Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

Diocèses

http://catholique-paris.cef.fr/-45-20-Mot-de-la-semaine-audio-.html
Mot de la semaine de
Mgr André Vingt-Trois

http://www.radionotredame.com/Emissions.asp?Code=488
L'entretien du cardinal
Mgr André Vingt-Trois

http://www.radionotredame.com/Emissions.asp?Code=289
  Paroles d'Evêques

http://www.cef.fr/catho/vieglise/conf_eveque/eveques/index.php

A - B - C - D - E - F - G - H - I - J -K - L
M - N - O - P - Q - R - S - T - V - W - Z
cardinal hat
The Cardinals of the Holy Roman Church

 General List of Cardinals (112-2007)
http://img256.imageshack.us/img256/8250/vetementscardinal.jpg
Les Cardinaux de la Sainte Eglise romaine

Liste générale des Cardinaux (112-2007)
http://catholique-paris.cef.fr/
L
es diocèses de France
http://www.messesinfo.cef.fr/

http://www.eglise.catholique.fr/ressources-annuaires/guide-de-leglise/dioceses-et-paroisses/carte-des-dioceses.html
15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 00:00
Evêques de Condom
Antoine de Cous

Chanoine de la cathédrale de Condom

vicaire-général de Condom

évêque d'Agen

Evêque titulaire d’Auria

coadjuteur de Condom (1604)

évêque de Condom (1616)

Parents
Partager cet article
Repost0
15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 00:00

Blason

Robert du Bosc

 

Biographie
Décès 15 février 1408 à Mende
Évêque de l’Église catholique
Évêque d'Alet, de Couserans puis de Mende

 

 Il fut en effet évêque d'Alet, puis évêque de Couserans et enfin évêque de Mende.

 

L'accession à l'évêché lui avait également conféré le titre de comte de Gévaudan, ce titre étant dévolu aux évêques de Mende, depuis l'acte de paréage signé en 1307 par le roi et Guillaume VI Durand.

Biographie

Il est sans doute originaire du diocèse de Clermont.

 

C'est en tout cas dans ce diocèse qu'on le retrouve dans les années 1370, puisqu'il est moine profès de La Chaise-Dieu.

 

En 1386 il est, en revanche, moine de Sainte-Marie dans le diocèse de Bourges.

 

C'est cette année-là qu'il devient évêque d'Alet.


Le 17 mai 1390, il est transféré à évêché de Couserans.

 

Mais il n'y reste que très peu de temps, le pape opérant plusieurs changement au mois d'octobre 1390.

 

C'est ainsi que le 13 novembre 1390 il devient évêque de Mende, et par conséquent comte de Gévaudan.

 

Il ne fait cependant sa rentrée dans la ville que 12 mai 1392.


Il meurt le 15 février 1408, et est enterré devant l'autel de la chapelle Saint-Privat, en la cathédrale de Mende


 Sylvain Marcillac, Guetteurs de temps, la basilique-cathédrale de Mende,‎ 1996, p. 75


Précédé par Robert du Bosc Suivi par
Pierre Aycelin de Montaigut
Évêque d'Alet
Henri Bayler
Pierre IV
Évêque de Couserans
Gérard Ier
Jean III d'Armagnac
Évêque de Mende
Comte de Gévaudan
Guillaume IX de Boisratier

 

Partager cet article
Repost0
15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 00:00
Archevêques de Tours
Philippe de Candé
( ? - 15 février 1291)
Archevêque de Tours (1290, non-sacré)

 

Partager cet article
Repost0
15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 00:00
Evêques de Constance (Konstanz)
Markus Sittikus de Hohenems
(Hohenems, 1533 - Rome, 15 février 1595)
Administrateur apostolique de Cassano (1560)
Evêque de Constance et Prince du Saint-Empire (1561)
puis Emérite de Constance (1589)
Abbé de Reichenau (1561)
Prévôt d'Ohningen (1561)
Cardinal-Diacre (1561), puis Cardinal des XII Apôtres (1561), puis Cardinal-Prêtre des XII Apôtres (1563), puis Cardinal de Saint-Georges-en-Velabre (1565), puis Cardinal de Sainte-Marie-des-Anges (1577), puis Cardinal de Saint-Pierre-en-Vicoli (1578), puis Cardinal de Saint-Clément (1579), puis Cardinal de Sainte-Marie-en-Trastevère (1580)
Légat en Avignon (1561), dans les Marches (1564)
Gouverneur de Fermo (1561), de Norcia (1564), de Montagna (1564), d'Ascoli (1564), d'Ancône (1565), de Cereti (1565), de Capranica (1565)
Archiprêtre de la Basilique de Latran (1565)

http://www.heraldique.org

 

Partager cet article
Repost0
15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 00:00

Le 15 février 1113, est promulguée la Bulle du Pape Pascal II, consacrant l'Ordre de Malte comme ordre religieux.

 

900 ans plus tard, L'Ordre Souverain Militaire Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem de Rhodes et de Malte fête cet anniversaire.

 

Messe, célébrée par le cardinal Bertone, en direct de Rome.

 

À l'issue de la célébration, Benoît XVI adresse un message aux quelques 4 000 membres et volontaires du monde entier attendus sur place.

 

 

Partager cet article
Repost0
15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 00:00
Conclave - 1769

15 Février 1769 à 19 mai 1769

 

Partager cet article
Repost0
15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 00:00

Election du 15 Février 1145
(Eugenius III) (III Eugène)


Pope Lucius II died on February 15, 1145. Le pape Lucius II est décédé le 15 Février, 1145. On that same day, Bernardo Pagnelli , O.Cist., abbot of Tre Fontane, who was not a cardinal, was elected his successor and took the name Eugenius III . Le même jour, Bernardo Pagnelli, O. Cist., Abbé de Tre Fontane, qui n'était pas cardinal, a été élu son successeur et a pris le nom d'Eugène III. The election took place in the Roman church of S. Cesareo in Palatio. L'élection a eu lieu dans l'église romaine de S. Cesareo in Palatio.

- Corrado di Suburra , Can. - Corrado di Suburra , Can. Reg. Reg. Lat., bishop of Sabina. Lat., Évêque de Sabina.
- Theodwin , Can. - Theodwin , Can. Reg. Reg. of Saint Augustine, bishop of Porto and Silva Candida (Santa Rufina). de Saint Augustin, évêque de Porto et de Silva Candida (Santa Rufina).
- Albéric , OSBClun., bishop of Ostia. - Albéric , OSBClun., évêque d'Ostie.
- Imar , OSB, bishop of Frascati. - Imar , OSB, évêque de Frascati.
- Pietro Papareschi , bishop of Albano. - Pietro Papareschi , évêque d'Albano.
- Guarino Foscari , Can. - Guarino Foscari , Can. Reg. Reg. of S. Maria di Reno, bishop of Palestrina. de S. Maria di Reno, évêque de Palestrina.
- Adinolfo , OSB, title not known. - Adinolfo , OSB, le titre n'est pas connu.
- Gregorio , title of S. Maria in Trastevere. - Gregorio , le titre de S. Maria in Trastevere.
- Guido Bellagi , title of S. Crisogono. - Guido Bellagi , le titre de S. Crisogono.
- Raniero , title of Ss. - Raniero , le titre de l'art. Prisca (ed Aquila). Prisca (Aquila ed).
- Goizzone , title of S. Cecilia. - Goizzone , le titre de S. Cecilia.
- Rainaldo di Collemezzo , OSBCas., title of Ss. - Rainaldo di Collemezzo , OSBCas., titre de l'art. Marcellino e Pietro. Marcellino e Pietro.
- Tommaso , Can. - Tommaso , Can. Reg. Reg. of S. Maria de Crescenzago, title of S. Vitale. de S. Maria de Crescenzago, le titre de S. Vitale.
- Ubaldo , title of Ss. - Ubaldo , le titre de l'art. Giovanni e Paolo. Giovanni e Paolo.
- Guido Moricotti , title of S.Lorenzo in Damaso. - Guido Moricotti , le titre de S. Lorenzo in Damaso.
- Niccoló , title of S. Ciriaco alle Terme. - Niccoló , le titre de S. Ciriaco Terme alle.
- Ubaldo Allucingoli , O.Cist., title of S. Prassede. - Ubaldo Allucingoli , O. Cist., le titre de S. Prassede.
- Gilberto , title of S. Marco. - Gilberto , le titre de S. Marco.
- Robert Pullen , title of S. Eusebio. - Robert Pullen , le titre de S. Eusebio.
- Manfredo , title of S. Sabina. - Manfredo , le titre de S. Sabina.
- Ugo Misini , Can. - Misini Ugo , Can. Reg. Reg. of S. Maria di Reno, title of S. Lorenzo in Lucina. de S. Maria di Reno, le titre de S. Lorenzo in Lucina.
- Ariberto , title of S. Anastasia. - Ariberto , le titre de S. Anastasia.
- Giulio , title of S. Marcello. - Giulio , le titre de S. Marcello.
- Ubaldo Caccianemici , Can. - Ubaldo Caccianemici , Can. Reg. Reg. of S. Maria di Reno, title of S. Croce in Gerusalemme. de S. Maria di Reno, le titre de S. Croce in Gerusalemme.
- Guido Cibo , title of S. Pudenziana. - Guido Cibo , le titre de S. Pudenziana.
- Villano Gaetani , title of S. Stefano al Monte Celio. - Villano Gaetani , le titre de S. Stefano al Monte Celio.
- Gregorio Tarquini , protodeacon of Ss. - Gregorio Tarquini , protodiacre de l'art. Sergio e Bacco. Sergio e Bacco.
- Odone Fattiboni , deacon of S. Giorgio in Velabro. - Odone Fattiboni , diacre de S. Giorgio in Velabro.
- Guido da Vico , deacon of Ss. - Guido da Vico , diacre de SS. Cosma e Damiano. Cosma e Damiano.
- Ottaviano de' Monticelli , deacon of S. Nicola in Carcere. - de «Monticelli Ottaviano , diacre de S. Nicola in Carcere.
- Guido di Castelfidardo , deaconry not known. - Guido di Castelfidardo , diaconie ne sait pas.
- Pietro , deacon of S. Maria in Portico. - Pietro , diacre de S. Maria in Portico.
- Gregorio , deaconry not known. - Gregorio , diaconie ne sait pas.
- Giovanni Paparoni , deacon of S. Adriano. - Giovanni Paparoni , diacre de S. Adriano.
- Rodolfo , deacon of S. Lucia in Septisolio . - Rodolfo , diacre de Sainte-Lucie dans Septisolio.
- Gregorio , deacon of S. Angelo in Pescheria. - Gregorio , diacre de S. Angelo in Pescheria.
- Astaldo degli Astalli , deacon of S. Eustachio. - Astaldo degli Astalli , diacre de S. Eustachio.
- Giovanni , Can. - Giovanni , Can. Reg. Reg. of S. Frediano di Lucca, deacon of S. Maria Nuova. de S. Frediano di Lucca, diacre de S. Maria Nuova.
- Giacinto Bobone , deacon of S. Maria in Cosmedin. - Giacinto Bobone , diacre de S. Maria in Cosmedin.
- Berardo , deaconry not known. - Berardo , diaconie ne sait pas.
- Bernardo , deaconry not knwon. - Bernardo diaconie pas annoncés,.
- Pietro , deacon of S. Maria in Via Lata. - Pietro , diacre de S. Maria in Via Lata.

Partager cet article
Repost0
15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 00:00
Pons d'Arsac

 († 15 février 1181)

 archevêque de Narbonne (mai 1162 - 15 février 1181)
Archidiacre de Narbonne
Partager cet article
Repost0
15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 00:00

Richard de Millau (Milhau)

 

  mort le 15 février 1121

 

un des principaux acteurs de la réforme grégorienne mise en œuvre dans le Sud de la France au tournant des XIe et XIIe siècles.

 

Créé cardinal en 1078, élu abbé de Saint-Victor de Marseille (1079-1106), nommé légat pontifical, puis archevêque de Narbonne (1106-1121), il est un acteur majeur de la politique pontificale de reprise en main de la hiérarchie de l'Église, entre Toulouse et Marseille[1]

 

Toute sa vie de prélat de l'Église catholique sera marquée par la Querelle des investitures qui oppose la papauté et l'empereur du Saint-Empire entre 1075 et 1122.

 

Une grande part de son action se déroule sur les terres provençales qui font partie intégrante du Royaume de Bourgogne, rattaché au Saint-Empire.

 

Issu d'une maison extrêmement puissante à cette époque, celle des vicomtes de Millau, son action est aussi marquée par la permanence des stratégies de pouvoir des familles aristocratiques.

Une famille puissante

Les vicomtes de Millau 

Richard de Millau est l'un des fils de Richard II, vicomte de Millau et de Rixinde de Narbonne. Il fait donc partie de la famille vicomtale de Millau et du Gévaudan et des comtes de Rodez, dont la famille de Millau a acquis les droits. Par sa mère, il est allié à la famille vicomtale de Narbonne, elle-même proche des comtes de Besalù (Gérone, Catalogne) et de la maison de Carcassonne.

On lui connaît au moins sept frères et sœurs. Trois fils (Bérenger, Raimond et Hugues) se partagent le pouvoir vicomtal. Richard se destine à la carrière ecclésiastique comme son frère Bernard à qui il succède en tant qu'abbé de Saint-Victor de Marseille.

Liens avec les autres familles aristocratiques du Midi

La Provence et le royaume de Bourgogne au XIe siècle


Le mariage de son frère, le vicomte Bérenger (1051-mort entre 1080 et 1097) avec Adèle de Carlat, l’héritière des vicomtes de Carlat et de Lodève, renforce le réseau des relations de la famille vicomtale. Une de ses sœurs épouse un seigneur du Rouergue, Aicfred de Lévézou, une autre un vicomte de Bruniquel, et enfin, une troisième, Rixendis, se mariant avec Jaufre Ier, vicomte de Marseille, vers 1050,lui permet de s'allier avec cette famille des vicomtes de Marseille : beau-frère de Guilhem III et de Pons II (archevêque de Marseille), et aussi oncle de Uc Jaufre Ier, de Pons de Peynier et de l'archevêque d'Arles, Aicard.

Par son neveu Gerbert ou Gilbert, fils de Bérenger, et époux en (1102) de Gerberge de Provence, il se rapproche des comtes de Provence[2].

Avec son frère Bernard, ils tissent des liens très étroits entre l’abbaye de Saint-Victor de Marseille et les vicomtes millavois dont les très importants dons et libéralités sont à l'origine de plusieurs importants prieurés victorins en Rouergue et Gévaudan : La Canourgue, Millau, Saint-Léons et Le Poujol.


  └─ Aton de Bruniquel (? - 1128), archevêque d'Arles[4] (1115-1128)

Richard occupe donc une situation exceptionnelle, bénéficiant de liens de parenté l'unissant aux plus grandes familles méridionales, liens dont la papauté va se servir pour imposer la Réforme grégorienne dans le midi[5].

Un grégorien actif 

Une carrière ecclésiastique au service du Pape 
Le pape Grégoire VII

Il est créé cardinal-prêtre par le pape Alexandre II, en 1065[N 1].

Richard se trouve intimement mêlé à la Querelle des investitures qui oppose la papauté et l'empereur du Saint-Empire entre 1075 et 1122. Il soutient l'antipape Clément III vers 1083, et est de ce fait déposé par Grégoire VII. Richard se repentant, le pape le réinstalle.

Il devient sans doute légat sous le pontificat de Grégoire VII comme Hugues de Die, à Lyon. Il est en légation en Espagne en 1078.

Richard tombe à nouveau en disgrâce sous le pontificat de Victor III (Didier, abbé du Mont-Cassin) dont les conditions de l'élection n'ont pas fait l'unanimité parmi les fidèles de l'ancien pape[6]; le successeur de Grégoire VII excommunie Richard de même qu'Hugues de Die, au concile de Bénévent en août 1087. Le nouveau pape élu, Urbain II, réinstalle le 20 février 1089 Richard dans ses fonctions.

En 1104, agissant à la demande du pape Pascal II, il préside un concile à Troyes destiné à absoudre le roi Philippe 1er et marquant l'alliance entre le royaume de France et la papauté contre l'Empire qui est alors définitivement scellée pour un siècle.

En 1110, il préside un concile à Clermont et un autre à Toulouse convoqué à sa demande, pour réprimer des atteintes à l'abbaye de Mauriac.

Abbé de Saint-Victor de Marseille [modifier]
L'abbaye de Saint-Victor. Façade Nord des XIe et XIVe siècles donnant sur le Vieux-Port de Marseille.

À la mort de son frère Bernard après quatorze ans d'abbatiat (1065-1079) de Saint-Victor de Marseille, la charge d'abbé en revint à Richard ; il le restera à son tour vingt-sept années, jusqu'en 1106.

Richard, oncle maternel de l'archevêque d'Arles Aicard, prend le parti du pape et du comte dans le conflit les opposant à son neveu qu'il destitue de sa charge d'archevêque d'Arles lors du concile d'Avignon de 1080. Abbé de Saint-Victor, il est placé à la tête de l'abbaye de Montmajour par le pape Grégoire VII par la bulle du 18 avril 1081[7].

À la suite de l’éclipse des sièges d’Arles et de Narbonne marquée par l'excommunication des deux archevêques, opération dans laquelle Richard avait été un acteur actif[N 2], les papes favorisent l’émergence à la tête du mouvement grégorien méridional des abbés de Saint-Victor de Marseille, initialement avec Bernat (1065-1079), puis Richard qui devient le grand promoteur de la réforme épiscopale en Provence et Languedoc en s'appuyant sur ses pouvoirs de cardinal-légat, sur sa fonction d'abbé de la plus puissance abbaye méridionale et sur sa puissante parenté. Au début des années 1080, Richard parvient ainsi à installer des moines de son monastère sur les sièges épiscopaux en commençant par les évêchés les plus proches de son abbaye : Marseille et Aix-en-Provence[8]. À Aix, il s'agit d'un membre de la famille vicomtale de Marseille qu'il a su gagner à la cause grégorienne, à Marseille, d'un moine d'origine plus modeste. Richard joue également un rôle important dans l'implantation des moines victorins de Marseille au sein de la cité narbonnaise, malgré l'opposition canoniale.

Parallèlement, il s'occupe des affaires de Saint-Victor. Le Grand cartulaire de l’abbaye, commencé sous l’abbatiat de son frère Bernat dans les années 1070, est achevé avant 1100 sous sa direction[9].

Archevêque de Narbonne [modifier]
Cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Narbonne, construite au XIIIème sur le site de la cathédrale du IXe siècle

Il est nommé archevêque de Narbonne en 1106, mais dès la fin du XIe siècle, il tend aussi, par une politique matrimoniale active, à unir les grands lignages de Provence avec ceux du Languedoc ou de la Catalogne. Son action est probablement prépondérante lors de l'avènement de la deuxième maison des comtes de Provence. Le 3 février 1112 à Saint-Victor de Marseille et non à la cathédrale Saint-Trophime d'Arles alors capitale du comté de Provence[N 3], le comte de Barcelone Raimond Bérenger épouse Douce la fille aînée de Gerberge de Provence, comtesse de Provence. L'Église qui profite de l'absence de la maison de Toulouse[N 4] aurait pu avoir arrangé ce mariage. Édouard Baratier[10] écrit :

Cette union a peut-être été favorisée par la cardinal Richard de Millau, ancien abbé de Saint-Victor, devenu archevêque de Narbonne. En un minimum de temps plusieurs donations successives légitiment l’autorité du comte barcelonais sur la Provence.

On peut également rappeler que l'abbaye de Saint-Victor avait à cette époque de nombreux domaines en Catalogne, ce qui explique probablement les contacts de l'Église avec les princes Catalans par l'intermède d'anciens abbés de ce monastère. Quoi qu'il en soit, par ce mariage, le comté de Provence passe grâce à une série de donations, de la comtesse Gerberge de Provence à Raimond Berenger[N 5].

D'après Joseph Vaissète, il participe à la désignation de son neveu Atton, de la famille des vicomtes de Millau - comme lui et la comtesse de Provence Douce - à l'archiépiscopat d'Arles en 1115.

Il décède le 15 février 1121 et son neveu Arnaud de Lévézou lui succède comme archevêque de Narbonne le 16 avril de la même année.

Un représentant des Millau-Gévaudan [modifier]

En dépit de son soutien à la réforme grégorienne, Richard apparait constamment comme un représentant fidèle à sa famille des Millau-Gévaudan. Usant de son rôle de dirigeant du mouvement réformateur et de sa proximité avec l'abbaye de Saint-Victor[11], il favorise « la sortie de sa famille de son réduit montagnard » et l’accession de proches à d’importants postes de pouvoir en Provence et Languedoc[11], au détriment d’autres familles aristocratiques.

Ainsi, en 1073[réf. nécessaire] il joue un rôle, semble-t-il, décisif dans le mariage de son neveu Gilbert de Gévaudan avec Gerberge, la comtesse de Provence. En 1112, il écarte de la succession de ce même comté, les familles locales rivales en intervenant pour les comtes de Barcelone. Il favorise également, contre les intérêts de la famille de Narbonne, un autre de ses neveux, Arnaud de Lévézou pour sa propre succession à l’archevêché de Narbonne en 1121. Enfin, de nombreux indices laissent penser que ce soit un autre neveu, Atton de Bruniquel, que Richard place en 1115 sur le diocèse d’Arles après l'épisode compliqué des archiépiscopats d’Aicard et de Gibelin[12].

L’action de Richard de Millau montre donc qu'autour de l'an 1100, la diffusion des idées grégoriennes dans le Midi se mêle étroitement aux rivalités des familles comtales et vicomtales locales[13].

Notes et références [modifier]

Notes [modifier]
  1. In base de données des cardinaux de l'Église catholique, université de Floride, site repris par la library of Congress, USA : [1] [archive], consulté le 31 mars 2009
  2. cf. concile d'Avignon (1080)
  3. La présence en 1112 de l'archevêque banni Aicard au diocèse d'Arles, explique probablement en partie une cérémonie en dehors de la cité arlésienne.
  4. L'Église se heurte alors à cette époque aux comtes de Toulouse : excommunication de Raymond IV de Toulouse en 1076, soutien de la maison de Toulouse à Aicard, l'archevêque d'Arles destitué en 1080... . Elle profite de l'absence du comte alors en croisade (le comte Bertrand meurt en Palestine en 1112) pour sécuriser l'héritage de la Provence dans des mains plus dociles en unissant l'héritière de cette province aux comtes de Barcelone.
  5. Par son mariage avec Douce, fille de la comtesse Gerberge de Provence, le comté de Provence échut au comte de Barcelone Raimond Bérenger qui s'empressa alors de se manifester en Provence pour faire valoir ses droits.
Références [modifier]
  1. Martin Aurell, Jean-Paul Boyer, Noël Coulet - La Provence au Moyen Âge, page 42
  2. Florian Mazel - La noblesse et l'Église en Provence, fin Xe-début XIVe siècle - page 175.
  3. Florian Mazel - La noblesse et l'Eglise en Provence, fin Xe-début XIVe siècle - pages 174 et 640
  4. Florian Mazel mentionne à tort, archevêque d'Aix
  5. Mazel 2002, p. 174
  6. Mazel 2002, p. 259
  7. Mazel 2002, p. 217
  8. Mazel 2002, p. 182
  9. Florian MazelL’invention d’une tradition, in Ecrire son histoire : les communautés religieuses régulières face à leur passé - Nicole Bouter (dir) – 2005 – page 340 ici [archive]
  10. Édouard Baratier - Histoire de la Provence, page 135.
  11. a et b Belmon 2008, p. 200, ici [archive]
  12. Vaissete 1841, p. 44.
    D'après dom Vaissete, Atton serait issu de la famille de Bruniquel et neveu par sa mère de Richard de Milhaud (ici [archive]).
  13. Mazel 2002, p. 194

Annexes [modifier]

Bibliographie [modifier]
  • Paul Amargier, « Saint-Victor de Marseille et l'Église de Narbonne au temps du cardinal Richard (1121) », dans Annales du Midi, n°148, Toulouse, 1980, p. 335-343 
  • Martin Aurell, Jean-Paul Boyer et Noël Coulet, La Provence au Moyen Âge, Publications de l'université de Provence, coll. « Le temps de l'histoire », 2005 (ISBN 2-85399-617-4) 
  • Jérôme Belmon, « Les Vicomtes de Rouergue-Millau (Xe-XIe siècles », dans Positions des thèses soutenues par les élèves de la promotion 1992, École nationale des chartes, Paris, 1992, p. 21-30. [texte intégral] .
  • Jérôme Belmon, « Aux sources du pouvoir des vicomtes de Millau (XIe siècle) », dans Vicomtes et vicomtés dans l’Occident médiéval, Presses universitaires du Mirail, Toulouse, 2008, p. 189-202 et annexe CD, p. 167-185. (ISBN 978-2-85816-942-9) 
  • Florian Mazel, La noblesse et l'Église en Provence, fin Xe - début XIVe siècle, coll. « CTHS - Histoire », 2002 (ISBN 2-7355-0503-0) 
  • Claude de Vic, Joseph Vaissete, Alexandre Du Mège, Histoire générale de Languedoc: avec des notes et les pièces justificatives, J.B. Paya, 1841 
  • Florian MazelL’invention d’une tradition, in Ecrire son histoire : les communautés religieuses régulières face à leur passé - Nicole Bouter (dir) – 2005
Articles connexes [modifier]
Liens externes [modifier]
Partager cet article
Repost0
15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 00:00

Blason de Achille Liénart

« Miles Christi Jesu »
http://s.couton.free.fr/genealogie/cel/lienart.jpg

 Achille Liénart

Achille Gustave Louis Joseph Liénart ou plus simplement Achille Liénart

 

né le 7 février 1884 à Lille

mort le 15 février 1973

 

communément désigné sous le titre cardinal Liénart

 

évêque de Lille pendant 40 ans. 

 

http://catholique-mission-de-france.cef.fr/diocese/histoire/prelats/liernart.jpg

 

Une telle longévité est assez rare dans l'histoire de l'Église.


« Comment, se demandait-il sans cesse, annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ à un monde de plus en plus marqué par le matérialisme et particulièrement au monde ouvrier ? » D'où le qualificatif de cardinal des ouvriers ou cardinal rouge qui ne recouvre pas cependant la totalité de son action qui s'étendait à tous les milieux.

 

Prêtre à l'église Saint-Christophe de Tourcoing jusqu'en 1928, il devint à 44 ans le plus jeune évêque de France.

 

cardinal français, évêque de Lille


Berretta cardinalizia.png
http://www.virgo-maria.org/D-Mgr-Lefebvre/Genealogie_Mgr-Achille-Lienart/pres1_data/Achille-Lienart2.jpg

Il fut nommé cardinal moins de deux ans plus tard par Pie XI à un moment où celui-ci souhaitait renouveler profondément l'épiscopat français. 

 

Le cardinal Liénart accorda, dans la ligne de ce pontificat, une priorité au développement de l'Action catholique, particulièrement de l'Action catholique spécialisée, moyen privilégié de l'évangélisation dans le diocèse de Lille.

http://www.traditioninaction.org/HotTopics/HTimages_a/A043_Lienart.jpg

 

 

Novateur, il fut l'un des plus ardents partisans du concile de Vatican II et l'un des plus importants parmi les évêques libéraux qui souhaitaient un assouplissement de la discipline, de la liturgie et de la théologie


Éducation et famille

Achille Liénart est issu d'une famille appartenant à la moyenne bourgeoisie lilloise. Il est le deuxième d'une famille de quatre enfants : Anna, Marie-Thérèse et Maurice. Son père, Achille Philippe Hyacinthe Liénart (décédé en 1911) est négociant en toile, et sa mère, née Louise Delesalle, élève ses enfants. Leur train de vie est modeste et la famille est très unie. Quand il prendra ses fonctions d'évêque en 1928, il installera sa mère dans un appartement à l'évêché jusqu'à sa mort en 1932.

http://www.todayscatholicworld.com/cardinal-lienart-cardinal-bea-freemasons.jpg

 

En 1891, il entre au collège jésuite Saint-Joseph, situé depuis 1877 rue de Solférino à Lille, où il obtient en 1901 son baccalauréat de philosophie. Sa vocation apparaît tôt : dès sa sortie du collège, il sait qu'il sera prêtre et intègre le séminaire d'Issy-les-Moulineaux. Il effectue son service militaire, qui durait trois ans, en octobre 1903 au 43e RI à la Citadelle de Lille. Puis il poursuit ses études de séminariste au séminaire Saint-Sulpice à Paris.

Il est ordonné prêtre le 29 juin 1907.[1] Puis il enseigne au séminaire de Saint-Saulve.

Première Guerre mondiale

Au début du conflit, bien qu'ayant été réformé "RD2" en 1907, il signe un engagement le 7 août 1914 et devient l'aumônier volontaire de l'ambulance 3 de la 51e division de réserve qui est envoyée dans les Ardennes pour soutenir les 1er et 10e corps d'armée à Dinant. Il participe, toujours avec la 51e division, à la bataille de la Meuse en août 1914 et à la bataille de la Marne en septembre 1914.

 

Le 23 mars 1915, il est nommé à la division d'infanterie du 3e corps d'armée, puis il devient l'aumônier du 201e RI de 1915 à 1919 qui est un régiment du Nord. Dans les tranchées, il va au secours des blessés et des mourants. Il sera blessé deux fois : une fois à la cuisse le 23 juillet 1916, et à la nuque le 21 août 1916 pendant la campagne de la Somme. À la fin du conflit, il sera démobilisé en mars 1919.

 

Il devient enseignant au Grand Séminaire de Lille et s'intéresse de près aux questions sociales. En 1926, il est désigné curé doyen de l'église Saint-Christophe de Tourcoing et le 6 octobre 1928, évêque de Lille à seulement 44 ans.

Seconde Guerre mondiale

Le 31 mai 1940, la poche de Lille tombe : Lille est occupée. La région Nord-Pas-de-Calais est sous l'autorité de l'Ober Feld Kommandatur ou OFK 670 et de son gouverneur Felzman. Le 5 juin 1940, le cardinal Liénart obtient de Felzman des laissez-passer pour lui ainsi que pour ses collaborateurs afin de pouvoir se déplacer librement en zone « occupée » (le Nord-Pas-de-Calais faisant partie de la zone interdite) et de réorganiser le diocèse de Lille. Le 22 juin 1940, jour de la signature de la convention d'armistice franco-allemande dans la clairière de Rethondes, il est convoqué par Rüdiger, le Regierungspräsident pour le Nord-Pas-de-Calais. Le cardinal s'y présente accompagné de Mgr Lotthe. L'entretien est courtois, le but du cardinal est avant tout de « préserver les conditions pastorales sous l'occupation »[2]

 

Suite aux événements survenus pendant la nuit du 1er au 2 avril 1944 lors du massacre d'Ascq, le cardinal Liénart écrit une lettre de protestation au général von Falkenhausen transmise par l'intermédiaire du général-lieutenant Bertram qui le convoque le soir-même à l'OFK. Les Services Secrets allemands, arrivés sur place l'autoriseront à officier, lui-même, lors de la célébration des funérailles des victimes du massacre le 5 avril 1944.

 

http://utan.lille.free.fr/Photos/lienart.jpg

Blason du cardinal Liénart


Blason du cardinal Liénart


Écartelé: au premier d'azur à la Vierge de la Treille d'argent, au deuxième et troisième de gueules au pont d'argent à trois arches qui est de Pontigny, au quatrième d'azur au livre des Saints Évangiles d'argent chargé de l'alpha et l'oméga de sable. À la croix de sable chargée en cœur du Sacré Cœur d'or, rayonnant, blessé et enflammé de même, brochant sur les partitions. Accompagné de la devise MILES CHRISTI JESU.[3]


Le blason comporte une représentation de la vierge de la Treille : Notre-Dame de la Treille est vénérée à Lille depuis le XIIIe siècle (la ville lui est consacrée en 1634). Le blason a été modifiée en 1954, lorsque le cardinal Liénart accède en plus aux fonctions de prélat de la mission de France, ce qui est symbolisé par le pont à trois arches de Pontigny où est situé le siège de la mission de France.

Hommages

Décorations principales
Sculptures
Lieux

Parcours ecclésiastique

Précédé par Évêque de Lille Suivi par
Mgr Quilliet
Mgr Liénart
1928-1968
Mgr Gand




Partager cet article
Repost0

Pages

Livre d'Or

http://www.noelshack.com/uploads/16062009/Livre-dOr-DP031757.gif

 

Catégories