Pierre Rodier
issu d’une famille noble d’Auvergne
né à Treignac1 à une date inconnue
décédé 25 octobre 1328
Il repose dans la chapelle du Sacré-Cœur située dans la basilique Saint-Nazaire à Carcassonne.
gentilhomme d'Auvergne
Chanoine de S. Martial de Limoges
Chanoine de l'église de Paris
secrétaire du roi, aumônier de Philippe dit le Long
fut chancelier de France sous Charles IV le Bel
Il forme le projet de fonder une collégiale dans son bourg natal.
Chanoine de la cathédrale saint Martial de Limoges dans les années 1290, il est clerc de la Chambre du pape Boniface VIII avant de devenir archidiacre de Dreux en 1299.
Clerc du roi, il réalise plusieurs missions diplomatiques sous Philippe V
en 13 19 et commis avec Pierre de Galart, maître des arbalétriers, pour sommer plusieurs villes de Flandres d'accomplir le traité de paix & ajourner le comte de Flandres.
En 1320, il est ainsi envoyé en Flandre afin de sommer les cités de se plier au traité de paix signé avec le roi.
Il participe aussi à la fixation des limites de Lille, Douai et Béthune.
Rodier occupe en parallèle les fonctions de chancelier de Charles de La Marche, frère cadet et héritier de Philippe V
Lorsque son maître monte en janvier 1322 sur le trône, il est fait Chancelier de Charles de France, comte de la Marche
Dans ses nouvelles fonctions il assiste au sacre de Charles IV à Reims
Rodier devient son chancelier et lui donna les sceaux en 1321,
Garde des sceaux de France jusqu'au 19 novembre 1323 ou le pape Jean XXII le nomme évêque de Carcassonne, ce qui le contraint à abandonner les sceaux à celui qui était son prédécesseur, Jean de Cherchemont.
Rodier occupe le siège épiscopal carcassonnais pendant sept ans, jusqu’à sa mort en 1330.
Le pape Jean XXII favorise ce projet.
Mais Jean Rodier meurt avant que l'enquête épiscopale prescrite ait été faite, du fait de la négligence d'Elie de Talleyrand-Périgord, élu évêque de Limoges mais s'attardant à la cour papale.
Années 1324-1326
Jean XXII ne réussit pas facilement à détourner Charles IV de ses desseins matrimoniaux
Le 3 août 1322, l'archêque de Tolède négociait encore, à Avignon, l'affaire du mariage de Violante
Une lettre écrite le 24 par un correspondant parisien avertissait Jayme II que le roi de France avait changé d'avis et postulait la main de Marie, soeur du roi Jean de Bohême
Le 30 août, la chancellerie pontificale délivrait la dispense de mariage sollicitée par le roi quand au quatrième degré de consanguinité
De plus, elle levait un autre empêchement, celui d'affinité au quatrième degré qui découlait de la première union de Charles de la Marche avec Blanche de Bourgogne, parente de Marie de Bohême
Les noces furent célébrées le 24 septembre 1322
Le 12 octobre 1322, Jean XXII remerciait l'évêque de Carcassonne, le chancelier Pierre de Rodier et Etienne de Mornay de l'avoir renseigné sur les circonstances de la cérémonie et surtout sur le comportement de la nouvelle reine
Une lettre du 20 novembre 1322 laisse supposer que Marie de Bohême ne donnait pas entière satisfaction à son époux et qu'elle appréciait peut-êtrepas assez la haute dignité qui lui était échue
Jean XXII lui rappela "qu'entre tous les royaumes de ce monde aucun comme la France n'avait été à ce point béni de Dieu"
Il l'invita à méditer sur le sort que lui avait ménagé la Providence; après quoi, venaient les conseils suivants: "Aime sincèrement le roi; rends-lui les honneurs qui lui sont dûs; montre-toi à son égard humble et paisible; tâche de lui complaire en toutes choses, selon Dieu"
Marie eut une courte existence et mourut des suites d'un accident avant le 21 mars 1324, à Issoudun
Jean XXII exhorta Charles IV à se remarier rapidement
Le 21 juin, il l'avertissait que dispense du deuxième degré de consanguinité lui avait été accordée et lui facilitait l'union avec Jeanne d'Evreux
(Le 8 avril 1326, Jean XXII confirma la dispense, afin d'imposer silence aux malicieux qui attaquaient la validité de cette union)
Le mariage eut lieu le 15 juillet
Jean XXII tint en haute estime la nouvelle reine de France
il loua en elle "les dons excellents" que la Providence, lui avait impartis et souhaita qu'elle les exploitât à l'avenir
"En toute confiance et sûreté" elle pourrait recourir à lui, qui "l'écouterait dans la mesure du possible"
En fait, le pape la jugeait susceptible d'exercer une influence notable sur les décisions de Charles le Bel
Ainsi la pria-t-il d'incliner le roi à conclure la paix avec l'Angleterre
Dans ses nouvelles fonctions il assiste au sacre de Charles IV à Reims.
Charles le Bel
comte de la Marche et de Bigorre
roi de France (1322-1328)
roi de Navarre (Charles Ier, 1322-1328)
sacré roi de France (1322)
(Au début de l'année 1314, son beau-père la fit arrêter avec sa belle-sœur Marguerite de Bourgogne et sa sœur Jeanne de Bourgogne, et la fit enfermer dans la forteresse de Château-Gaillard, sous l'accusation d'adultère commis avec Gauthier d'Aunay)
En 1322, à l'avènement de Charles IV, son mari, Blanche était toujours prisonnière. Le roi refusa sa libération. Le 19 mai 1322, la dissolution du mariage fut prononcée par le pape Jean XXII. L'adultère n'autorisant pas la dissolution, le motif officiel invoqué fut que Mahaut d'Artois, mère de Blanche, était la marraine de Charles, ce qui rendait cette union interdite par le droit canon. Blanche termina sa vie dans l'abbaye de Maubuisson, près de Pontoise, où elle mourut en avril 1326
divorcés le 7 septembre 1322
dont
Philippe 1314- 1322
Jeanne 1315-1321
Remarié le 21 septembre 1322 à Provins (77) avec Marie de Luxembourg Née vers 1304 - Décédée le 26 mars 1324 à l'âge de 20 ans. Le roi qui lui donnera une fille mais qui ne survivra pas. Le 21 mars 1324, au cours d'un voyage à Issoudun en Berry, la voiture de Marie de Luxembourg se renverse, provoquant la mort de la reine et de l'enfant qu'elle portait.
dont
? 1323
Louis 1324-1324
Marié en 3ème noces le 5 juillet 1325 à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) avec Jeanne d'Évreux, reine de France Née en 1310 - Décédée le 4 mars 1370 à l'âge de 60 ans
dont
Jeanne 1326- 1327
Marie 1327-1341
Blanche 1328-1392
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