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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 00:00

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Couronnement de Pie VI comme 248e pape.


Giannangelo, comte Braschi

né à Césène, en Romagne, le 25 décembre 1717

 mort à Valence (France) le 29 août 1799

 pape sous le nom de Pie VI
 (nom latin : Pius VI ; nom italien : Pio VI) du 15 février 1775 à sa mort.

Début de carrière 

Giannangelo Braschi est issu d'une famille noble de Romagne. Il est l'aîné des huit enfants du Comte Marco Aurelio Tommaso Braschi (1684-1759) et de Anna Teresa Bandi (1690-1730)

 

Elevé par les Jésuites, il effectue des études de droit in utroque jure, c'est-à-dire en droit civil et en droit canonique, à l'université de Ferrare. Il devient ensuite secrétaire du cardinal Tommaso Ruffo, légat pontifical à Ferrare.

 

Braschi accompagne Ruffo à Rome pour le conclave qui suit la mort du pape Clément XII.

 

Quand son maître est nommé doyen du Sacré Collège, il devient auditeur, chargé de l'administration des diocèses de Velletri et d'Ostie. Il noue alors des liens avec l'infant don Carlos, alors que ce dernier devient le premier souverain Bourbon du royaume des Deux-Siciles. Son habileté diplomatique lui obtient la charge de camérier secret.

En 1753, à la mort du cardinal Tommaso Ruffo, Braschi devient secrétaire particulier du pape Benoît XIV. Il est ordonné prêtre en 1758.

 

En 1766, sous le pontificat de Clément XIII (1758/1769), il obtient la charge de trésorier de la Chambre apostolique, qui le rend maître de l'administration financière des États pontificaux.

 

Le 26 avril 1773, il est élevé à la dignité de cardinal-prêtre de Sant'Onofrio par le pape Clément XIV.

 

Grâce au soutien français, le conclave qui s'ouvre à la mort de Clément XIV (1774) l'élit à la dignité pontificale. Il choisit le nom de Pie VI en hommage à Pie V, pape de l'application du concile de Trente et de la bataille de Lépante.

 

Élu le 15 février 1775, il fut consacré évêque et couronné simultanément le 22 février.

Pontificat

Début du pontificat 

Pie VI, alors âgé de 58 ans, souhaite renouer avec les fastes de Léon X, ce qui lui vaut les critiques du poète Pasquino.

Il est confronté au joséphisme autrichien et effectuera même un voyage à Vienne en 1782 dans le but d'amener l'Empereur Joseph II à renoncer à sa politique anti-cléricale.

Pie VI et la Révolution française 

Quelques temps plus tard , Pie VI doit affronter les événements de la Révolution française :

  • la nationalisation des biens du clergé,
  • l'abolition arbitraire par l'assemblée constituante des vœux monastiques (loi du 13 février 1790) et la suppression des ordres réguliers hors ceux ayant pour activité l'éducation et les œuvres de charité, conduisant à la mise à l'écart de 100 000 religieux (moines, chanoines, etc.), soit les deux tiers du clergé de l'époque en France,
  • le projet de constitution civile du clergé (adopté par la Constituante le 12 juillet 1790),
  • ainsi que la situation de schisme qu'elle entraîna entre les prêtres et les évêques "constitutionnels" et les prêtres et les évêques "réfractaires".

Pie VI fait savoir le 22 juillet 1790 au roi de France Louis XVI qu'il s'oppose au projet de constitution civile du clergé. Il excommunie la Nation Française.

Cependant, l'un des points soulève des questions. La réaction de Pie VI par rapport à la constitution civile du clergé n'est, aujourd'hui encore, pas élucidée. On lui reproche souvent sa réaction tardive par rapport aux événements. Ce retard aurait laissé les prêtres et les évêques dans l'embarras pour la conduite à tenir par rapport au serment de fidélité à la Nation, à la loi, au roi, créant un malaise dans les provinces françaises durant les six premiers mois de l'année 1791, et créant un véritable schisme. Cette question fait l'objet de discussions de la part des historiens des religions ; il existe des archives sur ce sujet en France.

En 1793, après la proclamation de la République en France, une commission décide de supprimer le calendrier grégorien, et de le remplacer par un calendrier républicain avec des semaines de dix jours, sans dimanche. Les campagnes françaises ne reçoivent plus les agendas traditionnels.

Pie VI et le Directoire 
Article détaillé : Campagne d'Italie (1796-1797)
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La France annexe Avignon et le Comtat Venaissin. Le 19 Février 1797, Napoléon Bonaparte contraint Pie VI à signer le traité de Tolentino (appelé aussi Paix de Tolentino) avec la France du Directoire, qui concède à la France les légations de Romagne, de Bologne et de Ferrare.

A la nouvelle de l'assassinat du général Duphot, le Directoire ordonne le 11 janvier 1798 l'occupation de Rome. Gaspard Monge part le 6 février pour Rome. La Révolution éclate dans la ville le 15 février. La "République romaine" est proclamée par le peuple réuni au Campo Vaccino (ancien forum).

Le pape Pie VI est contraint par la république française de renoncer à son pouvoir temporel et de se contenter de son pouvoir spirituel. On l'oblige à quitter Rome sous deux jours. Pie VI quitte le Vatican dans la nuit du 19 au 20 février 1798. Après le renvoi de Masséna, Gaspard Monge fait toutes les nominations (sauf les finances).

Réfugié à Sienne puis à la chartreuse de Florence (en juin 1798), Pie VI est rattrapé par les troupes françaises et fait prisonnier. Il est successivement emmené à Bologne, Parme, Turin, puis Briançon, Grenoble et enfin Valence (France) .

Malgré les bouleversements que connaissait alors la France, le pape octogénaire reçut de nombreuses et touchantes marques de respect, de compassion et de communion dans la foi de la part du peuple, tout au long de sa route, entre Briançon et Valence. Le poète Paul Claudel le surnommera le père commun des fidèles.

Celui que l'on surnommait il Papa bello, imposant et séduisant, affable et cultivé, finit tristement son règne.

C'est à Valence qu'il fut incarcéré par la République française, et qu'il mourut, épuisé, le 29 août 1799 à l'âge de 82 ans. Son successeur fut Pie VII.

Pie VI, d'abord enseveli civilement à Valence, est enterré dans la basilique Saint-Pierre de Rome, son corps y ayant été ramené en triomphe le 17 février 1802.

Les États pontificaux, symbole du pouvoir temporel du pape, institution qui durait depuis plus de mille ans (donation de Pépin) sont remplacés par la République romaine, sous la pression des révolutionnaires français avant d'être annexé par Napoléon Ier dont le fils portera le titre de "Roi de Rome".

Le congrès de Vienne les rétablit dès 1814.

Moins de dix ans avant la mort du Saint-Père, Madame Vigée-Lebrun, la célèbre portraitiste de la reine de France Marie-Antoinette, qui avait elle-même fui les excès de la Révolution en se réfugiant à Rome, pouvait rapporter cette anecdote: "L'abbé Maury, qui n'était pas encore cardinal, vint chez moi pour me dire que le Pape voulait que je fisse son portrait; je le désirais infiniment; mais il fallait que je fusse voilée pour peindre le Saint-Père, et la crainte de ne pouvoir ainsi rien faire dont je fusse contente m'obligea à décliner cet honneur. J'en eus bien du regret, car Pie VI était encore un des plus beaux hommes qu'on pût jamais voir."


Bibliographie 
  • Marina Cappiero, Philippe Levillain (dir.), Dictionnaire historique de la papauté, Fayard, Paris, 2003 (ISBN 2-213-618577) 
  • Jacques Le Goff et René Rémond, Histoire de la France religieuse, tome III, Seuil, coll. « Points », Paris, 2001  un chapitre complet analyse les mesures de déchristianisation de 1793-1794
  • Gérard Pelletier, Rome et la Révolution française. La théologie et la politique du Saint-Siège devant la Révolution française (1789-1799), Collection de l'École française de Rome, no 319, 2004.
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