louis Joseph d'Adhémar de Monteil de Grignan

 

L'après-midi

 

Le Roi est aux vêpres et à la prédication du père Jean Soanen

 

http://2.bp.blogspot.com/_EYahFdZ97fg/TAwI0UuCrHI/AAAAAAAABts/LvfSVXizB8U/s1600/jean_soanen.jpg

Jean Soanen

 

 

prédicateur oratorien 

 

 janséniste

Évêque de Senez (1696-1727°)
suspendu par le « Concile » d'Embrun

 

Élevé dans une famille très pieuse, petit-neveu de Jacques Sirmond et neveu d'Antoine et de Jean (l'académicien), tous jésuites.

Il fait ses études chez les Oratoriens de Riom avant de rentrer dans cet ordre.

Il est l'élève de Quesnel, janséniste ardent qui aura une forte influence sur lui.

Savant latiniste, il enseigne dans plusieurs collèges de son ordre, dont ceux de Riom et de Paris.

Il est ensuite au service de Mgr de Villars, archevêque de Vienne, prêche à Lyon le carême de 1681.

C'est à cette époque que surviennent ses premières frictions avec les jésuites peut-être jaloux de ses succès d'orateur.

Il vient ensuite à Paris, prêche dans de nombreuses églises et prononcera l'oraison funèbre de la reine Marie-Thérèse.

Sa renommée devient considérable à l'égal de Bourdaloue dont il était l'ami et de Bossuet.
D'abord nommé évêque de Viviers, il refuse, mais accepte l'un des plus petits évêchés de France, celui de Senez, le 8 septembre 1695.
Il s'y consacre avec un zèle qui perturbe ses confrères, montre une rigueur qui dérange.

La publication de la bulle Unigenitus le trouble profondément.

Il cosignera la lettre des sept évêques , destinée au Pape, mais Louis XIV en interdit l’envoi et ordonne aux signataires de se retirer dans leur diocèse. Son siège épiscopal connaît une situation difficile, trahie par son neveu Jacques de Sirmond qu’il avait nommé vicaire général, en butte à l’hostilité des évêques des diocèses voisins.
Une instruction pastorale de janvier 1727 remet le feu aux poudres ; elle est jugée trop rigoriste.

Le pouvoir souhaite faire un exemple : étant roturier, il était sans doute le plus vulnérable et peut-être le plus rigoureux des protestataires.

Sa piété, son désintéressement était une épine pour ses pairs.

Traduit devant le concile d’Embrun, dont le nouvel archevêque, Mgr de Tencin, homme de cour, présentait un contraste total avec lui, il est suspendu et exilé à la Chaise-Dieu.
Ses conditions de réclusion sont difficiles et il les supporte avec une dignité qui surprend ses nombreux visiteurs.

Il meurt le jour de Noël 1740.

Le roi interdit qu’on l’enterre dans l’église et il fut sans doute inhumé sans aucune inscription dans une chapelle extérieure.
Il avait prévu de faire graver sur sa tombe :

"Ego Ioannes, olim episcopus, nunc pulvis", "Moi, Jean, autrefois évêque, maintenant poussière" 

 

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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 23:00

La famille royale quitte Carcassonne et va coucher à Castelnaudary où elle retrouve le Cardinal Mazarin arrivé le jour précédent

 

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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 23:00

Bérenger de Narbonne

 

mort le 7 avril 1162

 

prélat français du XIIe siècle

 

Abbé commendataire de Lagrasse depuis au moins le 25 novembre 1133

 

 Archevêque de Narbonne (1156-1162)

 

Abbé commendataire de Lagrasse


Décédé le 7 avril 1162
Parents

 

Né en 1055 

Décédé en 1105 à l'âge de 50 ans

 

 frère utérin de Raymond Bérenger III, comte de Barcelone

 oncle d'Ermengarde, vicomtesse de Narbonne.

Biographie 

 Bérenger est encore enfant en 1103 lorsque son père l'offre à l'abbaye de Saint-Pons-de-Thomières où il prend l'habit monastique.

 

Sa carrière monastique prend ensuite de l'ampleur, probablement grâce à l'influence de sa famille.

 

Il est nommé abbé de Lagrasse en 1120, puis archevêque de Narbonne en 1156 et le resta jusqu'à sa mort, en 1162.

 

Il s'empare par la force, en 1157, du monastère de Saint-Felix de Guixols, du diocèse de Girone.

 

Ce coup de force engage l'évêque de Girone à jeter l'interdit sur tous les domaines qui dépendent de l'abbaye de Lagrasse, et à porter cette affaire à Rome.

 

L'histoire semble montrer qu'il la perd, puisque le monastère de Saint-Félix dépend encore de Lagrasse sous le pontificat de Grégoire IX.

 

Bérenger soumet aussi à son autorité et à celle de ses successeurs, l'abbaye de Saint-André de Sureda, du diocèse d'Elne, donnée le 13 mai 1139 par Gausfred comte de Roussillon, sa femme Trencavella et son fils Guinard


Précédé par Bérenger de Narbonne (archevêque) Suivi par
Pierre d'Anduze
Archevêque de Narbonne
1156 - 1162
Pons d'Arsac
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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 00:00

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 00:00

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Abbé Albert Gau (1910-1993)

L'abbé Gau, juste parmi les nations

Nous avons évoqué le souvenir de ces audois et audoises emportés par la folie meurtrière d'une idéologie instituée par l'Allemagne nazie et soutenue par le gouvernement de Vichy.

 

Par effet domino, certains compatriotes se sont mis à dénoncer des résistants ou des juifs; par instinct de survie, par vengeance, par jalousie ou vraiment par la haine de l'étranger.

 

On oublie trop souvent de mettre en avant, ceux qui au péril de la vie de leur famille, ont caché, nourrit et finalement sauvé des juifs ou des résistants. Parmi la liste des personnes décédées en déportation que nous avons publiée, il y avait sûrement un ou plusieurs de ces héros.

 

C'est l'histoire qui bien des années plus tard se charge de la valeur héroïque de tel ou tel acte, après avoir analysée moult documents et témoignages.

 

Or, l'humilité des "vrais" héros c'est de ne pas revendiquer ce titre, car ils consièrent comme naturel ce qu'ils ont fait.

 

Ils n'ont rien revendiqué quand la guerre s'est tue. Pas une médaille, ni un diplôme...

 

C'est bien au contraire, ceux qui se sont sentis redevables de leur courage qui ont mis tout en oeuvre pour les retrouver et faire inscrire leur nom, au rang de Juste parmi les nations.

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Les 26 justes parmi les nations de l'Aude

Albert Gau (Carcassonne)

Eugène et Marie-Jeanne Bastouil (St-Martin-Lalande)

Juliette Bazille (Carcassonne)

Agnès et Lucien Bertrand (Lagrasse)

Danielle Chamant Chantereau (Carcassonne)

Antonin, Pauline et Juliette Costes (Puginier)

Etienne, Marius, Philippine et Henriette Dès (Arzens)

Louise et Marcel Drugy (Belvis)

Paul et Marie Gründich (Sallèles d'Aude)

Hélène et Louis Guilhem (Alzonne)

Achille et Alphonsine Henry (Carcassonne)

Marie Pech (Arzens)

Georges Roty (Carcassonne)

Jeanne et Marie-Louise Vernusse (Montferrand)

 


Ce prêtre très actif dans les mouvements de jeunes catholiques, est également aumônier dans un lycée de Carcassonne.

Agée de 17 ans, Nicole Bloch lui demande après les rafles de 1942, de l'aider à trouver des caches et de faux papiers pour de jeunes juifs en attendant de leur faire passer la frontière vers l'Espagne.

Il accepte aussitôt.


Avec son futur mari René Klein, deux jeunes résistants juifs membres de l'OSE et dans la Sixième, organisation clandestine créée par les Éclaireurs Israélites de France, commencent alors à envoyer à l'abbé des enfants juifs qu'il disperse dans divers institutions religieuses et familles chrétiennes.


Il
joue de ses contacts pour leur fournit de faux papiers, des cartes d'alimentation, des certificats de baptême. Nicole Bloch, quand à elle, prend soin en tant qu’assistante sociale des jeunes planqués en leur rendant régulièrement visite jusqu’à la Libération.

Le centre de jeunesse ouvrière chrétienne qu'il dirige à Carcassonne devient un refuge temporaire pour les jeunes juifs avant leur placement.

Il y ouvre même un service de restauration pour les nourrir.

Les gendarmes français, tout comme les Allemands y font plusieurs descentes mais ne trouvèrent jamais rien.


A plusieurs reprises, l'abbé
soupçonné en raison des nombreux visiteurs du centre et de son activité accrue, dut fuir les gendarmes français et la Gestapo. Ils ne trouvèrent jamais de faux papiers.

Ce prêtre modeste, dont l'action décisive et courageuse dans le Comité de Libération de l'Aude lui a valu la médaille du
Juste et celle de la résistance, poursuivi son engagement dans le champ politique après la guerre, en mettant au service de ses convictions et de sa région sa force de travail et de persuasion en tant que député de l'Aude à l'Assemblée Nationale ainsi qu'en tant que journaliste et Président des mouvements catholiques de jeunesse.


Il publia de nombreux articles contre le fascisme et le nazisme et en faveur de l'État d'Israël.

____________________________

© Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2014

 

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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 09:17
Pierre de Rochefort, évêque bâtisseur au XIVe siècle

Le transept de Saint-Nazaire.

Le transept de Saint-Nazaire

 

Après la croisade contre les albigeois, la nef romane de Saint-Nazaire, construite au XIIe siècle, fut préservée, mais l’abside et le transept gothiques que l’on peut admirer aujourd’hui remplacèrent la partie orientale de la cathédrale, jugée trop étroite et passée de mode.

 

Le chantier, commencé en 1270, dura une cinquantaine d’années et fut terminé par Pierre de Rochefort dont les armes (3 rocs d’échiquier) apparaissent sur certaines clés de voûte et au bas de la rosace du transept sud.


En raison du manque de terrain disponible, l’abside est peu profonde, mais en compensation le vaste transept est divisé en trois travées voûtées d’ogives, avec à ses extrémités deux grandes roses.

 

Quant à la verrière axiale, si elle date de la fin du XIIIe siècle, certains vitraux qui l’encadrent ont été réalisés au XIVe siècle.


S’il acheva les travaux entrepris par ses prédécesseurs, Pierre de Rochefort fit en outre construire la chapelle des saints Pierre et Paul dans le collatéral nord, où il fut inhumé et où sa pierre sépulcrale est encore visible.


«Apogée de la sculpture de la cathédrale» selon Mme Pradalier, le monument funéraire en ronde-bosse, adossé au mur ouest, est bien différent du tombeau de l’évêque Radulphe réalisé soixante ans plus tôt car le thème du sarcophage a disparu.

 

Le prélat est représenté en haut, bénissant, coiffé de sa mitre, muni de la crosse, habillé du pluvial, grand manteau orné des rocs d’échiquier et des fleurs de lis.

 

De part et d’autre figurent l’archidiacre Pons et son parent Gasc de Rochefort, tandis qu’au dessous, dans trois plaques ornées d’arcatures, défilent une douzaine de personnages portant les objets nécessaires à l’absoute : croix, aspersoir, flambeaux.


Par son testament, P. de Rochefort établissait un chapelain qui devait dire chaque jour une messe pour le repos de son âme dans la chapelle, où une lampe à huile brûlerait jour et nuit, à perpétuité ; il précisait en outre qu’une grande messe solennelle devrait être chantée tous les ans le jour de la fête des saints Pierre et Paul.


Ainsi se terminait important un épiscopat de 22 ans.


Blanc (J.) notice dans Les Audois, Dictionnaire biographique, Faol, Sesa, 1990.


Claude Marquié



  


 

 

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 00:00

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Carcassonne
Un évêque de caractère 
Pierre de Rochefort (1300-1321)

 

 

Sur la verrière sud de Saint-Nazaire : Blason des Rochefort./Photo, J.-L. Gasc.

Sur la verrière sud de Saint-Nazaire : Blason des Rochefort./Photo, J.-L. Gasc.

 

Pierre de Rochefort, élu évêque par les chanoines et confirmé par l’archevêque de Narbonne en 1300, manifeste rapidement une forte personnalité.


Un violent conflit oppose alors le roi Philippe IV le Bel au pape Boniface VIII qui affirme la primauté de son autorité ; or, le prélat n’hésite pas à se rendre en 1302 à un concile convoqué par le souverain pontife à Rome, malgré l’interdiction qu’en avait fait le roi.

 

Cinq ans plus tard, sur ordre du pape, il préside à l’interrogatoire des templiers détenus dans la Cité, puis administre leurs biens qui ont été saisis dans son diocèse.


On le voit ensuite inspecter la prison de l’Inquisition dans une mission d’apaisement car il se trouve mêlé au conflit qui oppose de 1303 à 1320 le franciscain Bernard Délicieux et le consul Elie Patrice aux inquisiteurs.

 

Un épisode de cet affrontement inspira le peintre Jean-Paul Laurens pour «Les Emmurés de Carcassonne»

 

Ce tableau est au demeurant une représentation inexacte de la réalité, puisque les prisonniers n’avaient pas été emmurés mais enfermés dans La Mure, prison de l’Inquisition, d’où ils furent transférés dans la geôle royale.


Mais Pierre de Rochefort intervient également dans le domaine liturgique, par exemple en interdisant aux médecins de soigner les malades qui n’ont pas reçu le sacrement de pénitence, ou en interdisant aux curés de donner, comme il était de tradition, aux seigneurs justiciers l’eau bénite par aspersion mais de l’offrir de la main à la main.

 

La noblesse se souleva contre cette décision, affirmant qu’on lui enlevait un privilège dont elle jouissait depuis Charlemagne, si bien que le roi cassa l’ordonnance de l’évêque, rendant ainsi leur privilège aux seigneurs.


Très actif encore en dehors de la capitale de son diocèse, il fonde dans la forêt de la Loubatière une chartreuse qui, victime des conditions climatiques de la Montagne Noire, disparut au bout de quelques années et il restaura les églises de Fontiès, de mas des Cours et de Rouffiac dont il était seigneur justicier.


On touche là au rôle de bâtisseur du prélat qu’il a pleinement exercé dans sa cathédrale, comme nous le verrons prochainement.


Claude Marquié

 

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 00:00

Évêque de Carcassonne (1512-1516)

Père: Pierre de Voisins, vicomte de Lautrec ("Il fit hommage au roi à Carcassonne dans le palais épiscopal")

 

Frère: Jean de Voisins. Seigneur de La Cassagne, co-seigneur de Saint-Avit. Marié avec Marguerite de Thieuras, dont Jean de Vézins

 


 


 

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