Il est d’origine aristocratique, d’une famille de la région de Hesbaye[1]
Il fait ses études à Saint-Trond.
Il est élévé à la cour de Charles Martel où il exerce la charge de notaire[2]
Il devient chancelier de Charles Martel en 737[1]
Il poursuit sa carrière à la cour sous Pépin le Bref[3]
Il devient évêque de Metz, alors capitale de l'Austrasie, le 1er octobre 742.
Il contribue à l'essor des monastères dans son diocèse.
Il transforme le monastère de Saint-Hilaire en monastère bénédictin et y fait déposer une relique de saint Nabor ce qui – par évolution du langage – lui vaudra au monastère puis à la ville qui se construit autour le nom de Saint-Avold.
Il fonde l'abbaye de Gorze, sans doute entre 747 et 757, qu'il confie en 759 à son frère Gundeland.
Il prit également part à la création de l'abbaye de Lauresheim[4], fondée dans le diocèse de Worms par un de ses oncles, Cancor de Hesbaye, et sa mère.
Dans son église cathédrale, il forme une communauté de chanoines qu'il accoutume à vivre dans un cloître, selon une règle en partie inspirée de la règle de saint Benoît, appelée Regula vitae communis, plus connue sous le nom de Regula canonicorum[5]
En 753, il est choisi par Pépin le Bref et l'assemblée générale des États du royaume pour conduire le pape Étienne II durant son voyage en Austrasie.
Les Lombards envahissant les états pontificaux, il organise la fuite du pape vers Saint-Denis.
Ce dernier, satisfait de ses services, lui accorde le pallium et le titre d'archevêque[6] en succession de Boniface de Mayence mort en 754, ce qui fit de lui le chef de l’Église franque[7]
C’est probablement à l’occasion de son voyage à Rome que Chrodegang découvrit le « vieux chant romain »
Il élabore une synthèse de ce chant avec le chant gallican.
Il en résulte le chant messin[8], l’ancêtre du chant grégorien.
Il crée la Scola cantorum vers 754.
Il convainc Pépin le Bref de faire adopter par le concile de Quierzy-sur-Oise la liturgie romaine.
En 765, il préside à Attigny une assemblée générale du haut clergé francs, où se retrouvent vingt-sept archevêques et évêques et dix-sept abbés.
Il meurt peu après, après avoir gouverné le diocèse de Metz pendant vingt-trois ans.
En 817, le concile d’Aix-la-Chapelle précise la règle de Chrodegang, mais en se montrant moins strict au sujet de la pauvreté.
Saint catholique, sa fête est célébrée le 6 mars.
Ses reliques sont transférées à l’abbaye de Gorze puis à l’abbaye de Saint-Symphorien, pour des raisons de sécurité.
Elles y furent conservées jusqu'à la Révolution, où elles furent dispersées.
Il en reste aujourd'hui une part à la cathédrale[9]
Claude Frikart a suivi un cursus universitaire diversifié, fréquentant successivement la faculté d'histoire de l'Université de la Sorbonne, la faculté de lettres de l'Université de Caen et l'Institut d'études sociales de l'Institut catholique de Paris
Il a été ordonné prêtre le 2 juillet 1948 pour la congrégation de Jésus et Maris (Eudiste)
Après avoir enseigné pendant 9 ans à Caen, il est parti en Côte d'Ivoire, comme aumônier de lycée à Bouaké, puis comme professeur et supérieur du Grand séminaire d'Abidjan de 1959 à 1971.
Rentré en France en 1971, il est pendant douze ans curé de la paroisse du Saint-Esprit à Paris.
En 1983, il est nommé vicaire épiscopal, responsable du service des migrants, puis, en 1985, vicaire général.
Nommé évêque auxiliaire de Paris, avec le titre d'évêqie in partibus de Summula, le 21 juin 1986, il est consacré le 2 septembre suivant par l'archevêque de Paris, le cardinal Jean-Marie Lustiger.
Il s'est retiré 11 ans plus tard, pour raison d'âge le 2 septembre 1997.
Au sein de la Conférence des évêques de France, il a été évêque délégué auprès de l'aumônerie des Français à l'étranger.
Il a été ordonné prêtre le 17 mars 1963 et a fait profession religieuse dans l'Ordre des Carmes déchaux le 3 octobre 1968.
Nommé évêque de Meaux le 27 août 1986, il a été consacré le 19 octobre suivant par l'archevêque de Paris, le cardinal Jean-Marie Lustiger.
Suite à des problèmes de santé, il a été nommé quelques mois plus tard évêque auxiliaire de Bayeux en résidence à Lisieux du 7 mai 1987 au 1er juillet 2005.
Spécialiste de la vie et de la spiritualité de sainte Thérèse de Lisieux, il est l'auteur d'ouvrages et d'études sur sa vie qui font référence.
Il arrive en Pologne vers 1105, en provenance d’un pays du sud de l’Europe (Italie ?, Chypre ?, sud de la France ?) ou d’Afrique du Nord comme son nom le suggère.
Il est nommé évêque de Cracovie vers 1110.
Il fait dresser un inventaire de la bibliothèque du Chapitre (une cinquantaine de volumes traitant de liturgie ou de scolastique). C’est le plus ancien catalogue de ce genre dans le monde slave. Il fait également dresser un inventaire des trésors de la cathédrale. Il fonde de nombreuses paroisses. Il continue la construction de la cathédrale du Wawel qui avait été commencée par Ladislas Ier Herman. La première partie des travaux s’achève en 1115 et il peut bénir l’édifice dont il ne subsiste plus aujourd’hui que la crypte saint Léonard.
Il décède le 5 mars 1118 et est inhumé sous la crypte. Sa tombe reste dans l’oubli pendant plus de huit siècles.
Découverte au début du XXe siècle, elle est ouverte le 14 octobre 1938.
On y retrouve, entre autres, un disque en plomb portant son nom (MAVRUS EPC), le texte du Credo, quelques mots sur son décès (VIAM UNIVERSE CARNIS INGRESSUS EST) ainsi que la date de sa mort.
Suivant l'exemple de son père, lui-même professeur de lettres, Philippe Gueneley a obtenu une licence en lettres classiques à l'Université de Besançon. Il a ensuite suivi sa formation en vue de la prêtrise au Grand séminaire de Lons-le-Saunier.
Ordonné prêtre le 29 juin 1964 pour le diocèse de Saint-Claude, il a passé les treize premières années de son ministère comme professeur et supérieur au collège de Vaux-sur-Poligny. Pendant cette période il a exercé d'autres ministères complémentaires, en particulier comme aumônier diocésain de la Jeunesse étudiante chrétienne (JEC) de 1968 à 1970.
Il prend ensuite diverses responsabilités à l'échelle du diocèse de Saint-Claude, et même à celle de l'Église de France en ce qui concerne le catéchuménat : délégué diocésain à l'œcuménisme de 1981 à 1995, directeur diocésain de la catéchèse et du catéchuménat de 1985 à 1988, fonction qu'il cumule avec celle de directeur du Service national du catéchuménat, aumônier diocésain de Mouvement Eucharistique des Jeunes (MEJ) et conseiller spirituel des Focolari de 1983 à 1989, responsable diocésain du service Incroyance-Foi et délégué diocésain pour le renouveau charismatique de 1983 à 1995 et responsable diocésain des vocations de 1988 à 1995.
De 1988 à 1993, il part à Dijon comme professeur de théologie au séminaire interdiocésain. En 1995, il est envoyé dans le diocèse de Troyes comme curé de Romilly-sur-Seine, alors qu'un prêtre troyen, Mgr Yves Patenôtre venait d'être nommé évêque de Saint-Claude.
Nommé évêque de Langres le 16 décembre 1999, il a été consacré le 5 mars 2000. Au sein de la Conférence des évêques de France, il est membre de la Commission pour la liturgie et la pastorale sacramentelle.
Retrouver le sens de la mission, en vue de rendre témoignage du Christ, tel est le souci de Mgr Philippe Gueneley, évêque de Langres. Présent depuis 1999 dans ce diocèse fortement rural, avec seulement deux villes de 25 000 et 30 000 habitants, il récolte aujourd'hui les fruits d'une réorganisation paroissiale effectuée dix ans plus tôt. Afin de créer du lien, le diocèse met l'accent sur la communication, en particulier envers les jeunes générations via un site internet.
Il a été ordonné prêtre le 21 octobre 1951.
Nommé évêque de Monaco le 27 juin 1972, il a été consacré le 15 octobre suivant.
Il a ensuite été nommé évêque de Digne le 1er décembre 1980.
Il s'est retiré à 62 ans, le 2 juin 1987.