Abbé de Saint-Maurin (1752)
Evêque-Comte d’Alet (1724)
(Rosiers d’Egletons, v.1290 – Avignon, 6 décembre 1352)
Abbé de Fécamp (1326), de La Chaise-Dieu
Proviseur de Sorbonne, Chancelier et Garde des Sceaux de France (1335)
Evêque d’Arras (1328)
puis Archevêque de Sens (1329)
puis Archevêque de Rouen (1330)
Cardinal-Prêtre de Saint-Nérée et Saint-Achille (1338)
Pape Clément VI (1342)
Né au château d'Entrammes, près de Laval, Jean-Baptiste-Marie de Maillé de La Tour-Landry est issu d'une famille de la vieille noblesse. Son père était gentilhomme de la chambre du roi. Élève des Oratoriens, le jeune homme est fait chanoine de Senlis en 1757 mais s'engage peu après dans l'armée pour participer à la guerre de Sept ans. Réintégrant les ordres en 1764, il étudie au séminaire parisien de Saint-Sulpice et est ordonné prêtre en 1769. Il accède ensuite rapidement aux responsabilités ecclésiales. Il commence par être vicaire général de Mgr de Grimaldi au Mans dès 1769, puis prend en 1773 les mêmes fonctions auprès de son compatriote Mgr Urbain-René de Hercé, évêque de Dol. Élevé à l'épiscopat, il est sacré à son tour le 3 mai 1778 et occupe d'abord le siège de Gap d'où il passe, en 1784, à celui de Saint-Papoul, un évêché dépendant de la métropole de Toulouse, peu important par son étendue, car on n'y comptait que quarante-quatre paroisses, mais d'un revenu assez considérable. Il mène alors, au témoignage de Cambacérès, une existence de prélat mondain absentéiste attiré par les plaisirs de la capitale.
Paradoxalement, c'est la Révolution française qui détermine Mgr Maillé de La Tour-Landry à assumer pleinement sa dignité épiscopale. Le diocèse de Saint-Papoul est supprimé en 1791[2], ce qui dispense son ancien titulaire de prêter le serment constitutionnel. Maillé se retire à Paris, puis à Passy pendant la Terreur. Il anime clandestinement l'église réfractaire à Paris, conjointement avec l'abbé Émery, et ordonne secrètement nombre de nouveaux prêtres[3]
Arrêté immédiatement après le coup d'État du 18 fructidor an V, il est envoyé en détention à l'île de Ré, en attendant son transport à la Guyane. Son séjour à l'île de Ré, où il assume la direction de la communauté des prêtres détenus, se prolonge jusqu'à la fin de 1799, époque à laquelle Napoléon Bonaparte, arrivé au pouvoir, rend la liberté aux prêtres déportés. Il rentre alors à Paris et y reprend ses fonctions d'évêque clandestin.
Après la signature du Concordat, il est un des premiers évêques à faire sa soumission à la volonté du pape et au nouveau régime. En conséquence, son nom est l'un des premiers retenus pour intégrer les cadres de la nouvelle Église, et il est nommé évêque de Rennes le 9 avril 1802. Sa prise de fonction épiscopale est marquée par son intransigeance absolue à l'égard des prêtres issus du clergé constitutionnel. Convoqué par Bonaparte, il reste ferme devant les admonestations de celui-ci et n'accepte de concéder qu'un dixième des paroisses de son évêché aux anciens assermentés.
Venu à Paris en 1804 pour assister au sacre de Napoléon Ier, il tombe malade et y meurt le 27 novembre 1804 après avoir été entendu en confession par son ancien confrère en clandestinité M. Émery, supérieur général des Sulpiciens. Quelques jours après ses obsèques, les curés de Paris, en témoignage de leur reconnaissance, célèbrent en sa mémoire une messe à laquelle assistent presque tous les évêques qui se trouvaient dans la capitale, fort nombreux du fait de la présence du pape en France à l'occasion du sacre impérial. Cet honneur était lié au rôle que le défunt avait joué pour maintenir la continuité de l'Église catholique durant la Révolution française.
La paroisse cardinalice de Santa Maria in Trastevere (Sanctae Mariae trans Tiberim - Sainte-Marie-du-Trastevere) est érigée vers 112, par le Pape Alexandre Ier, et confirmée vers 221, par le Pape Calixte Ier.
Avant de prendre son nom actuel vers le début du IXe siècle, elle s'est successivement appelée Titulus Callisti, puis Titulus Iulii, puis Iulii et Callisti en 595.
Enfin, dans la première moitié du VIIIe siècle, elle s'appelle Sainte Mère de Dieu.
Elle est rattachée à la basilique romaine de Santa Maria in Trastevere.
Liste partielle des titulaires :
- Anaclet (1120), futur Antipape Anaclet II
- Gionata (1130), Pseudo-Cardinal de l’Antipape Anaclet II
- Iacopo (1153)
- Guido da Crema (1155), futur Antipape Pascal III
- Laborante (1180)
- Guy Paré (1190)
- Guido Papareschi (1199)
- Stefano de Normandis dei Conti (1228)
- Guillaume d'Aigrefeuille (1350)
- Pierre d'Estaing (1370)
- Philippe d'Alençon (1378)
- Niccolò Brancaccio (1378), Pseudo-Cardinal de l'Antipape Clément VII
- Ludovico Bonito Brancaccio (1408)
- Rinaldo Brancaccio (1413)
- Gabriele Condulmer (1427), futur Pape Eugène IV
- Gerardo Landriani Capitani (1440)
- Juan de Torquemada (1446)
- Amico Agnifilo della Rocca (1469)
- Stefano Nardini (1476)
- Jorge da Costa (1484)
- Juan López (1496)
- Juan Castellar y de Borja (1503)
- Marco Vigerio della Rovere (1505)
- Bandinello Sauli (1511)
- Achille Grassi (1517)
- Francesco Armellini Pantalassi de Médicis (1523)
- Lorenzo Campeggio (1528)
- Antonio Sanseverino (1534)
- Giovanni Vincenzo Carafa (1537)
- Marino Grimani (1539)
- Francesco Cornaro (1541)
- Antonio Pucci (1541)
- Philippe de la Chambre (1542)
- Gian Pietro Carafa (1543)
- Rodolfo Pio Carpi (1544)
- Juan Álvarez y Alva de Toledo (1553)
- Miguel de Silva (1553)
- Giovanni Girolamo Morone (1556)
- Cristoforo Madruzzo (1560)
- Otto Truchsess von Waldburg (1561)
- Tiberio Crispo (1562)
- Giovanni Michele Saraceni (1565)
- Giovanni Ricci (1566)
- Scipione Rebiba (1570)
- Giacomo Savelli (1573)
- Giovanni Antonio Serbelloni (1577)
- Antoine Perrenot de Granvelle (1578)
- Stanislaw Hosius (1578)
- Giovanni Francesco Gambara (1579)
- Markus Sitticus von Hohenems (1580)
- Giulio Antonio Santorio (1595)
- Girolamo Rusticucci (1597)
- Girolamo Simoncelli (1598)
- Alessandro Ottaviano de Médicis (1600)
- Anton Maria Salviati (1600)
- Domenico Pinelli (1602)
- Anton Maria Salviati (1603)
- Mariano Pierbenedetti (1607)
- Gregorio Petrocchini (1608)
- Francesco Maria del Monte (1611)
- Pietro Aldobrandini (1612)
- Bartolomeo Cesi (1620)
- Bonifazio Bevilacqua Aldobrandini (1621)
- Franz Seraph von Dietrichstein (1623)
- Giulio Savelli (1636)
- Guido Bentivoglio (1639)
- Cosimo de Torres (1641)
- Antonio Barberini (1642)
- Federico Cornaro (1646)
- Giulio Cesare Sacchetti (1652)
- Marzio Ginetti (1652)
- Girolamo Colonna (1653)
- Giovanni Battista Pallotta (1659)
- Ulderico Carpegna (1661)
- Niccolò Albergati-Ludovisi (1666)
- Luigi Omodei (1676)
- Pietro Vito Ottoboni (1677), futur Pape Alexandre VIII
- Francesco Albizzi (1680)
- Carlo Pio di Savoia (1681)
- Decio Azzolino (1683)
- Paluzzo Paluzzi Altieri degli Albertoni (1684)
- Giulio Spinola (1689)
- Gaspare Carpegna (1689)
- Giambattista Spinola (1698)
- Urbano Sacchetti (1704)
- Leandro Colloredo (1705)
- Tommaso Ruffo (1709)
- Pier Marcellino Corradini (1726)
- Giorgio Spinola (1734)
- Luis Belluga y Moncada (1737)
- Francesco Antonio Finy (1738)
- Giuseppe Accoramboni (1740)
- Francesco Antonio Finy (1743)
- Francesco Borghese (1743)
- Giuseppe Spinelli (1752)
- Joaquín Fernández Portocarrero (1753)
- Camillo Paolucci (1756)
- Giacomo Oddi (1758)
- Henri Benoît Stuart (1759)
- Fabrizio Serbelloni (1763)
- Pietro Colonna Pamphili (1766)
- Giovanni Ottavio Manciforte Sperelli (1781)
- Tommaso Antici (1789)
- Francesco Maria Pignatelli (1800)
- Annibale Sermattei della Genga (1816)
- Giovanni Francesco Falzacappa (1823)
- Raffaele Mazzio (1830)
- Benedetto Barberini (1832)
- Alessandro Franchi (1874)- Lorenzo Nina (1879)
- James Gibbons (1887)
- Giovanni Tacci Porcelli (1921)
- Pedro Segura y Sáenz (1929)
- Stefan Wyszyński (1957)
- Józef Glemp (1983)
né à le 5 septembre 1662 à Bruxelles
mort le 5 décembre 1743 à Liège
Il abandonne vite la carrière militaire au service de l'Espagne, poussé par sa vocation religieuse qui le conduit au sacerdoce.
Tonsuré à 16 ans, il entreprend des études ecclésiastiques à Louvain et est admis au sein du Chapitre cathédral de Liège en 1695.
Élu en 1724 Prince-évêque de Liège à l'âge de 60 ans, il reste 20 ans au pouvoir jusqu'en 1743.
Autoritaire, il s'efforce de rendre au pays sa grandeur.
Préoccupé du sort de ses sujets, il légifère dans de nombreux domaines de la vie économique et sociale : commerce, routes, navigation, justice, etc.
En 1727 son projet d'Hôpital général tente d'apporter une solution globale à la misère omniprésente.
En 1734, un violent incendie dévaste l'aile méridionale du palais des Princes-Évêques.
De 1735 à 1739, l'architecte Jean-André Anneessens (fils de François Anneessens) reconstruit en style classique la longue façade où alternent tuffeau de Maastricht et calcaire de Meuse.
Le fronton courbe montre les armoiries du prince.
Georges-Louis de Berhges a laissé le souvenir d'un prélat bon et généreux.
Très pieux, en 1742, il lègue par testament sa fortune aux pauvres de la cité de Liège, soit plus d'un million de florins, une somme considérable - un florin est alors le salaire quotidien d'un ouvrier qualifié. Ses exécuteurs testamentaires chargent Guillaume Evrard, en accord avec le chapitre cathédral, de l'exécution de son mausolée.
Monnaie de Georges Louis de Berghes.
Histoire de la Principauté de Liège
Précédé par Joseph-Clément de Bavière | Prince-évêque de Liège 1724 – 1743 | Suivi par Jean-Théodore de Bavière |