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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 23:00
Blason
« À cause de l'Évangile »
Jean-Pierre Ricard
Image de Jean-Pierre Ricard
 né le 25 septembre 1944 à Marseille dans les Bouches-du-Rhône

 cardinal français, archevêque de Bordeaux depuis 2001.

Distinctions 

Le cardinal Jean-Pierre Ricard est :

Chevalier de l'ordre national de la Légion d'Honneur

Officier de l'ordre national du Mérite

Insignes de chevalier de l'ordre national de la Légion d'Honneur



Biographie 

Études

Jean-Pierre Ricard fait ses études secondaires aux lycées Saint-Charles et Périer à Marseille, avant de suivre une année de Lettres supérieures au lycée Thiers.

 

De 1962 à 1964 il entre au Grand séminaire de Marseille où il poursuit ses études en philosophie.


En 1964 il fait une année de service national au titre de la coopération à Bamako au Mali, puis entre au séminaire des Carmes à Paris.

 

De 1965 à 1970 il poursuit ses études de théologie à l’Institut catholique de Paris où il obtient une licence de théologie en 1969, et une habilitation au doctorat l’année suivante.

Prêtre et ministères 

Il est ordonné prêtre le 5 octobre 1968 à Marseille. Il devient vicaire à Marseille à la paroisse Sainte-Émilie de Vialoar de 1970 à 1975.


De 1975 à 1981 il est au service de l’enseignement religieux et de la formation des prêtres et des laïcs et devient responsable du Centre de culture religieuse du Mistral.
De 1975 à 1985 il est délégué épiscopal auprès des séminaristes.
De 1984 à 1988 il devient délégué adjoint à l’œcuménisme puis vicaire épiscopal de Marseille-sud, puis secrétaire général du Synode diocésain de Marseille (1988-1991)
De 1988 à 1993 il devient vicaire général du cardinal Robert Coffy, archevêque de Marseille.

Évêque
Mgr Ricard tenant la crosse des archevêques de Bordeaux lors de la célébration d'accueil à l'occasion de son arrivée dans le diocèse

Il est nommé évêque auxiliaire de Grenoble, avec le titre d'évêque in partibus de Pulcheriopolis, le 17 avril 1993 par le pape Jean-Paul II et consacré évêque le 6 juin de la même année par le cardinal Robert Coffy.
Le 4 juillet 1996, le pape Jean-Paul II le nomme évêque coadjuteur de Mgr Louis Boffet, évêque de Montpellier.

Le 15 juillet 2002, il devient membre de la Commission pontificale « Ecclesia Dei », où il est chargé des milieux religieux qui souhaitent conserver la liturgie antérieur au concile Vatican II [1]

 

Le 6 septembre de la même année, il devient membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi, où il côtoie le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI.

 

En 2005, il participe au synode à Rome sur l’Eucharistie.

Conférence des évêques de France

Avant sa nomination comme évêque il devient membre épiscopal des migrants de 1990 à 1993.

 

Une fois nommé évêque il devient membre des ministères ordonnés, et évêque accompagnateur du comité national du diaconat de 1994 à 1996.


L’année suivante et pendant un an il est membre de la commission pour l’Unité des chrétiens, et devient en 1997 le président de la région apostolique Provence Méditerranée.


En 1997, il devient membre du conseil permanent.

 

Il est élu vice-président de la Conférence des évêques de France en 1999 puis président le 6 novembre 2001, réélu en 2004.

 

Il devient aussi membre pour l’information et la communication, et de la Mission de France.


Le 8 novembre 2008, il est élu membre du Comité études et projet de la conférence des évêques de France pour un mandat de trois ans[2]

 

Cardinal
Fichier:Cardinal Ricard 3.jpg

Il a été créé cardinal par le pape Benoît XVI lors du consistoire du 24 mars 2006 avec le titre de cardinal-prêtre de Saint-Augustin.


Depuis 2006, il est vice-président du Conseil des conférences épiscopales européennes (CCEE)[3].


En octobre 2007, il rencontre le patriarche Alexis II de Russie, à l'occasion de la première visite d'un primat orthodoxe russe en France[4]

Réactions du cardinal Ricard

Embryon humain 

Lors de l’autorisation donné par l’Union européenne à l’exploitation des embryons, le cardinal Ricard déplore [5], le 29 juin 2006 : « la mise en place du processus de réduction de l’embryon humain à l’état de moyen, ce qui constitue une grave transgression éthique. Nous devons redire que l’embryon humain ne peut être considéré comme un simple matériau de laboratoire. « Tout embryon est déjà un être humain. Il n’est donc pas un objet disponible pour l’homme. Il n’est pas possible de décider d’un seuil au-delà duquel l’embryon serait humain et en deçà duquel il ne le serait pas. »»[6]

Darfour 

Le 30 mai 2007, pendant la campagne présidentielle, il déclare « La catastrophe humanitaire annoncée depuis longtemps, dénoncée par les ONG et les agences de l’ONU, se vérifie. L’Europe et la France ne peuvent rester sans réaction devant tant de souffrances insupportables. La crise est grave et ne peut nous laisser silencieux ou inactifs : là où l’homme souffre, le Christ souffre avec lui.(…) Notre engagement de chrétien pour la paix et la justice nous incite fermement à interroger nos dirigeants comme les candidats à l’élection présidentielle sur les actions menées et à mettre en œuvre, tant au plan diplomatique qu’au plan humanitaire »[7]

 

Liban 

Le 24 juillet 2006, le cardinal Ricard, au nom des évêques de France, envoie un message de soutien aux catholiques du Liban (pendant la guerre du Liban), condamnant « les violences aveugles et absurdes, qui ne pourront jamais résoudre les conflits », il assure son « amitié » et sa « fraternelle communion »[8] .

Irak 

Il a aussi dénoncé les violences en Irak[9]

Téléthon 

Au mois de décembre 2006, une polémique nait sur le Téléthon, du fait de la critique des recherches des embryons financés en partie par les dons au Téléthon. Même si le cardinal Ricard est contre la recherche des embryons, il minimise la critique faite au Téléthon « Je crois que ce serait un mauvais procès de faire porter tout le poids de cette interrogation au Téléthon qui ne consacre, malgré tout, que moins de 2 % des dons reçus à cette recherche. » [10]

Utilisation du préservatif contre le SIDA 

En tant que rédacteur en chef du Journal inattendu de RTL le 11 avril 2009 il dit « ne pas avoir de problèmes à recommander à un fidèle l'usage du préservatif en cas de risque de maladie » en parlant du SIDA, et d'ajouter « Jamais l'Église n'a dit qu'il est préférable d'attraper le Sida plutôt que d'utiliser le préservatif. Elle appelle juste à une maîtrise de la sexualité et à la fidélité. » [11]

Réécoutez le Journal inattendu du 11 avril 2009, avec le cardinal Ricard, en cliquant ici

 

Relation avec les partisans de la libéralisation de la messe en latin 

Institut du Bon Pasteur 

Le pape Benoît XVI érige l’Institut du Bon-Pasteur, en droit pontifical, pour une période de 5 ans. Les prêtres de cet institut sont attachés au rite tridentin en vigueur avant 1962. Cependant une certaine animosité existait entre les membres de l’Institut du Bon-Pasteur et des membres du diocèse de Bordeaux. Le cardinal Ricard, archevêque de Bordeaux, dans un communiqué du 16 septembre 2006, défend la vision du pape : « Nous partageons profondément ce souci de réconciliation et de communion du Pape et nous accueillons filialement sa décision. » et appelle à « la communion fraternelle dans l’Église implique vérité, accueil de l’autre et réconciliation. » [12]. Il s’explique plus longuement dans une interview[13], où il affirme cependant qu’ « il n’est pas facile d’accueillir des nouveaux venus ». Le 1er février 2007 une convention est signé entre l’Institut du Bon Pasteur et l’archevêque de Bordeaux [14].

Le 22 septembre 2007, le cardinal Ricard assiste aux ordinations célébrées dans le rite tridentin par le cardinal Darío Castrillón Hoyos à l'Institut du Bon-Pasteur en l'église Saint-Eloi à Bordeaux.

Libéralisation de la messe en latin 

Il a discuté avec Bernard Fellay et Benoît XVI à propos de la libéralisation du rite tridentin. Suite à la publication du Summorum Pontificum, le cardinal Ricard, membre de la de la commission pontificale Ecclesia Dei , défend la position du pape dans un entretient au journal La Croix [15] : « J’ai envie de dire aux catholiques, et en particulier aux prêtres : ne vous inquiétez pas ! », affirmant que « ces deux formes (de rite) ne sont pas en concurrence l'une de l'autre. »

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 23:00
Archevêques de Milan (Milano) - Carlo Sozzi

A la mort du Cardinal Caprara-Montecuccoli, il n’est pas possible de lui trouver un successeur.

 

Il faut dire que le Pape Pie VII est prisonnier des Français, que les états pontificaux sont annexés à l’Empire, et que Napoléon et l’ensemble de ceux qui le servent sont excommuniés depuis l’année précédente.

 

Le siège de Milan, capitale du Royaume napoléonien d’Italie, frappé d’interdit, reste donc vacant jusqu’à la chute de Napoléon.

 

Durant cette période, les fonctions épiscopales sont assumées par un Vicaire-Général.

 

Il faudra attendre 1818, alors que Milan est maintenant co-capitale du Royaume Lombardo-Vénitien sous contrôle autrichien, pour que le siège de Saint Ambroise ait un nouvel occupant.

Carlo Sozzi

Caprino Bergamasco, 1752 
Milan, 1824
Vicaire-Général de Milan (1810)

Biographie

Carlo Sozzi venait d'une famille noble de Caprino Bergamasco , exactement là où est né en 1752, dans le Palais Sozzi existe encore aujourd'hui.


A entamé une carrière ecclésiastique, il a complété ses études en Celana puis dans les séminaires diocésains où il devint professeur de théologie et recteur.

 

Il a rejoint le clergé milanais, a atteint le rang de l'archidiacre sous le gouvernement de Giovanni Battista Caprara , devenant alors Vicaire pastoral.


Compte tenu de la situation tendue qui avait entraîné la mort de l'archevêque prédécesseur et les premiers signes de la baisse lente du déclin de l'Empire napoléonien, le 21 Juin 1810 Carlo Sozzi a été choisi par le chapitre de la cathédrale de Milan en tant que successeur de «provisoire» de la Conférence épiscopale, qui a toutefois continué à conserver la prérogative de vacance.


Malgré de nombreuses tentatives, n'a pas réussi à apaiser les troubles du diocèse de Milan, en particulier en raison de l'infiltration des prêtres de la Corse , apportés par les troubles politiques et encore enflammée par les idéaux de la Révolution française 


Traitements
Carlo Sozzi
Écusson
Vicaire de l'archevêque de Milan
Traitement de courtoisie Révérend
Traitement primaire Votre Excellence
Traitement religieux Archevêque Vicaire
Traitement alternatif Monseigneur
Les traitements d'honneur

Tensions politiques Aquietatesi et rétablir l'ordre dans le royaume de Lombardie-Vénétie avec la restauration des Autrichiens, en 1818 il a décidé de se retirer de la scène politique, laissant place à l'élection d'un nouvel archevêque régulière qui a été choisi par le pape et l'empereur François Je l'Autriche d'un commun accord.


Il a continué à occuper le poste de vicaire Mgr également sous son successeur, l'Autrichien Karl von Kajetan Gaisruck , et est mort à Milan en 1824 


Pour ne pas oublier sa relation étroite avec son frère, prêtre lui aussi, Joseph , qui était abbé Provost et de Caprino Bergamasco et d'amitié avec Alessandro Manzoni , avec qui elle a eu un échange de lettres en ce qui concerne la conversion de l'écrivain.

 

 

Références

Prédécesseur Archevêque de Milan
Vicaire
Successeur ArchbishopPallium PioM.svg
Giovan Battista Caprara
Archevêque
1810 - 1818 Karl von Kajetan Gaisruck
Archevêque
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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 23:00

Orn ext Prince-évêque 2.svg
 Louis René Édouard de Rohan
Image de Louis René Édouard de Rohan-Guéméné
Louis René Édouard, prince de Rohan

 cardinal-évêque de Strasbourg

(Paris, 25 septembre 1734 - Ettenheim, 17 février 1803)

 fils de Hercule Mériadec de Rohan-Guéméné.

Biographie



Nommé chanoine du Chapitre de Strasbourg à l'âge de neuf ans, ce petit-neveu et coadjuteur (1759) de son oncle, le cardinal Louis-Constantin de Rohan-Guéméné, a eu une carrière météorique au sein de l'Église de France. A onze ans, en 1745, Louis-René de Rohan-Guéméné est nommé prieur commendataire du grand monastère de Sauxillanges en Auvergne, à vingt deux il est ordonné prêtre après avoir fait son séminaire à Saint-Magloire à Paris, à vingt cinq il est nommé évêque coadjuteur de son oncle, le prince-évêque Louis-Constantin, à Strasbourg. A ce titre, il reçoit du roi Louis XV, en commende, les abbayes de La Chaise-Dieu en Auvergne et de Montmajour en Provence. Un an après, il est confirmé par le pape Benoît XIV comme évêque coadjuteur de Strasbourg avec le titre d'évêque in partibus de Canople en Basse Egypte. L'Académie française l'accueille sous la coupole à vingt sept ans au fauteuil de La Bruyère.

 

En 1771, le roi et son ministre des Affaires étrangères, le duc d'Aiguillon, le nomment ambassadeur à Vienne. Il gagne son poste en 1772. Il scandalisera par son luxe et ses légèretés (apparentes) l'impératrice Marie-Thérèse, qui demanda son rappel en 1774, mais s'entend parfaitement avec son fils, le co-empereur Joseph et le chancelier Kaunitz. C'est là qu'il découvre le complot mené par la Russie, la Prusse et l'Autriche qui consiste à dépecer la Pologne en trois morceaux. La lettre secrète, destinée au roi, et dévoilant la duplicité de l'impératrice, est détournée et remise par le duc d'Aiguillon, à la comtesse du Barry à qui il doit sa nomination. Celle-ci la lit en public à un diner, comme si elle lui était adressée personnellement, et Marie-Antoinette est tout de suite informée du commentaire porté par Louis de Rohan sur sa mère. Ce qu'elle lui reprochera ensuite toute sa vie. A son retour en France, le prince Louis est nommé en 1777 grand aumônier, malgré l'opposition farouche de Marie-Antoinette, abbé de la richissime abbaye de Saint-Waast dans le Nord et cardinal, grâce à l'intervention du roi de Pologne Stanislas-Auguste Poniatowski, puis évêque de Strasbourg, à la mort de son oncle en 1779. Il aura la charge de l'Hôpital des Quinze-Vingts et deviendra ensuite proviseur de la Sorbonne, un poste éminemment en vue.

Il est compromis dans l'Affaire du collier de la reine, par la comtesse de La Motte-Valois. Il s'était porté caution de la reine (pour se faire bien voir d'elle et se rapprocher du roi) pour l'achat de ce bijou de huit cents diamants valant 1,6 millions de livres, auprès du bijoutier parisien, Charles-Auguste Boehmer. Ce dernier lui livre le collier en échange de quatre traites, collier remis à Mme de La Motte-Valois et à ses complices qui entreprennent de le dépecer et de le vendre dans toute l'Europe. Louis XVI découvre l'affaire et décide de la porter sur la place publique. Il fait arrêter le cardinal en habits liturgiques dans la Galerie des Glaces le 15 août au moment où il allait dire sa messe solennelle et le fait embastiller du 16 août 1785 au 1er juin 1786, ainsi que tous les complices de cette affaire qui sera confiée au Parlement de Paris. A l'issue du procès Louis de Rohan est acquitté, mais s'étant porté caution, rembourse le prix fabuleux du collier ainsi que les intérêts. Tous les comparses de Mme de La Motte-Valois sont condamnés. Le cardinal est déchu de son poste de grand aumônier de France et exilé à l'abbaye de La Chaise-Dieu, en Auvergne puis à l'Abbaye de Marmoutier-Lez-Tours où il passera trois ans. Il regagnera alors son diocèse en 1788, à l'aube de la Révolution.

Élu, malgré lui, député du clergé pour le district électoral d'Haguenau-Wissembourg aux États généraux, il fit partie de l'Assemblée constituante. Il refusa la constitution civile du clergé et ne reconnut donc pas son successeur l'évêque constitutionnel François Brendel et refusa l'abolition de la monarchie. Il faudra l'abolition de la noblesse en mars 1790 pour qu'il s'exile à Ettenheim, en Pays de Bade, dans la partie allemande de son diocèse d'où il va combattre pour tenter de regagner son diocèse. Il se met du côté de l'Émigration en levant des troupes pour l'armée de Condé, son cousin. Par deux fois, il sera contraint de fuir sa principauté allemande, une fois devant les troupes de la République, une autre fois devant celle d'un certain Napoléone Buonaparte. Il se démit de son diocèse après la signature du Concordat en 1801. Il meurt à Ettenheim le 17 février 1803, entouré de l'affection de tous les siens et notamment du duc d'Enghien (un Condé) qui connaitra un destin tragique. Pour le moment celui-ci est l'heureux amant de la belle Charlotte de Rohan-Rochefort, l'héritière du cardinal, qu'il épousera morganatiquement quelques mois plus tard

Le prince de Rohan avait été admis à l'Académie française le 27 avril 1761 et reçu par le duc de Nivernais le 11 juin 1761. Il était âgé de 27 ans. C'était un prélat philosophe, ami de Buffon et de d'Alembert, fréquentant le salon de Mme Geoffrin. Il a fait des poésies, et fut proviseur de la Sorbonne.

Bibliographie 

 

Précédé par Louis René Édouard de Rohan (1734-1803) Suivi par
Louis Constantin de Rohan
Évêque de Strasbourg
1779-1801
Jean-Baptiste Pierre Saurine

 

 

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 23:00
Wapen van een kardinaal
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Roger Marie Élie Etchegaray

 né le 25 septembre 1922 à Espelette dans les Pyrénées-Atlantiques

 cardinal français d'origine basque, qui fut archevêque de Marseille de 1970 à 1985, avant d'être appelé à Rome par le pape Jean-Paul II qui lui a confié plusieurs postes importants au sein de la curie romaine.

Biographie 

Prêtre 

Ordonné le 13 juillet 1947 pour le diocèse de Bayonne, ce jeune prêtre basque traversa les aléas de l’après guerre – réforme liturgique, affaire Finaly, pontificat de Pie XII, crise des prêtres ouvriers, guerre d’Algérie – dans l’ombre de Mgr Léon Terrier, l’évêque de Bayonne, avant de diriger le secrétariat de l’épiscopat français.

Évêque 

Expert au concile Vatican II, il est nommé évêque auxiliaire de Paris le 29 mars 1969, puis archevêque de Marseille le 22 décembre 1970.

 

Il est en outre nommé prélat de la Mission de France le 25 novembre 1975.


Il préside la Conférence des évêques de France de 1975 à 1981 ainsi que le Conseil des conférences épiscopales d’Europe.


Il se retire de la mission de France le 23 avril 1982.


Le 8 avril 1984, il est nommé président des conseil pontificaux Justice et Paix et Cor Unum.

 

Un an plus tard, le 13 avril 1985, il renonce à sa charge d'archevêque de Marseille pour se consacrer entièrement à la curie romaine.

Cardinal

Il est créé cardinal par Jean-Paul II lors du consistoire du 30 juin 1979 avec le titre de cardinal-prêtre de S. Leone I.

 

Il sera élevé au rang de cardinal-évêque de Porto-Santa Rufina le 24 juin 1998.

 

Pendant plus de vingt ans, il fut un des principaux collaborateurs du pape polonais.

 

A la tête de deux dicastèresJustice et Paix et Cor Unum – il fut l’envoyé spécial de Jean-Paul II aux quatre coins de la planète, pour les missions les plus secrètes et les plus délicates.

 

De 1979 à 2005, il a effectué des dizaines de voyages plus ou moins officiels, doublant souvent la diplomatie officielle du Saint Siège.

 

C’est lui qui fut envoyé chez Fidel Castro, en plein génocide au Rwanda, dans Jérusalem en crise, au cœur de la Chine communiste, ou auprès de Saddam Hussein.

 

Il fut aussi le délégué spécial du pape pour l’organisation de la rencontre inter-religieuse d’Assise en 1986, et pour l’animation du Grand Jubilé de l’an 2000.

 

Il fut, avec le cardinal Ratzinger, un des principaux conseillers et confidents de Jean-Paul II tout au long de son long pontificat.

 

Vice doyen du Sacré-collège (appelé aussi Collège des cardinaux) depuis le 30 avril 2005, il est actuellement le numéro quatre du Vatican dans l'ordre de préséance, derrière le pape, le cardinal secrétaire d'État Tarcisio Bertone et le cardinal Sodano, ancien secrétaire d'État, doyen du Collège des cardinaux.


Lors de la procession d'entrée de la messe de Noël célébrée en la basilique Saint-Pierre au Vatican le 24 décembre 2009, le cardinal Etchegaray est tombé et s'est fracturé le col du fémur, pris dans la bousculade qui visait le pape Benoît XVI.

 

Il a été opéré à l'hôpital Gemelli à Rome[1] dans la matinée du dimanche 27 décembre 2009, avec succès, selon le Vatican.

Œuvres 

Autres fonctions 

  1. « Agression du pape: le cardinal Etchegaray hospitalisé », Le Figaro, 25 décembre 2009
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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 23:00
Evêques d'Agde (Evêques de Montpellier) 
Jean-Pierre Bernard Ricard
Image de Jean-Pierre Ricard
Jean-Pierre Ricard
Jean-Pierre Bernard Ricard

(Marseille, 25 septembre 1944 - )

Vicaire-Général de Marseille (1988)
Evêque titulaire de Pulchériopolis, suffragant de Grenoble (1993)
Coadjuteur de Montpellier (1996)
puis Evêque de Montpellier, Lodève, Béziers, Agde et Saint-Pons (1996)
puis Archevêque de Bordeaux (2001)
Cardinal-Prêtre (2006), puis Cardinal de Saint-Augustin (2006)

 

né le 25 septembre 1944 à Marseille dans les Bouches-du-Rhône

Berretta cardinalizia.png cardinal français, archevêque de Bordeaux depuis 2001.

Distinctions 

Le cardinal Jean-Pierre Ricard est :

Chevalier de l'ordre national de la Légion d'Honneur

Officier de l'ordre national du Mérite

Insignes de chevalier de l'ordre national de la Légion d'Honneur



Biographie 

Études 

Jean-Pierre Ricard fait ses études secondaires aux lycées Saint-Charles et Périer à Marseille, avant de suivre une année de Lettres supérieures au lycée Thiers. De 1962 à 1964 il entre au Grand séminaire de Marseille où il poursuit ses études en philosophie.

 

En 1964 il fait une année de service national au titre de la coopération à Bamako au Mali, puis entre au séminaire des Carmes à Paris. De 1965 à 1970 il poursuit ses études de théologie à l’Institut catholique de Paris où il obtient une licence de théologie en 1969, et une habilitation au doctorat l’année suivante.

Prêtre et ministères 

Il est ordonné prêtre le 5 octobre 1968 à Marseille. Il devient vicaire à Marseille à la paroisse Sainte-Émilie de Vialoar de 1970 à 1975.

 

De 1975 à 1981 il est au service de l’enseignement religieux et de la formation des prêtres et des laïcs et devient responsable du Centre de culture religieuse du Mistral. De 1975 à 1985 il est délégué épiscopal auprès des séminaristes. De 1984 à 1988 il devient délégué adjoint à l’œcuménisme puis vicaire épiscopal de Marseille-sud, puis secrétaire général du Synode diocésain de Marseille (1988-1991). De 1988 à 1993 il devient vicaire général du cardinal Robert Coffy, archevêque de Marseille.

Évêque

Mgr Ricard tenant la crosse des archevêques de Bordeaux lors de la célébration d'accueil
 à l'occasion de son arrivée dans le diocèse

Il est nommé évêque auxiliaire de Grenoble, avec le titre d'évêque in partibus de Pulcheriopolis, le 17 avril 1993 par le pape Jean-Paul II et consacré évêque le 6 juin de la même année par le cardinal Robert Coffy.

Le 4 juillet 1996, le pape Jean-Paul II le nomme évêque coadjuteur de Mgr Louis Boffet, évêque de Montpellier.

Il devient archevêque de Bordeaux et évêque de Bazas le 21 décembre 2001.

Le 15 juillet 2002, il devient membre de la Commission pontificale « Ecclesia Dei », où il est chargé des milieux religieux qui souhaitent conserver la liturgie antérieur au concile Vatican II [1]

Le 6 septembre de la même année, il devient membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi, où il côtoie le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI.

En 2005, il participe au synode à Rome sur l’Eucharistie.

Conférence des évêques de France 

Avant sa nomination comme évêque il devient membre épiscopal des migrants de 1990 à 1993. Une fois nommé évêque il devient membre des ministères ordonnés, et évêque accompagnateur du comité national du diaconat de 1994 à 1996.

 

L’année suivante et pendant un an il est membre de la commission pour l’Unité des chrétiens, et devient en 1997 le président de la région apostolique Provence Méditerranée.

 

En 1997, il devient membre du conseil permanent. Il est élu vice-président de la Conférence des évêques de France en 1999 puis président le 6 novembre 2001, réélu en 2004. Il devient aussi membre pour l’information et la communication, et de la Mission de France.

 

Le 8 novembre 2008, il est élu membre du Comité études et projet de la conférence des évêques de France pour un mandat de trois ans[2].

Cardinal 

Le cardinal Ricard lors d'une célébration dans le diocèse de Bordeaux

Il a été créé cardinal par le pape Benoît XVI lors du consistoire du 24 mars 2006 avec le titre de cardinal-prêtre de Saint-Augustin.

 

Depuis 2006, il est vice-président du Conseil des conférences épiscopales européennes (CCEE)[3]

 

En octobre 2007, il rencontre le patriarche Alexis II de Russie, à l'occasion de la première visite d'un primat orthodoxe russe en France[4]

Réactions du cardinal Ricard

Embryon humain 

Lors de l’autorisation donné par l’Union européenne à l’exploitation des embryons, le cardinal Ricard déplore [5], le 29 juin 2006 : « la mise en place du processus de réduction de l’embryon humain à l’état de moyen, ce qui constitue une grave transgression éthique. Nous devons redire que l’embryon humain ne peut être considéré comme un simple matériau de laboratoire. « Tout embryon est déjà un être humain. Il n’est donc pas un objet disponible pour l’homme. Il n’est pas possible de décider d’un seuil au-delà duquel l’embryon serait humain et en deçà duquel il ne le serait pas. »»[6]

Darfour

Le 30 mai 2007, pendant la campagne présidentielle, il déclare « La catastrophe humanitaire annoncée depuis longtemps, dénoncée par les ONG et les agences de l’ONU, se vérifie. L’Europe et la France ne peuvent rester sans réaction devant tant de souffrances insupportables. La crise est grave et ne peut nous laisser silencieux ou inactifs : là où l’homme souffre, le Christ souffre avec lui.(…) Notre engagement de chrétien pour la paix et la justice nous incite fermement à interroger nos dirigeants comme les candidats à l’élection présidentielle sur les actions menées et à mettre en œuvre, tant au plan diplomatique qu’au plan humanitaire »[7]

Liban 

Le 24 juillet 2006, le cardinal Ricard, au nom des évêques de France, envoie un message de soutien aux catholiques du Liban (pendant la guerre du Liban), condamnant « les violences aveugles et absurdes, qui ne pourront jamais résoudre les conflits », il assure son « amitié » et sa « fraternelle communion »[8] .

Irak 

Il a aussi dénoncé les violences en Irak[9]

Téléthon 

Au mois de décembre 2006, une polémique nait sur le Téléthon, du fait de la critique des recherches des embryons financés en partie par les dons au Téléthon. Même si le cardinal Ricard est contre la recherche des embryons, il minimise la critique faite au Téléthon « Je crois que ce serait un mauvais procès de faire porter tout le poids de cette interrogation au Téléthon qui ne consacre, malgré tout, que moins de 2 % des dons reçus à cette recherche. » [10]

Utilisation du préservatif contre le SIDA

En tant que rédacteur en chef du Journal inattendu de RTL le 11 avril 2009 il dit « ne pas avoir de problèmes à recommander à un fidèle l'usage du préservatif en cas de risque de maladie » en parlant du SIDA, et d'ajouter « Jamais l'Église n'a dit qu'il est préférable d'attraper le Sida plutôt que d'utiliser le préservatif. Elle appelle juste à une maîtrise de la sexualité et à la fidélité. » [11]

Réécoutez le Journal inattendu du 11 avril 2009, avec le cardinal Ricard, en cliquant ici

 

Relation avec les partisans de la libéralisation de la messe en latin 

Le cardinal Ricard assistant aux ordinations à l'Institut du Bon-Pasteur


Institut du Bon Pasteur

Le pape Benoît XVI érige l’Institut du Bon-Pasteur, en droit pontifical, pour une période de 5 ans. Les prêtres de cet institut sont attachés au rite tridentin en vigueur avant 1962. Cependant une certaine animosité existait entre les membres de l’Institut du Bon-Pasteur et des membres du diocèse de Bordeaux. Le cardinal Ricard, archevêque de Bordeaux, dans un communiqué du 16 septembre 2006, défend la vision du pape : « Nous partageons profondément ce souci de réconciliation et de communion du Pape et nous accueillons filialement sa décision. » et appelle à « la communion fraternelle dans l’Église implique vérité, accueil de l’autre et réconciliation. » [12]. Il s’explique plus longuement dans une interview[13], où il affirme cependant qu’ « il n’est pas facile d’accueillir des nouveaux venus ». Le 1er février 2007 une convention est signé entre l’Institut du Bon Pasteur et l’archevêque de Bordeaux [14].

Le 22 septembre 2007, le cardinal Ricard assiste aux ordinations célébrées dans le rite tridentin par le cardinal Darío Castrillón Hoyos à l'Institut du Bon-Pasteur en l'église Saint-Eloi à Bordeaux.

Libéralisation de la messe en latin 

Il a discuté avec Bernard Fellay et Benoît XVI à propos de la libéralisation du rite tridentin. Suite à la publication du Summorum Pontificum, le cardinal Ricard, membre de la de la commission pontificale Ecclesia Dei , défend la position du pape dans un entretient au journal La Croix [15] : « J’ai envie de dire aux catholiques, et en particulier aux prêtres : ne vous inquiétez pas ! », affirmant que « ces deux formes (de rite) ne sont pas en concurrence l'une de l'autre. »

La vie des diocèses - Diffusé le 15/01/2010 / Durée :26 mn

Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, met l'accent dans son diocèse sur la formation et des prêtres et des laïcs. Des prêtres en réorganisant son séminaire, des laïcs en les appelant à se former à l'intelligence de la foi, et à acquérir les compétences nécessaires aux responsabilités pastorales qu'ils assurent de plus en plus. La famille, l'éducation, l'écologie au sens large et la vie sociale, tels sont les quatre chantiers du diocèse de Bordeaux pour les années qui viennent.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 23:00

Créés le 25 septembre 1882 

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 23:00
Evêques d'Alet
Ambroise de Cameraco alias de Cambrai

( ? - v. septembre 1460)
Abbé de Saint-Germain-des-Prés
Evêque-Comte d'Alet (1455, déposé et dégradé en 1460)

 

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 23:00

 

Blason

 

 

Medardo Joseph Mazombwe

 

 

 

 

 

né à Chundamira, alors en Rhodésie du Nord le 24 septembre 1931

 

mort à Lusaka le 29 août 2013 

 

cardinal zambien

 

archevêque de Lusaka de 1996 à 2006.

 

Biographie

Il est ordonné prêtre le 4 septembre 1960.


Le 11 novembre 1970, le pape Paul VI le nomme évêque de Chipata.

 

Il n'a alors que 39 ans.

 

Il reçoit l'ordination épiscopale le 7 février 1971 des mains d'Emmanuel Milingo.


Le 30 novembre 1996, Jean-Paul II le nomme archevêque de Lusaka.

 

Il se retire le 28 octobre 2006, ayant atteint la limite d'âge.


Il est créé cardinal par Benoît XVI lors du consistoire du 20 novembre 2010.

 

Il reçoit alors le titre de cardinal-prêtre de Santa Emerenziana a Tor Fiorenza devenant alors le premier cardinal zambien.


Le 24 septembre 2011, atteignant l'âge de 80 ans, il perd sa qualité d'électeur en cas de conclave.

 

Il meurt le 30 août 2013 à Lusaka.

 

 

  Le pape François s'est dit « profondément attristé » par la mort du cardinal zambien Medardo Joseph Mazombwe. Il est décédé jeudi à Lusaka à l'âge de 81 ans. Dans un télégramme adressé à l'archevêque de Lusaka, Mgr Telesphore George Mpundu, le Pape rappelle avec gratitude les « efforts inlassables » du cardinal pour « diffuser l'Evangile en Afrique », ainsi que « son travail incessant en faveur des pauvres » et prie pour « que Dieu, Père de miséricorde, puisse le récompenser pour ses efforts et accueillir son âme noble dans la paix et la joie du ciel ».
Le cardinal Mazombwe, archevêque émérite de Lusaka, capitale de la Zambie, et seul cardinal zambien du Collège des cardinaux, est né 24 septembre 1931 à Chundamira, dans la région de M'bang'ombe, dans le diocèse de Chipata. Son père, Adrian Joseph, a été l'un des premiers catéchistes du diocèse de Chipata. Sa mère, Eugenia Phiri, était bien connu pour sa piété.
Evangélisation en Zambie
Toute la mission du cardinal Mazombwe est liée à la croissance et à l'enracinement de l'Eglise dans son pays natal et la bataille pour l'annulation de la dette internationale des pays pauvres. Comme véritable pionnier, il a joué un rôle important pour l'évangélisation dans la région orientale de son pays, avec un fort accent sur la catéchèse. En Zambie, en fait, la hiérarchie catholique a été introduite par Pie XII en 1959 seulement, avant l'indépendance du pays le 24 octobre 1964.
Ordonné prêtre le 4 septembre 1960, il est nommé à seulement trente-neuf ans évêque de Chipata, dans le diocèse duquel il reste pendant 26 ans. Il a été élu pour trois mandats consécutifs président de la Conférence épiscopale. De 1979 à 1986, il a été président de l'Association of member episcopal Conferences in Eastern Africa (Amecea), fondée en 1961.
Le travail le plus important pour l’AMECEA a été l'ouverture de l'Université Catholique de l'Afrique de l'Est à Nairobi, au Kenya. Le 18 août 1985, il a accompagné Jean-Paul II lors d'une visite sur le campus pour son ouverture officielle. En 2009, à l'occasion du jubilé d'argent de l'université, il a même reçu un doctorat honorifique en théologie.
Du 2 au 4 mai 1989 toujours en tant que président de la Conférence épiscopale, il accueille une fois de plus le pape Jean-Paul II lors de son voyage de deux jours en Zambie, marquée par un fort appel à la solidarité internationale et axée sur les questions de racisme, de la dette internationale, des réfugiés, de la pauvreté et de la paix. Le 30 novembre 1996, il est nommé archevêque de Lusaka. Dix ans plus tard, le 28 octobre 2006, il renonce à la charge pastorale de l'archidiocèse.
Avec sa mort, le Sacré Collège compte désormais 201 cardinaux, dont 112 électeurs.

 

 

 

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 23:00
Archevêques de Lyon
Antoine d’Albon

(Saint-Forgeux, 1507 - Saint-Rambert-en-Forez, 24 septembre 1574)

Abbé de Savigny (1521), de l’Isle-Barbe (1525)
Archevêque d’Arles (1562)
puis Archevêque-Comte de Lyon (1563)
http://www.heraldique.org
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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 23:00
Archevêques de Lyon
Jean de Talaru

 né près de Lyon 

mort à Lyon le 23 septembre 1393


Chanoine-Comte de Lyon (1353)
Archevêque-Comte de Lyon (1375)
Pseudo-Cardinal-Prêtre (1389)

 

Il est l'oncle de l'archevêque Amédée de Talaru

Biographie

Il est d'abord chanoine et obédiencier de l'église Église Saint-Just de Lyon, puis chanoine et custode de la cathédrale Saint-Jean.

 

Il parvient à se hisser au doyenné de cette institution, avant d'être élu le 29 juillet 1375 à la tête du diocèse.


En 1376, il tient un synode local. Surtout, il fait en 1378 une longue visite pastorale destinée à faire le bilan de la tenue des lieux de culte, et de ces desservants.

 

Cette visite couvre près de 400 édifices, sur les 900 que compte le diocèse1.


Il s'est signalé dans son diocèse par un esprit de paix, une volonté de porter l'esprit pastoral et une grande libéralité2.


Il est fait cardinal en 1389 par l'antipape Clément VII à la demande du Roi de France, Charles VI, mais ne reçoit jamais de titre.

 

La même année, il renonce à son siège au profit de Philippe de Thurey.

 

  1. Jacques Gadille, René Fédou, Henri Hours, Bernard de Vrégille (s.j.), Le diocèse de Lyon, dans Histoire des diocèses de France, tome 16, Beauchesne, 1983, (ISBN 2-7010-1066-7), p. 104
  2. Jacques Gadille, op. cit., p. 100
Précédé par Jean de Talaru Suivi par
Charles III d'Alençon
Primat des Gaules
1375-1389
Philippe de Thurey
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