Il a été ordonné prêtre le 30 juin 1962 pour le diocèse d'Agen
Nommé évêque coadjuteur de Rodez le 25 avril 1990, il a été consacré le 17 juin 1990
Il est devenu évêque titulaire de Rodez le 11 juin 1991.
Biographie
Après avoir commencé sa formation aux grands séminaires d'Agen (1954-1955)et de Bordeaux (1955-1956), il a continué sa formation au séminaire universitaire Pie XI à Toulouse (1960-1963) où il a obtenu des licences de théologie et d'italien, puis, alors qu'il était déjà prêtre, au séminaire de Strasbourg (1964) où il a été diplômé en philosophie scolastique.
Après avoir été professeur dans un petit séminaire, il a exercé un ministère paroissial comme vicaire de la paroisse de Notre-Dame de Bon-Encontre (1971-1978), avant d'être nommé curé de Marmande (1978-1984). Il a ensuite été vicaire général du diocèse d'Agen de 1984 à 1990.
En 1990, il est nommé et consacré évêque coadjuteur de Rodez. Il en devient l'évêque titulaire le 11 juin 1991. Au niveau de la Conférence des évêques de France, il a été président du Comité épiscopal France-Amérique latine (CEFAL), membre de la commission épiscopale de la mission universelle de l'Église et de la commission sociale. Il est actuellement membre du Conseil pour les mouvements et les associations de laïcs.
Prises de position
Au sein de la commission sociale de l'épiscopat français, Mgr Bellino Ghirard a pris part à différentes déclarations remarquées sur des sujets de société, en particulier :
En 1995, en plein cœur de la crise du Sida, il corédige avec les cinq autres évêques de la commission sociale un texte cherchant à exprimer la position nuancée de l'Église de France vis-à-vis de la pandémie[1].
En 1996, par une nouvelle déclaration, la commission sociale veut encourager le don d'organes, "forme éloquente de fraternité"[2].
En 1997, à l'occasion du débat parlementaire sur la loi contre l'exclusion, les évêques de la commission sociale publient une déclaration intitulée "N'oublions pas les chômeurs" où ils invitent à un "travail en profondeur pour renouer inlassablement le lien social"[3].
Sur le même mode, il co-publie en 1998, toujours dans le cadre de la commission sociale des évêques de France, une réflexion éthique intitulée "Alcool, Église et société" qui aboutit sur des propositions concrètes pour lutter contre ce fléau[4].
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Doté d'une forte identité régionale, avec près d'un habitant sur deux parlant l'occitan, le diocèse de Rodez et Vabres est l'un des plus vastes de France, mais compte seulement 300 000 habitants. A l'approche de sa retraite, Mgr Ghirard dresse un bilan avec Christophe Gosselin de ses dix-huit années en tant qu'évêque de Rodez. Confronté à la diminution du nombre de prêtres, le diocèse a dû réorganiser sa vie paroissiale, impliquer et former davantage ses laïcs.
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