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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 23:00

eveque00


File:Jacques-Bénigne Bossuet 2.jpg

Jacques Bénigne Bossuet

 

évêque et écrivain français

 

Né le 27 septembre 1627 à Dijon 

 

Décédé le 12 avril 1704 à Paris

 

homme d'Église, prédicateur et écrivain français


 

Précédé par
Daniel Hay du Chastelet
Fauteuil 37 de l’Académie française
1671-1704
Suivi par
Melchior de Polignac

 

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 23:00
1er baron de La Porte et de l'Empire (25 mars 1809)
(Arnaud Ferdinand de Laporte)

Parents


Etat du portrait conservé dans le cathédrale avant restauration


Graveur amateur, ces armes ont été gravées par l'évêque lui-même.


Armes telles qu'elles apparaissaient lors du Premier Empire.

Se destinant au sacerdoce, il entra au Séminaire St-Sulpice où il fit de solides études de théologie; il devait ultérieurement en recevoir le bonnet de docteur, en la maison de Navarre (1785)

 

Après son ordination, en 1776, il est choisi, dès 1781, par l'Archevêque de Bordeaux pour être son grand vicaire. L'année suivante il est élu député à l'Assemblée Générale du clergé, comme, peu après, il sera élu député de la province d'Aquitaine aux Etats-Généraux.

Après le départ en émigration de Monseigneur Champion de Cicé, c'est lui qui assure l'administration du diocèse ; mais, en 1792, la tourmente révolutionnaire l'engage à quitter, lui aussi, la France et il passa en Angleterre.

Très versé dans les langues anciennes, il met à profit sa retraite forcée pour cultiver les lettres et les arts.

 

Rentré après le 18 Brumaire, il est arrêté à Bordeaux et incarcéré.

 

A peine relaxé, il se voit nommé par le Premier Consul à l'évêché de Carcassonne, le 6 juillet 1802.

Issu du concordat de 1801, le nouveau diocèse de Carcassonne comprend, jusqu'en 1817, les deux départements de l'Aude et des Pyrénées-Occidentales.

 

Sacré le 5 septembre, en l'église de St-Etienne-du-Mont, à Paris, par Mgr Duvoisin, évêque de Nantes, il prête serment, le 26 septembre, entre les mains de Bonaparte, dans la chapelle du château de St-Cloud, et, le 7 novembre suivant, il prend possession de sa cathédrale.

C'est au nouveau nommé, le premier évêque concordataire, que revient la charge de restaurer le culte dans le vaste diocèse à lui confié.

 

C'est lui qui fait de l'église paroissiale Saint-Michel la nouvelle cathédrale ; de même, il rétablit le séminaire diocésain.

 

Joseph de Saint-Rome-Gualy s'attache à faire imprimer un missel ainsi qu'un bréviaire carcassonnais, destinés à remplacer les livres liturgiques utilisés dans les anciens diocèses disparus.

 

En effet, bien que disparus au début de la Révolution, les diocèses de Narbonne, Alet, Saint-Papoul et une partie de celui de Mirepoix, étant donné leurs racines profondes survivent encore dans certains usages liturgiques et dans les mentalités encore au cours des premières décennies du XIXème siècle.

 

L'unification des territoires du nouveau diocèse correspondant au département de l'Aude n'a pas toujours été facile à réaliser.

Outre l'administration de son diocèse, il va avoir à assurer, et jusqu'en 1822, celle du diocèse de Perpignan.
Sa correspondance avec Bonaparte, Portalis et Bigot de Préameneu témoigne de son action et de son zèle. Membre de La Légion d'honneur il est en 1809 créé baron de l'Empire.
Dès 1814, il se rallie au gouvernement royal.
A la suite du concordat de 1817, il est pressenti pour l'Archevêché d'Auch, il le refuse et meurt le 19 septembre 1824, à Carcassonne où il est inhumé dans sa cathédrale.
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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 23:00

Fichier:Armoiries Farnèse-Parme.svg

Image de Alexandre Farnèse
 Alexandre Farnèse

aussi appelé Alexandre Farnèse le jeune
en italien Alessandro Farnese il giovane

 né à Valentano le 27 septembre 1520
 mort à Rome le 28 février 1589

 nommé cardinal en 1534, il passe à l'histoire avec le surnom de "Gran Cardinale"

 Ce fut un homme cultivé et un grand mécène, grâce à la fascination qu'il suscita, il eut beaucoup d'histoires sentimentales avec de nombreuses nobles dames.


Jeunesse 

Alexandre est le premier des cinq enfants de Pierre Louis Farnèse duc de Parme et de Gerolama Orsini de Pitigliano, il nait au château de Valentano.

 

La famille le destine immédiatement à la carrière ecclésiastique.

 

Alexandre commence ses études à Parme puis il les poursuit auprès du collège Ancarano de Bologne en compagnie de son frère Octave, ils reçoivent un enseignement dans les matières littéraires, juridiques et théologiques.

Cardinal 

Berretta cardinalizia.png

Le 18 décembre 1534, à seulement quatorze ans, il est nommé cardinal par son grand père Paul III depuis peu élu pape.

 

Son cousin Guidascanio Sforza, fils de Costanza Farnèse, soeur de Pierre Louis, et du comte Bosio II Sforza de Santa Fiora est aussi nommé cardinal, à peine âgé de seize ans.


Le jeune Alexandre reçoit la barrette rouge des mains du cardinal Del Monte, le futur Jules III.

 

Après sa nomination, le pape désigne comme précepteur Marcello Cervini, un jeune prêtre qui s'installe au palais Farnèse.


En août 1535, en raison de la mort du cardinal Hyppolite de Médicis, Alexandre devient vice chancelier de l'Église et archevêque d'Avignon.

 

Sans cesser d'appartenir à l'ordre des cardinaux diaconiens, il change son titre de Sant'Angelo in Foro Piscium en celui de San Lorenzo in Damaso.

 

Après cette promotion, le pape adjoint à Marcello Cervini Bernardino Maffei, un poète et collectionneur de médailles dont il se sert pour ses leçons d'histoire.

 

Au cours de cette période, il reçoit le diocèse de Jaen qui lui est attribué après la mort du cardinal Esteban Gabriel Merino, évêque de Bari, ce qui provoque le mécontentement de Charles Quint car celui-ci aurait préféré mettre en place son candidat.

 

Le différend dure jusqu'en 1536, Alexandre échange l'évêché de Jaen avec celui de Monreale, dont la rente se monte à 15 000 écus l'an.

 

Ses rentes, dix ans après, sont estimées à 60 000 écus.


En 1538, il prend le secrétariat de Paul III aidé par Marcello Cervini, puis par Nicolò Ardinghello, Girolamo Dandini et Bernardino Maffei.

 

Il s'occupe de la ligue anti-turc et prépare le voyage de Paul III à Nice pour essayer de rétablir l'entente entre Charles Quint et le roi France François Ier proposant, en juin 1539, un mariage entre l'empereur, veuf depuis peu, et Marguerite, fille du roi de France.


En 1546, au côté de son frère Octave, Alexandre participe comme légat pontifical auprès de Charles Quint à la guerre contre la ligue de Smalkalde.

Crise à Parme 

En 1547, Pierre Louis, le père d'Alexandre, est assassiné à Plaisance.

 

Se pose alors la question de la succession du duché de Parme, que Paul III veut voir revenir dans l'Église pour éviter que Charles Quint ne se l'accapare.

 

Il nomme Octave nouveau duc mais espère récupérer la ville de Parme.

 

Son petit-fils Octave lutte âprement pour faire respecter son droit.

 

 

C'est un coup dur pour le pape qui âgé de 81 ans doit s'aliter. Alexandre, sentant la fin imminente, adopte les mesures que les circonstances exigent.

 

Il fait fermer les portes de Rome de façon à manipuler l'information et il enjoint au légat pontifical de Parme de confier la ville à Octave.

 

Camillo Rosini, commandant de la place de Parme pour le compte du pape, venant à apprendre la vacance répond qu'il a reçu Parme d'un pape et qu'il ne la laissera seulement que sur l'ordre d'un nouveau pape, ordre qui vient de Jules III en remerciement de l'aide reçue lors du conclave.

 

Le nouveau pape attribue au duc plus de 2 000 écus l'an pour la charge de gonfalonier.

 

Quelques mois plus tard, l'empereur Charles Quint restitue Plaisance au duc Octave qu'il avait occupé après l'assassinat de Pierre Louis.

 

En 1551 Alexandre est envoyé par Jules III auprès d'Octave pour le convaincre de restituer son duché mais Alexandre désobéit au pape et se tient éloigné pendant un an de la cour papale, il se réfugie au Palazzo Vecchio de Florence, auprès de Cosme de Médicis.

 

Le pape furieux de la désobéissance du Farnèse confisque les diocèses de Monreale et les meubles du Palais Farnèse qui sont vendus 30 000 écus.

 

Le 8 juin de cette même année, Jules III déclare la guerre aux récalcitrants. Les opérations militaires se déroulent mal aussi le pape renoue avec le fils prodigue, tous les biens des Farnèse sont restitués, Alexandre fait son retour à Rome en juin 1552.

Le départ en France et son retour 

Après cet épisode, le cardinal se rend auprès de la cour de Henri II de France.

 

Il reçoit l'évêché de Grenoble et la promesse d'autres bénéfices vacants qui s'élèvent à 40 000 écus.

 

Durant sa permanence, il est logé dans un appartement du château de Saint Germain.

 

En échange du traitement de faveur qu'il reçoit, Alexandre met à la disposition des ambassadeurs du roi auprès du Saint Siège les maisons que la famille possède à Rome.

 

Au cours de l'été 1554, il retourne en Italie sur l'insistance du pape.

 

En raison des revenus provenant des différents diocèses dont Alexandre a la charge, cette période est la plus prolifique.


1556 voit la naissance de sa fille Clelia célèbre pour sa beauté, l'enfant est confiée à sa tante Vittoria Farnèse, duchesse d'Urbino qui l'éduque avec sa cousine Lavinia Della Rovere.


En 1568, il fait construire l'église du Gesù, commencée sous la direction de Jacopo Barozzi dit Vignole, et terminée par Giacomo Della Porta, qui devient architecte en chef après la mort de Vignole.


En 1570 Clelia épouse Giuliano Sforza Cesarini, un noble couvert de dettes dont elle a un fils Giuliano.

 

Alexandre aime beaucoup sa fille mais il ne lui épargne pas une vie matrimoniale malheureuse: il l'emprisonne au château de Ronciglione jusqu'à ce qu'elle accepte de se marier avec Marco Pio de Savoie. Le mariage est célébré à Caprarola en novembre 1587.


En 1564, d'après le projet de Vignole, il fait réaliser les Horti Farnesiani de merveilleux jardins sur les ruines du mont Palatin qui comprennent des volières, des prés, des bosquets et des sentiers.

 

Dans ces lieux, les membres de l'Académie des Virtuoses, créée par Claudio Tolomei se réunissent.


En 1574 il fait compléter la partie arrière du Palazzo Farnese qui devient plus un musée qu'une habitation renfermant toutes les collections d'art de la famille.


En 1575 Alexandre porte à son terme ce qui peut être considéré comme un chef-d’œuvre de la renaissance: le Palais Farnèse de Caprarola.

 

Le cardinal, aimant la campagne, veut cette magnifique bâtisse pour pouvoir se retirer à proximité de Rome avec ses amis, sans avoir à rejoindre Gradoli ou Capodimonte dans le duché de Castro.

 

Pour cette résidence, Alexandre fait appel à de grands artistes, Vignole qui succède à Antonio da Sangallo le Jeune auteur du projet initial, les peintres Taddeo et Federico Zuccari, Giacomo Zanguidi dit le Bertoia, Giovanni De Vecchi, Raffaellino da Reggio et Antonio Tempesta.


En 1579, enfin, il acquiert la Villa Farnesina, la résidence construite en 1508 par Agostino Chigi, le plus grand banquier italien de l'époque.

 

La bâtisse est ornée de peinture de Raphael, Le Sodoma, de Giulio Romano et de Sebastiano del Piombo.


Entre 1582 et 1584, il fait construire l'église de Santa Maria Scala Coeli, près de l'Abbaye des Trois-Fontaines, imaginé par Giacomo della Porta.

 

La richesse d'Alexandre s'est accrue grâce aux rentes de ses nombreux titres, elles lui permettent de confier la réalisation d'œuvres architecturales, d'enluminures, de joyaux et de fresques aux plus grands artistes de l'époque. Titien fait son portrait et il est un grand collectionneur de monnaies antiques et de joyaux.

 

Il devient l'ami du célèbre enlumineur Giorgio Giulio Clovio, qui réalise le "Livre d'or Farnèse", condensé de textes dévots, et le Lezionario Townely d'un contenu analogue.

 

Même Giorgio Vasari travaille pour lui, réalisant dans le palais de la chancellerie de Rome, une série de fresques célébrant Paul III.

 

Les Vies de Vasari sont écrites sur les conseils du cardinal et de ses amis Paolo Giovio, Annibal Caro, Francesco M. Malza et Romolo Q. Amaseo.

 

En raison de ses liens avec les Jésuites et de son ambition afin d'être élu pape, il construit et restaure beaucoup d'édifices religieux.

 

Il fait restaurer par Vignole l'église de San-Lorenzo-in-Damaso, confiant les fresques de la nef à Giovanni De Vecchi, Niccolò Circignani et à Cavalier d'Arpin.

 

Il restaure et fait réaliser des fresques dans la cathédrale de Monreale, l'abbaye de Grottaferrata et l'abbaye de Farfa.

Mort du grand cardinal 

Le 28 février 1589, Alexandre meurt.

 

Le 4 mars, selon ses volontés testamentaires, il est inhumé dans l'église du Gesù, à ses funérailles, quarante deux cardinaux sont présents.

Maison Farnèse

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 23:00
File:COA cardinal FR Feltin Maurice.png

« Animam pro ovibus »

http://www.paris.catholique.fr/IMG/jpg/feltinnb.jpg


Maurice Feltin

né le 15 mai 1883 à Delle dans le Territoire de Belfort


 décédé le 27 septembre 1975 à Thiais

enterré dans le caveau des archevêques de la Cathédrale Notre-Dame de Paris[2]


archevêque de Bordeaux puis de Paris et cardinal.

Biographie 

Maurice Feltin est élève au séminaire de Saint-Sulpice de Paris et est ordonné prêtre le 3 juillet 1909.

 

Jusqu'en 1927, il exerce son ministère dans le diocèse de Besançon.

 

Pendant la Première Guerre mondiale, il sert comme officier dans l'armée et reçoit de nombreuses décorations militaires.

 

Il est notamment décoré de la Médaille militaire.

 

En 1927, Pie XI le nomme évêque de Troyes ; en 1932 il devient archevêque de Sens, en 1935 archevêque de Bordeaux et en 1949 archevêque de Paris.

 

Pie XII le crée cardinal en 1953 avec le titre de cardinal-prêtre de Santa Maria della Pace.

 

Il prit parti en faveur de Joseph Colomb lors de l'affaire du catéchisme Colomb.

 

En 1963, il refusera les obsèques religieuses à Édith Piaf, pourtant profondément croyante et pratiquante, au motif de sa vie dissolue[1]

 

Il meurt le 27 septembre 1975 à Thiais, près de Paris et est enterré dans le caveau des archevêques de la Cathédrale Notre-Dame de Paris[2] 

  1. (en)Stuart Jeffries, The love of a poet, in The Gardian, 08/11/2003, article en ligne [archive]
  2. Frédéric Le Moigne, 1944-1951 : Les deux corps de Notre-Dame de Paris, in Vingtième Siècle. Revue d'histoire no 78, éd. Presses de SciencesPo, 2003/2, article en ligne [archive]
Précédé par Maurice Feltin Suivi par
Pierre Paulin Andrieu
Archevêque de Bordeaux
1935-1949
Paul Richaud
Emmanuel Suhard
Archevêque de Paris
1949-1966
Pierre Veuillot
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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 23:00

archeveque

Denys Auguste Affre

 

né à Saint-Rome-de-Tarn (Aveyron), le 27 septembre 1793

 

mort à Paris, le 27 juin 1848

 

inhumé à Notre-Dame de Paris, son cœur est à St Joseph des Carmes.

 

126e archevêque de Paris.

 

 

Entré à quatorze ans au séminaire de Saint-Sulpice (alors sous la direction de son oncle Denis Boyer), il acheva brillamment ses études et fut quelque temps professeur de philosophie au séminaire de Nantes.

 

Ordonné prêtre le 16 mai 1818, il rejoignit les sulpiciens, puis fut successivement vicaire général des diocèses de Luçon et d'Amiens, et évêque coadjuteur de Strasbourg en 1839.

 

Il ne remplit jamais cette dernière fonction, ayant été appelé entre-temps comme vicaire capitulaire de Paris (conjointement avec MM. Foret et Morille), à la mort de l’archevêque Hyacinthe-Louis de Quélen.

 

Le 6 août 1840 à Notre-Dame de Paris, il fut sacré archevêque.

 

Dans l’exercice de cette charge, Denys Affre se signala par une attention passionnée pour l'amélioration des études ecclésiastiques et pour la liberté de l'enseignement.

 

On lui doit la création de l'école des Carmes et de l'école de théologie de la Sorbonne (fermée sur ordre de Jules Ferry en 1885)

 

Soucieux de l'évangélisation du prolétariat, il ouvrit de nombreuses paroisses ouvrières, comme celles de Ménilmontant, Plaisance, Petit-Montrouge, Maison-Blanche, Petit-Gentilly, Notre-Dame de la Gare, Billancourt, Gros-Caillou ou encore Sainte-Clotilde.

 

Pendant les insurrections de juin 1848, il crut que sa présence près des barricades pût être un moyen de ramener la paix.

 

Il en fit part au général Louis Eugène Cavaignac, qui le mit en garde contre les dangers qu’il courrait. « Ma vie, répondit-il, a peu de valeur, je la risquerai volontiers »

 

Le 25 juin, les tirs ayant cessé à sa demande, il apparut sur la barricade à l'entrée du Faubourg Saint-Antoine, accompagné par M. Albert, de la Garde Nationale, habillé comme un ouvrier et arborant une branche verte en signe de paix, et par Pierre Sellier, un domestique qui lui était dévoué (des sources parlent aussi de ses deux vicaires généraux)

 

Il fut accueilli dans la stupeur, mais à peine eut-il prononcé quelques mots qu'un coup de feu (par accident ?) partit des lignes de la Garde nationale et relança les hostilités.

 

L'archevêque fut touché par une balle perdue (sans qu'on ne sache avec certitude, aujourd'hui encore, de quel côté celle-ci provenait)

 

On l'amena au presbytère de Saint-Antoine, et il fut ramené le lendemain au palais épiscopal, où il mourut le 27 juin, vers 4h30 du matin[1]

 

Ses dernières paroles furent une citation de l'Evangile de Jean suivie d'un appel à la paix : « Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis, que mon sang soit le dernier versé »[2]

 

Le lendemain l'Assemblée nationale vota l'hommage suivant : « L'Assemblée nationale regarde comme un devoir de proclamer sa religieuse reconnaissance et sa profonde douleur pour le dévouement et la mort saintement héroïque de Monseigneur l'archevêque de Paris »


Les obsèques officielles, le 7 juillet, furent un spectacle émouvant.

 

Certaines biographies parlent de 200 000 personnes qui suivaient le cortège.

 

Le cœur de l'archevêque fut placé dans une urne pour être gardé dans la chapelle des Carmes.

 

Denys Affre a écrit, en plus de ses instructions pastorales et de divers articles dans La France Chrétienne, un Traité de l'administration temporelle des paroisses (Paris, 1827), un Traité de la propriété des biens ecclésiastiques (Paris, 1837), une Introduction philosophique à l'étude du Christianisme (Paris, 5e édition 1846).

Bibliographie 

  • L. Alazard, Denis-Auguste Affre, 1905
  • Fernand de Barrau, Mgr Affre, archevêque de Paris (1793-1848), 1909
  • Jean-Alexis Belliol, La mort de l'archevêque de Paris Denis-Auguste Affre : poème, A. Leclère et G. A Dentu, 1849
  • Émile Blanchet, Mgr Affre et son temps, Bonne Presse, 1948
  • Jean Collot, L'Archevêque des barricades : Monseigneur Affre (1793-1848), Le Chevron d'or, 1948
  • Patrice-François-Marie Cruice, Vie de Denis-Auguste Affre, archevêque de Paris, Périsse frères, 1849
  • Roger Limouzin-Lamothe, Mgr Denys-Auguste Affre : archevêque de Paris : 1793-1848, J. Vrin, 1971
  • Anne Bernet, La Vie cachée de Catherine Labouré, Paris, Perrin, 2001.
  1. L'historienne française Anne Bernet, dans sa biographie consacrée à Catherine Labouré (La Vie Cachée de Catherine Labouré, Paris, Perrin, 2001, p. 215), livre un récit minutieux et érudit de cette scène tragique : « Dans la journée du 25 juin, Frédéric Ozanam, incapable de supporter plus longtemps ce massacre fratricide, se précipite à l'archevêché, et supplie Mgr Affre, unique autorité morale unanimement respectée de la capitale d'intervenir. Bouleversé au récit que lui fait le fondateur de la Société Saint-Vincent-de-Paul, le prélat accepte de jouer les médiateurs, de tenter de négocier une trêve, ne serait-ce qu'afin de sauver quelques vies. Il se fait conduire place de la Bastille, s'avance vers la barricade qui ferme l'entrée du faubourg Saint-Antoine. En voyant surgir sous la mitraille l'archevêque en robe violette, croix d'or en sautoir, les belligérants, pareillement stupéfaits, cessent le feu. Mgr Affre marche vers les émeutiers, les mains tendues en un geste paternel. On lui ouvre le passage, on l'aide à escalader le tas d'objets hétéroclites, on l'acclame. C'est alors que la troupe s'en mêle. S'est-elle imaginé que le prélat était en danger ? A-t-elle pensé l'occasion trop belle d'enfoncer la défense adverse un instant désarmée ? Des mobiles chargent les émeutiers, qui ripostent. Soudain pris entre deux feux, Mgr Affre s'écroule, mortellement blessé. Il succombera trente-six heures plus tard. L'on ne peut imputer aux ouvriers du faubourg la mort tragique du prélat... Il n'empêche. Le drame vient de réveiller d'un coup toutes les anciennes terreurs. »
  2. http://www.lagouttedor.net/pages/rues/affre/index.php [archive]

 

Précédé par Denys Affre Suivi par
Hyacinthe-Louis de Quélen
Archevêque de Paris
Marie Dominique Auguste Sibour
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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 23:00

Créé le 27 septembre 1819

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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 23:00
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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 23:00
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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 23:00
Evêques de Langres
Jean II d'Amboise
( ? - 26 septembre 1512)
Doyen de Dijon, de Langres  (1495)
Evêque-Duc de Langres et Pair de France (1497)

 

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 23:00

Election du 25 Septembre - 26, 1143


(Celestine II) (Celestine II)


Pope Innocent II died on September 24, 1143.

Le pape Innocent II est décédé le 24 Septembre, 1143.

 

Cardinal Guido di Castello , title of S. Marco, was elected his successor two days later and took the name Celestine II .

Cardinal Guido di Castello , le titre de S. Marco, a été élu son successeur deux jours plus tard et prit le nom Célestin II.  

 

According to Chacón, Vitae et res gestae Pontificum Romanorum et SRE Cardinalium , I, cols.

Selon Chacón, Vitae et res gestae Pontificum Romanorum et SRE Cardinalium, I, col.  

 

1011-1012, thirty cardinals took part in the election: six cardinal bishops, twelve cardinal priests and twelve cardinal deacons.

1011-1012, trente cardinaux ont pris part à l'élection: six évêques cardinaux, douze cardinaux-prêtres et douze diacres cardinaux.  

 

They were creations of Callistus II (1), Honorius II (2) and Innocent II (27).

Ils étaient des créations de Calixte II (1), Honorius II (2) et Innocent II (27).  

 

(Notes provided by Dr. Francis A. Burkle-Young, author of Passing the Keys .)

(Notes fournies par le Dr Francis A. Burkle-Young, auteur de L'adoption de la Keys.)


- Corrado di Suburra , Can. - Corrado di Suburra , Can. Reg. Reg. Lat., bishop of Sabina. Lat., Évêque de Sabina.
- Theodwin , Can. - Theodwin , Can. Reg. Reg. of Saint Augustine, bishop of Porto and Silva Candida (Santa Rufina). de Saint Augustin, évêque de Porto et de Silva Candida (Santa Rufina).
- Albéric , OSBClun., bishop of Ostia. - Albéric , OSBClun., évêque d'Ostie.
- Étienne , O.Cist., bishop of Palestrina. - Étienne , O. Cist., évêque de Palestrina.
- Imar , OSB, bishop of Frascati. - Imar , OSB, évêque de Frascati.
- Pietro Papareschi , bishop of Albano. - Pietro Papareschi , évêque d'Albano.
- Gerardo Caccianemici dell'Orso , Can. - Gerardo Caccianemici dell'Orso , Can. Reg. Reg. of S. Maria di Reno, title of S. Croce in Gerusalemme. de S. Maria di Reno, le titre de S. Croce in Gerusalemme.
- Guido di Castello , title of S. Marco. (Elected Pope Celestine II) - Guido di Castello , le titre de S. Marco. (élu pape Célestin II)
- Guido Bellagi , title of S. Crisogono. - Guido Bellagi , le titre de S. Crisogono.
- Gregorio , title of S. Maria in Trastevere. - Gregorio , le titre de S. Maria in Trastevere.
- Raniero , title of Ss. - Raniero , le titre de l'art. Prisca (ed Aquila). Prisca (Aquila ed).
- Goizzone , title of S. Cecilia. - Goizzone , le titre de S. Cecilia.
- Pietro , title of S. Pudenziana. - Pietro , le titre de S. Pudenziana.
- Tommaso , Can. - Tommaso , Can. Reg. Reg. of S. Maria de Crescenzago, title of S. Vitale. de S. Maria de Crescenzago, le titre de S. Vitale.
- Rainaldo di Collemezzo , OSBCas., title of Ss. - Rainaldo di Collemezzo , OSBCas., titre de l'art. Marcellino e Pietro. Marcellino e Pietro.
- Ubaldo , title of Ss. - Ubaldo , le titre de l'art. Giovanni e Paolo. Giovanni e Paolo.
- Ubaldo Allucingoli , O.Cist., title of S. Prassede. - Ubaldo Allucingoli , O. Cist., le titre de S. Prassede.
- Pietro della Gherardesca , title of S. Susanna. - Pietro della Gherardesca , le titre de S. Susanna.
- Gregorio Tarquini , protodeacon of Ss. - Gregorio Tarquini , protodiacre de l'art. Sergio e Bacco. Sergio e Bacco.
- Odone Fattiboni , deacon of S. Giorgio in Velabro. - Odone Fattiboni , diacre de S. Giorgio in Velabro.
- Guido da Vico , deacon of Ss. - Guido da Vico , diacre de SS. Cosma e Damiano. Cosma e Damiano.
- Ubaldo , deacon of S. Maria in Via Lata. - Ubaldo , diacre de S. Maria in Via Lata.
- Gerardo , deacon of S. Maria in Domnica. - Gerardo , diacre de S. Maria in Domnica.
- Ottaviano de' Monticelli , deacon of S. Nicola in Carcere. - de «Monticelli Ottaviano , diacre de S. Nicola in Carcere.
- Guido di Castelfidardo , deaconry not known. - Guido di Castelfidardo , diaconie ne sait pas.
- Pietro , deacon of S. Maria in Aquiro. - Pietro , diacre de S. Maria in Aquiro.
- Pietro , deacon of S. Maria in Portico. - Pietro , diacre de S. Maria in Portico.
- Guido Moricotti , deaconry not known. - Guido Moricotti , diaconie ne sait pas.
- Niccoló , deaconry not known. - Niccoló , diaconie ne sait pas.
- Gilberto , deaconry not known, perhaps of S. Adriano. - Gilberto , diaconie ne sait pas, peut-être de S. Adriano.

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